Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

vendredi 30 novembre 2012

Journée Mondiale contre le SIDA.

L'espoir fait vivre!

Ce n’est encore qu’un mince espoir. Mais dans la lutte acharnée que livrent depuis plus de vingt ans les chercheurs du monde entier contre le sida, le vaccin thérapeutique actuellement élaboré par une PME française à Evry (Essonne) représente une indéniable avancée. Les résultats des tests, qui seront lancés en début d’année prochaine, permettront de savoir si ce nouveau remède peut aider les personnes infectées par le VIH à en contenir la progression. Bref, à vivre mieux qu’avec les actuelles trithérapies, et aussi plus longtemps.
 

Une politique de prévention acharnée
Eradiquer le virus, voilà ce qui mobilise aujourd’hui les laboratoires européens et américains. « Nous n’en sommes pas encore là, mais on travaille de plus en plus aux traitements qui permettront d’en guérir. Nous restons prudents, car on a déjà tellement espéré », rappelle Eric Fleutelot, porte-parole du Sidaction. En revanche, il ne faut pas miser à terme sur le traitement miracle absolu, celui d’un vaccin qui éloignerait définitivement tout risque de contamination. La faute à un virus aux multiples souches, et qui s’ingénie à muter en permanence.
Conséquence : la lutte contre le sida passe, aujourd’hui comme hier, par une politique de prévention acharnée. Il y a huit jours, les représentants de l’Onusida avaient — une fois n’est pas coutume — le sourire aux lèvres en présentant leur rapport annuel. Bien sûr, le chiffre de 1,7 million de morts dus au sida reste terrible mais il est en recul de 5,6 % par rapport à 2010. « Nous passons du désespoir à l’espoir », a déclaré Michel Sidibé, directeur général de l’organisme international, insistant sur la diminution du nombre des infections, particulièrement chez les enfants.
Malgré ces notes optimistes, le combat est encore loin d’être gagné. En , le nombre de nouvelles personnes contaminées a tendance à stagner depuis quelques années. « C’est un peu comme si ce n’était plus un combat d’avenir. Nos messages d’information ont du mal à passer, les gens oublient de se protéger ou d’aller se faire dépister. Notamment les populations à risque. Ne nous leurrons pas, soupire Eric Fleutelot, la fin de l’épidémie n’est pas pour demain. »

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