Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

jeudi 28 février 2013

Comme Eva Joly, faisons entrer l'indignation au Panthéon!

Pour rendre, «au-delà des communiqués», un hommage en acte à Stéphane Hessel, une pétition vient d'être lancée pour appeler François Hollande à le faire entrer au Panthéon. Libération en publie le texte en exclusivité.
Libération
Le décès de Stéphane Hessel a provoqué une vive émotion, à la hauteur du respect que l’homme suscitait. Au delà, nous souhaitons que le sens du combat de Stéphane Hessel perdure et soit reconnu.
Le parcours de Stéphane Hessel fait en effet de lui un grand Républicain, bien au delà des clivages partisans.
Son engagement dans la Résistance, son courage jamais démenti, sa droiture dans le service de la France, sa défense de la démocratie, son acharnement à promouvoir les valeurs des droits de l’Homme, son souci constant des plus démunis, donnent au mot de citoyenneté tout son sens.
Notre identité nationale se forge aussi à partir des luttes concrètes telles que celles que Stéphane Hessel a mené tout au long de son existence. Ni l’âge, ni les difficultés de la vie ne l’ont détourné de sa bataille permanente pour élever la dignité de l’humain au dessus de toutes les contingences.
Le message de Stéphane Hessel, cet appel à l’indignation, ce refus de toutes les formes d’injustices doit désormais faire partie de notre héritage commun. Nous demandons donc au Président de la République que Stéphane Hessel entre au Panthéon, pour que la République rende à ses combats l’hommage qui leur est dû.
Nous souhaitons ardemment que la pédagogie civique et la mémoire collective témoignent de l’importance de l’esprit de résistance. Parce qu’avec Stéphane Hessel, c’est une vie consacrée à l’intérêt général et au service d’une certaine idée de la France qu’il s’agit d’honorer.
La pétition «L'Indignation doit entrer au Panthéon»
Premiers signataires: Julien Bayou (cofondateur de Génération Précaire et Jeudi noir, conseiller régional EE-LV), Eva Joly (eurodéputée EE-LV, ancienne candidate à l'élection présidentielle), Pouria Amirshahi (député PS), Etienne Pinte (ancien député UMP), Pascal Blanchard (historien), François Durepaire (historien), Elise Aubry (Jeudi noir, Sauver les riches), Aurélie Trouvé (coprésidente d’Attac France).

Photo : Hommage à Stéphane Hessel

Il aimait la justice et la poésie. Il fut de tous les combats de son temps, défenseur inlassable de la dignité humaine, porteur d'espoir souriant et déterminé.

A la mi-temps du siècle, il paya le dur prix de son courageux engagement dans la résistance.

Sa vie durant, il sut être attentif aux révoltes nouvelles et solidaire de celles et ceux qui se dressent pour bâtir un monde plus humain. Les jeunes ont reconnu en lui un passeur et un compagnon d'espérances.

Merci, Stéphane Hessel, pour cette belle leçon de vie et de fraternité.

Hommage à Stéphane Hessel
Il aimait la justice et la poésie. Il fut de tous les combats de son temps, défenseur inlassable de la dignité humaine, porteur d'espoir souriant et déterminé.
A la mi-temps du siècle, il paya le dur prix de son courageux engagement dans la résistance.
Sa vie durant, il sut être attentif aux révoltes nouvelles et solidaire de celles et ceux qui se dressent pour bâtir un monde plus humain. Les jeunes ont reconnu en lui un passeur et un compagnon d'espérances.
 Merci, Stéphane Hessel, pour cette belle leçon de vie et de fraternité.

Ségolène Royal

mercredi 27 février 2013

Stéphane Hessel: humaniste, sage et indigné!


La France a perdu un grand homme aujourd'hui, un infatiguable soutien de la cause palestinienne. Stephane Hessel restera dans notre memoire pour son combat contre l'injustice. Que son ame repose en Paix!

 
"Israêl ne veut pas la Paix"!
 
 
"Indignons-nous...d'Elisabeth Levy"
 


Mohamed Ghannouchi VS Ben AIi?

L'ex-premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi a nié lundi 25 février devant la justice militaire tout rôle dans la répression meurtrière d'une manifestation durant la révolution, assurant que les décisions liées à la sécurité dépendaient du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.

L'ancien premier ministre, Mohamed Ghannouchi, le 17 janvier 2011. 
 
M. Ghannouchi comparaissait en tant que témoin devant le tribunal militaire de Sfax, qui juge M. Ben Ali et d'autres hauts responsables du régime poursuivis pour meurtre, une accusation passible de la peine de mort. "Ben Ali prenait toutes les décisions et je n'avais aucune autorité sur les décisions sécuritaires", a dit le dernier chef de gouvernement du président déchu au juge Mohamed Faouzi Masmoudi.
Il a aussi assuré n'avoir eu que trois entretiens avec M. Ben Ali, qui avaient porté essentiellement sur le développement économique, entre les 12 et 14 janvier, les trois derniers jours avant la fuite du président pour l'Arabie saoudite après 23 ans de règne sans partage.
PLUS DE 300 MORTS DANS LA RÉPRESSION
Les ex-dirigeants tunisiens sont poursuivis pour la mort d'Omar Haddad, tué lors d'une manifestation à Sfax le 12 janvier 2011. Outre M. Ben Ali qui est jugé par contumace, les accusés sont l'ancien ministre de l'intérieur Rafik Belhaj Kacem, l'ex-directeur de la sécurité présidentielle Ali Seriati ainsi que deux lieutenants de la police, tous présents à l'audience lundi.
Mohamed Ghannouchi, qui a dirigé le premier gouvernement post-révolutionnaire, a toujours assuré n'avoir jamais eu la charge des questions de sécurité, des domaines réservés selon lui au ministère de l'intérieur et à la présidence.
Selon un bilan officiel, la répression du soulèvement populaire qui a chassé M. Ben Ali a fait plus de 300 morts et des centaines de blessés. L'ancien président a déjà été condamné à la prison à vie à deux reprises pour la répression de manifestations en décembre 2010-janvier 2011. Il a aussi écopé de plusieurs décennies de réclusion dans des affaires de corruption. La justice tunisienne a confié aux tribunaux militaires ces affaires qui sont jugées une par une devant différents magistrats du pays.

Un courant salafiste fanatique responsable du meurtre de Chokri Belaid!

L’assassin de Chokri Belaïd en fuite!

 
 Le défunt Chokri Belaïd.

L’actuel ministre de l’Intérieur et chef du gouvernement nommé, Ali Laârayedh, a accusé hier «un courant salafiste fanatique» d’être derrière l’assassinat du martyr Chokri Belaïd. Des arrestations de complices de l’acteur principal de l’assassinat ont été opérées. Mais ce dernier court toujours.
Tunisie
De notre correspondant


Le ministre de l’Intérieur a certes mentionné dans sa déclaration que les instigateurs de ce crime appartiennent à «une mouvance salafiste radicale», mais il a tenu à préciser que, «pour le moment, on ne sait pas s’ils appartiennent (ou pas) à une structure organisée, quels liens entretiennent-ils avec les structures salafistes en place ? Quelles sont leurs motivations ?» Il ressort également des propos de Ali Laârayedh qu’à partir des données obtenues sur les vidéos des magasins dans le périmètre du crime, il y a eu confirmation de la filature organisée derrière Chokri Belaïd durant la semaine ayant précédé son assassinat. Laârayedh a également annoncé le recours à l’expertise étrangère pour analyser les données en possession des enquêteurs. Le ministre a rappelé à tout le monde que l’affaire n’est pas encore close et que tous les efforts doivent être réunis pour la terminer comme il se doit pour l’intérêt de la Tunisie. Des photos de personnes recherchées seront incessamment distribuées pour aider à les capturer.
De fil en aiguille
Selon les fuites émanant des enquêteurs, sur une vidéo d’un magasin dans les parages, une voiture étrangère à la zone, qui venait quotidiennement tous les matins dans la zone d’El Menzah 6, où habite la famille de Belaïd. Il s’agit d’une Ford Siena grise. Les premières investigations n’ont pas permis de la pister, faute d’un numéro d’immatriculation clair. Les équipements locaux n’ont pas pu assurer un agrandissement suffisant pour déchiffrer le précieux numéro. Il a fallu l’expertise étrangère pour le retrouver.
La piste s’annonçait déjà intéressante lorsque le propriétaire de la voiture, un certain Yasser Mouelhi, s’avérait salafiste. Interrogé, il a nié s’être déplacé dans la région d’El Menzah 6. Il a toutefois reconnu avoir loué sa voiture à un groupe de personnes qui organisaient une filature derrière Chokri Belaïd. Mouelhi ne connaissait pas directement ce groupe. C’est Mohamed Ali Damak, un ami commun, qui a assuré la liaison. Le complice direct de l’assassin, le jour du forfait, faisait partie de ce groupe de reconnaissance. Il s’appelle Mohamed Ali Mechergui. Il a été arrêté dimanche en banlieue nord. Il s’agit d’un menuisier en aluminium. Les quatre personnes sont sous les verrous.
Par contre, l’assassin de Belaïd court encore. Il s’agit d’un salafiste, originaire de Jendouba, habitant au quartier le Passage au centre-ville de Tunis, ainsi que chez ses parents et dans les lieux où il est habitué à se rendre. Certaines sources indiquent qu’il aurait été déjà exfiltré. D’autres complices de ce crime crapuleux courent encore.
Reconstitution du crime
Le principal complice de l’assassin a été ramené hier sur les lieux du crime à El Menzah 6 au milieu d’une forte présence sécuritaire pour les besoins de l’enquête. La reconstitution a confirmé que les deux salafistes sont venus sur un scooter, qu’ils sont passés devant le centre commercial El Menzah Center. Pour éviter les intrus, ils ont évité de passer devant le café Montmartre et sont ressortis derrière l’immeuble où habite la famille de Chokri Belaïd. Le complice avec son scooter est ressorti entre les arbustes et a stationné sur la route adjacente au niveau de l’immeuble pour attendre l’assassin.
Ce dernier est resté aux aguets jusqu’à l’arrivée de la voiture de location qu’empruntait quotidiennement le martyr. L’assassin n’est entré en action que lorsque Chokri Belaïd est sorti de l’immeuble et s’est dirigé vers la voiture. Il l’avait alors suivi, attendant que le martyr s’installe dans la voiture, avant de tirer à bout portant sur lui à travers la vitre de la portière avant. Le rôle du complice consistait à éloigner l’assassin le plus rapidement possible. Plusieurs autres zones d’ombre sont encore à éclaircir.

vendredi 22 février 2013

Le Conseil constitutionnel valide le financement public des cultes en Alsace-Moselle

L'Etat laïc peut continuer à rémunérer prêtres, pasteurs et rabbins en Alsace et Moselle?

Photo Par Olivier Morin - L'Etat laïc peut continuer à rémunérer prêtres, pasteurs et rabbins en Alsace et Moselle, a estimé jeudi le Conseil constitutionnel, pour qui les pères de la Constitution ont souhaité préserver le "régime concordataire" spécifique à ces départements, hérité de l'histoire
L'Etat laïc peut continuer à rémunérer prêtres, pasteurs et rabbins en Alsace et Moselle, a estimé jeudi le Conseil constitutionnel, pour qui les pères de la Constitution ont souhaité préserver le "régime concordataire" spécifique à ces départements, hérité de l'histoire.
Saisis par une association de défense de la laïcité qui dénonçait le principe de cette rémunération, les Sages ont considéré qu'aussi bien en 1946 qu'en 1958, les constituants n'avaient "pas entendu remettre en cause" la rémunération des ministres du culte par l'Etat dans les départements alsaciens du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, ainsi qu'en Moselle.
Dans ces trois départements, les cultes relèvent du régime dit "concordataire", datant de l'époque napoléonienne, qui a été supprimé dans le reste de la France par la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Cette loi n'a jamais été appliquée dans les départements d'Alsace et en Moselle, qui étaient allemands en 1905.
L'Association pour la promotion et l'expansion de la laïcité (APPEL), à l'origine de cette procédure, avait saisi la justice en estimant que la spécificité alsacienne était contraire à l'article 1er de la Constitution, lequel stipule que la France est une République "laïque".
Pour des raisons de "technique juridique", l'offensive de l'APPEL visait uniquement la religion protestante, mais son représentant et avocat, Me Jean-François Amedro, n'avait pas caché que, sur le fond, elle visait aussi les autres cultes reconnus, à savoir le catholicisme et le judaïsme.
"Quel est l'intérêt général justifiant la rémunération d'un curé ou d'un pasteur pour diriger une messe?" avait demandé Me Amedro lors de l'audience portant sur cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le 12 février. La nécessaire neutralité de l'Etat en matière religieuse "exclut toute forme de soutien financier, qui s'analyse nécessairement comme une prise de position sur la valeur d'un culte", avait-il plaidé.
Dans sa décision, le Conseil constitutionnel a certes considéré que, du fait de sa laïcité proclamée dans la constitution, la République "ne salarie aucun culte". Toutefois, "il ressort des travaux préparatoires" aux projets de Constitution de 1946 et de 1958 que leurs pères ne souhaitaient pas remettre en question ce type de spécificités locales, ont souligné les Sages, qui ont donc rejeté la QPC.
"Nous sommes soulagés", a réagi le président des Eglises protestantes d'Alsace et de Lorraine, Jean-François Collange, interrogé par l'AFP.
"Mais nous prenons cette offensive comme un avertissement sérieux qui doit nous amener à réfléchir à une stratégie préventive, car il y aura sans doute d'autres attaques" contre le régime concordataire, a ajouté le responsable protestant, qui doit rencontrer vendredi ses homologues catholique et juif pour examiner ce dossier.
Dans le camp de militants de la laïcité, en revanche, Me Amedro s'est dit "déçu, évidemment, quoique pas entièrement surpris" par les arguments avancés par les Sages.
Il juge toutefois "très positif malgré tout que cette QPC ait donné l'occasion au Conseil constitutionnel de préciser la portée du concept de laïcité, en dehors de l'Alsace-Moselle".
Le budget 2013 de l'Etat prévoit 58 millions d'euros pour rémunérer les quelque 1.400 ministres du culte (1.059 prêtres, 306 pasteurs et 28 rabbins) dans les trois départements concernés. L'APPEL souligne que cette somme est financée par tous les contribuables français, et non par les seuls Alsaciens et Mosellans.
Ce régime local des cultes fait l'objet d'un assez large consensus dans la région, où il est défendu par la droite comme par la gauche.
 

jeudi 21 février 2013

Ségolène Royal à la BPI, un exemple à suivre!

Ségolène Royal veut servir "modestement la BPI", sans rémunération

L'ex-candidate PS à la présidentielle a été nommée par un décret du 18 février au conseil d'administration de la BPI en tant que représentante des régions.
L'ex-candidate PS à la présidentielle a été nommée par un décret du 18 février au conseil d'administration de la BPI en tant que représentante des régions.
REUTERS/Regis Duvignau
Ségolène Royal devrait être désignée jeudi vice-présidente de la Banque publique d'investissement (BPI), lors de la première réunion du conseil d'administration, selon le patron de la Caisse des dépôts Jean-Pierre Jouyet.
La présidente de la région Poitou-Charentes a réagi sur son compte Twitter en assurant vouloir "servir modestement" à son futur poste de vice-présidente de la BBPI, qui sera, souligne-t-elle, non rémunéré. "Servir modestement, mais efficacement une grande idée : la BPI, banque des territoires, des PME, de la mutation écologique", écrit-elle. "Au sein du conseil d'administration de la BPI, comportement exemplaire : fonction gratuite, pas de rémunération et surveillance des dépenses", a ajouté l'ex-candidate à l'Elysée.
L'ex-candidate PS à la présidentielle a été nommée par un décret du 18 février au conseil d'administration de la BPI en tant que représentante des régions. Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, a également été nommé pour représenter les régions.Mme Royal "sera vice-présidente de la BPI. Je le proposerai au premier conseil d'administration qui se tiendra demain à Dijon", a déclaré Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts et à ce titre président de la BPI.
"Compte tenu de ses capacités en termes de communication, elle pourra jouer un rôle important en tant que porte-parole de la BPI", a-t-il estimé. "Comme c'est un conseil paritaire, le fait qu'il y ait un président homme et une vice-présidente femme est une bonne chose. Et puis c'est un tandem entre un haut fonctionnaire et une grande responsable politique", a poursuivi M. Jouyet.
"C'est une responsable politique de premier plan. Elle a porté ce projet depuis très longtemps", a relevé M. Jouyet.Lancée au début de l'année, la BPI regroupe les moyens de la Banque publique Oseo, du Fonds stratégique d'investissement (FSI) et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.
>>> BPI: toutes ces questions qui restent en suspens
La structure doit disposer d'une capacité d'engagement de l'ordre de 35 à 40 milliards d'euros, selon les déclarations d'une source gouvernementale à l'AFP mi-octobre, pour proposer des financements aux entreprises ainsi que des prises de participation au capital.
Ségolène Royal veut servir "modestement la BPI", sans rémunération
BPI, Banque publique d'investissement, Graphique, L'Express, 24 octobre 2012.

vendredi 15 février 2013

Hugo Chavez va mieux!

Un sourire qui redonne le sourire!

Après plus de deux mois d'absence et de silence, le président vénézuélien Hugo Chavez est réapparu vendredi sur des photos diffusées par le gouvernement qui le montrent souriant sur son lit d'hôpital de La Havane, où il a été opéré d'un cancer le 11 décembre.
Dans un bref communiqué précédant la diffusion des clichés, le ministre de la Communication Ernesto Villegas a indiqué qu'à la suite de l'infection respiratoire dont il a été victime après son opération, Hugo Chavez souffrait toujours d'insuffisance respiratoire et respirait "à l'aide d'un tube trachéal, qui le gêne temporairement pour s'exprimer".
"L'équipe médicale administre un solide traitement pour la maladie de base, qui n'est pas exempte de complications", a ajouté le ministre en précisant simplement que le président était "conscient" et en pleine possession de ses "moyens intellectuels".
Sur les photos, l'angle des prises de vue et le col remonté de la veste de survêtement du président empêchent toutefois de constater qu'Hugo Chavez est sous assistance respiratoire.
Ces quatre clichés, dévoilés à l'antenne sur la chaîne de télévision publique VTV par le ministre des Sciences et gendre du président Jorge Arreaza, montrent un président allongé et souriant sur son lit d'hôpital en compagnie de deux de ses filles, Rosa Virginia et Maria Gabriela, également très souriantes.
Le quotidien cubain Granma
Sur l'une de ces quatre photos, on voit le président en train de lire l'édition de jeudi - authentifiée par l'AFP à La Havane - du quotidien gouvernemental cubain Granma.
Ces images "nous apportent la tranquillité", a assuré M. Arreaza, dont le message a été retransmis sous forme obligatoire par tous les médias du pays.
Les dernières images du président Hugo Chavez dataient de son départ vers Cuba le 10 décembre, lorsqu'au moment de prendre l'avion il avait lancé à ses compatriotes: "Jusqu'à la vie, pour toujours !".
Le président Chavez a été opéré le lendemain à La Havane pour la quatrième fois depuis le diagnostic d'un cancer dans la zone pelvienne.
Il est resté au secret depuis et aucun des chefs d'Etat ayant fait le déplacement à Cuba n'avait pu le rencontrer, ce qui a nourri de nombreuses conjectures au Venezuela et à l'étranger sur son réel état de santé.
En l'absence de bulletin médical officiel, les autorités vénézuéliennes délivrent au compte-gouttes depuis deux mois de brefs communiqués sur l'évolution de son état.
Jeudi, la principale figure de l'opposition vénézuélienne, le gouverneur Henrique Capriles, a de nouveau accusé le pouvoir de "mentir" sur la santé du président, estimant qu'il n'était certainement pas en mesure de parler ou de signer des décrets contrairement à ce qu'affirment ses ministres.
Vendredi, il a ironisé sur son compte Twitter à propos des "menteurs" qui affirmaient auparavant que M. Chavez pouvait parler avant de se dédire devant les médias du pays.
Après une période de relatif optimisme sur la santé du président, le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro avait ravivé mercredi les incertitudes en évoquant des traitements complémentaires "complexes et difficiles" pour Hugo Chavez.
De même que la nature précise de ce cancer détecté en juin 2011 n'a jamais été dévoilée, le vice-président n'avait pas précisé de quels traitements il s'agissait.
Agé de 58 ans et au pouvoir depuis 1999, Hugo Chavez a été réélu pour un mandat de six ans le 7 octobre, mais n'a pas été en mesure de prêter serment devant l'Assemblée nationale le 10 janvier, comme le prévoyait la Constitution.

jeudi 14 février 2013

Libération du journaliste Nadir Dendoune!

Le journaliste français Nadir Dendoune, détenu depuis le 23 janvier en Irak pour des photos non autorisées, a été libéré jeudi sous caution, ont annoncé des sources concordantes. Un diplomate français s’exprimant sous couvert de l’anonymat a indiqué en soirée à l’AFP que le journaliste était «en bonne santé» et que, «normalement, il va partir demain» pour la France. «Nadir Dendoune a été libéré. Il a été remis à l’ambassadeur de France», a déclaré plus tôt à l’AFP Mouayad al-Lami, le directeur du Syndicat des journalistes irakiens. La libération du journaliste, qui possède également les nationalités australienne et algérienne, a été annoncée dans le même temps à Paris par l’organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF). «On sait qu’il est sorti de prison dans une voiture blindée, accompagné de l’ambassadeur», selon un porte-parole de RSF.
«Nous l’avons relâché mais nous avons encore à son égard de nombreux doutes», a déclaré un haut responsable de la sécurité irakienne sous couvert de l’anonymat, précisant qu’un traducteur et un homme qui avait hébergé M. Dendoune avaient également été remis en liberté. Les trois hommes ont payé chacun une caution de 10 millions de dinars irakiens (environ 6 440 euros), a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères irakien Hoshyar Zebari a affirmé pour sa part à l’AFP que son ministère était intervenu en faveur du journaliste étant donné «qu’il n’y avait pas de preuve contre lui». Selon M. Zebari, le nom de M. Dendoune figurait dans la base de données d’un service de sécurité pour s'être porté volontaire en tant que bouclier humain au moment de l’invasion américaine de l’Irak en 2003 qui a renversé Saddam Hussein. Le ministre a précisé que c'était peut-être une des raisons pour laquelle le journaliste avait été gardé en détention. «Mais maintenant je pense que cette affaire est terminée», a-t-il indiqué.
Nadir Dendoune a comparu le 5 février devant un juge d’instruction qui l’avait maintenu en détention. La justice irakienne reproche au journaliste français d’avoir photographié sans autorisation le QG des services de renseignements irakiens, ainsi que des barrages de police et de l’armée. Le journaliste, qui travaillait notamment pour le Monde diplomatique, préparait des reportages en Irak avec un visa de presse délivré par l’ambassade d’Irak à Paris.
Plus d’une cinquantaine de journalistes, parmi lesquels d’anciens otages, avaient signé un appel à la libération du journaliste français arrêté le 23 janvier lancé par l’ONG. Les journalistes et anciens otages en Irak Florence Aubenas et Georges Malbrunot, en Afghanistan Hervé Ghesquière et au Liban Philippe Rochot, figuraient parmi les signataires, de même que l’envoyée spéciale du Figaro Edith Bouvier qui avait été grièvement blessée en Syrie.
En 2009, en plein débat sur l’identité nationale, Nadir Dendoune, journaliste né en France en 1972 de parents algériens, racontait sa difficulté à se sentir tout à fait français, lui qui avait planté un fanion de la Seine-Saint-Denis au sommet de l'Everest. Libération lui avait consacré quatre pages dans LeMag et un reportage photo.

mardi 12 février 2013

Rendez-vous avec l'actualité en Tunisie!

En tant que Président de l'Association des Enfants de la Méditerranée et Membre de la direction du Front Populaire Rhône-Alpes, je vous invite à venir nombreux à ce rassemblement démocratique pour échanger sur les derniers évènements et sur la situation politique, économique, sociale et environnementale de la Tunisie!

 

Qui a tué Chokri Belaid?

A CEUX QUI VEULENT TUER LA DÉMOCRATIE EN TUNISIE, LES TUNISIENS RÉPONDENT "RÉSISTANCE"!


Article sur le site de la Ligue de Défense Juive: "Chokri Belaid est présenté aujourd’hui comme un gentil démocrate alors qu’il a semé la haine par ses positions extrêmes notamment vis-à-vis d’Israel. Il a trouvé plus fanatique que lui. La LDJ ne participera pas à l’hypocrite mise en scène des pleureuses"!

Rappelons les propos du leader de la Gauche Tunisienne avant sa mort:

« Ce sont nos enfants et ils devraient rappeler à M. Ghannouchi sa propre jeunesse. Quand on ouvre nos lieux de cultes, nos mosquées légitimement édifiées pour adorer le Dieu unique… Quand à Tunis on “autorise des agents”, à la solde de criminels US et de l’entité sioniste d’y pénétrer dans le but d’embrigader nos jeunes gens, avant de les “envoyer se faire tuer en Syrie” pour défendre un projet qui n’est pas le leur… Quand on laisse notre pays ouvert à ces voix venues de l’Orient ; ces voix prétendument pieuses, alors qu’elles n’appellent qu’à la “fitna” [sédition, révolte, émeute d’après Wikipédia] et aux illusions… Quand dans notre pays – le pays de Yadh Fadhel Ben Achour [2], le pays des réformes, du progrès, de la prestigieuse mosquée Zitouna [3] et de son université [4] – on laisse entrer ces tenants de la fitna et de l’ignorance… venus aussi des montagnes de Tora-Bora et d’ailleurs… Quand on les laisse prêcher la violence dans les mosquées et les universités de Tunis… s’adonner à la violence… s’accaparer les prières du Vendredi… prononcer leurs discours incendiaires pour inciter à la zizanie, aux assassinats, aux blasphèmes, à la discorde entre nous, et à la négation de notre identité tunisienne… on oublie qu’ils ne savent rien de la Tunisie !
Ils ne savent rien des valeurs de la Tunisie, vieille de 3 000 ans. Ils ne savent rien de Mohammed ben Arafa al-Werghemmi [1316-1401] qui fut le premier à interdire l’esclavage. Les Américains et les Britanniques n’en savent rien ! Ils ne savent pas que cette région du monde a donné la première Constitution et la première Démocratie du temps de “Carthage”. Ils ne savent pas que la première Constitution du monde musulman et de la patrie arabe date de « Ahd El-Aman » [Pacte de sécurité-1857] et que ce pays a fondé la première centrale syndicale sous la présidence de Mohamed Fadhel Ben Achour [1946]. Ils ne savent rien de rien !
Et les voici qui nous apportent les prêcheurs de la fitna et de l’ignorance, pour nous prendre nos enfants, leur laver le cerveau, les armer, les corrompre de leur argent ; jusqu’à ce que l’on découvre que c’est “une affaire montée par des Services du renseignement”, pour la mise à exécution d’un projet US-sioniste ! Oui… “Le projet qui consiste à partager la Syrie” en de multiples petits états divisés sur des bases ethniques : un État pour les Sunnites, un État pour les Alaouites, un État pour les Druzes, un État pour les Chrétiens… Idem pour le Liban, etc. Où est-ce que tout cela nous mène ?
Cela nous mène à offrir une légitimité à l’entité sioniste en tant qu’État juif. L’État n’est plus que religieux ! Nous ne pouvons plus parler ni de patrie, ni d’union ! Nous ne sommes plus affiliés ni à la patrie, ni à la citoyenneté, ni à l’équité ! Nous ne sommes plus fidèles à nos pays ! Nous ne pouvons plus penser “Al dine lil’Lah wal watan lil’jamih” [La religion pour Dieu et la patrie pour tous] !
Observez où tout cela nous a déjà mené aujourd’hui. Observez notre jeunesse délibérément égarée ; le responsable de cet égarement étant “un gouvernement mêlé à certaines transactions”, transactions qui sont la cause de la transformation des maisons de Dieu en lieux d’endoctrinement. Et, c’est notre peuple qui en paie les frais aujourd’hui ! De jeunes adolescents, sans éducation, sans savoir, et sans expérience. Il a suffi d’une “fatwa” lancée par un individu installé sous un “climatiseur” en Orient, en Arabie saoudite, ou au Qatar, capitale de la normalisation avec l’entité sioniste, pour que nos enfants, la chair de notre chair, aient à en payer les frais ! »

Chokri Belaid