Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

lundi 31 décembre 2012

Meilleurs voeux pour 2013!


Je vous souhaite à tous un excellent Réveillon:
Que cette année vous apporte bonheur, santé, amour, réussite, paix et prospérité...


lundi 24 décembre 2012

Le CRIF a du faire un infarctus!


D'une fête religieuse à un évènement commerciale.


Les Tunisiens fêtent-ils Noël ?

Crèche de Noël, sapin décoré, cadeaux et messe de minuit ; voilà comment les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus de Nazareth. Fixé au 25 Décembre de chaque année, les chrétiens du monde entier fêtent Noël
Les Tunisiens fêtent-ils Noël ?
Cette fête religieuse chrétienne semble concerner les musulmans aussi. En effet, plusieurs sont les Tunisiens qui, ouverts de nature sur différentes cultures, célèbrent Noël.
En faisant un tour du côté de Carrefour, on est frappé par la splendeur du sapin de Noël installé à l’entrée et le père Noël, avec sa barbe blanche et sa tenue rouge, qui attend la veille de Noël pour distribuer les cadeaux.
Un peu plus loin, une foule de parents et d‘enfants se bouscule entre les rayons jonchés de guirlandes, de décorations pour le sapin et choisit soigneusement les cadeaux à offrir.
Les Tunisiens fêtent-ils Noël ? NB : les sapins artificiels de Noël sont disponibles à Carrefour à des prix variant entre 39 et 64Dt selon la taille du sapin. Les boules de décoration sont à 9Dt.

jeudi 20 décembre 2012

Une Colonisation "brutale"!

Sarkozy parlait des aspects positifs de la colonisation

 
Le président François Hollande a dénoncé devant le Parlement algérien le système colonial "profondément injuste et brutal" instauré durant 132 ans par la France, au deuxième jour de sa visite d'Etat dans l'ancienne colonie. /Photo prise le 20 décembre 2012/REUTERS/Louafi Larbi
 
François Hollande a dénoncé jeudi le système colonial "injuste et brutal" instauré en Algérie par la France et reconnu les "souffrances" du peuple algérien, une déclaration qui devrait faire date dans les relations entre les deux pays.
Ces déclarations ont été diversement appréciées en France, où les communistes estiment qu'elles ne vont pas assez loin dans la reconnaissance des responsabilités tandis qu'une partie de la droite et l'extrême droite jugent que le président français a oublié les souffrances endurées notamment par les pied-noirs.
"Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom: c'est la colonisation", a déclaré François Hollande dans un discours devant le Parlement algérien.
"Je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien", a-t-il souligné au deuxième jour de sa visite d'Etat dans l'ancienne colonie.
"La vérité, elle n'abîme pas, elle répare. (...) L'Histoire, même quand elle est tragique, douloureuse, elle doit être dite", a-t-il souligné alors que l'Algérie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. "Rien ne se construit dans la dissimulation, l'oubli ou le déni".
François Hollande a notamment évoqué les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, répression sanglante d'émeutes nationalistes en mai 1945.
"Nous avons ce devoir de vérité sur la violence, les injustices, les massacres, la torture", a-t-il poursuivi en évoquant la guerre d'Algérie, sous les applaudissements des parlementaires algériens.
Pour favoriser "la paix des mémoires", le président français a appelé à l'ouverture des archives des deux pays.
TROUVER LES MOTS
Soucieux de ne heurter ni les mémoires algériennes, ni les mémoires françaises, le chef de l'Etat a dit ne pas "oublier" "les Français d'Algérie, ni les coopérants venus après l'indépendance".
Mais il n'a pas évoqué le sort des harkis, ces supplétifs de l'armée française qui ont subi des représailles en Algérie après l'indépendance.
François Hollande avait indiqué mercredi lors d'une conférence de presse que son déplacement ne serait pas celui de la repentance mais qu'il entendait poser un regard "lucide" sur 132 ans de colonisation et huit ans de guerre, de 1954 à 1962.
Si François Hollande a dit souhaiter tourner le partenariat franco-algérien vers l'avenir, l'enjeu mémoriel de sa visite n'en restait pas moins crucial.
Il lui fallait trouver les mots pour rendre hommage, sans brusquer, aux centaines de milliers de victimes d'une guerre dont la France a tu le nom jusqu'en 1999.
Les relations avec l'Algérie s'étaient tendues en février 2005 avec l'adoption d'une loi reconnaissant "le rôle positif" de la colonisation, une initiative vécue comme une provocation pour l'Algérie.
UNE "HONTE", DIT LE FRONT NATIONAL
L'article litigieux a été abrogé par le président Jacques Chirac un an plus tard, mais cette loi portant "reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés" a incité une partie des Algériens à se lancer dans une campagne visant à obtenir la "repentance" de la France.
Nicolas Sarkozy, lors d'une visite à Alger en 2007, avait parlé du caractère "injuste" de la colonisation mais s'était refusé à adresser à l'Algérie les "excuses" demandées.
Même s'il refuse toute repentance ou excuse, François Hollande aura donc été le président français à aller le plus loin dans la reconnaissance des violences en Algérie.
Ces déclarations ont été diversement accueillies en France.
Le Front national, dont les fondateurs ont soutenu jusqu'au bout l'Algérie française, estime que François Hollande s'est mis "à plat ventre" devant le Parlement algérien.
"Rien sur les aspects positifs de la colonisation, rien non plus sur les crimes algériens contre les harkis, mais une nouvelle dépréciation systématique de notre pays, de notre Histoire et de notre peuple", déclare dans un communiqué la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen.
Thierry Mariani, député UMP des Français de l'étranger, demande pourquoi François Hollande n'a pas mis les souffrances des deux peuples sur le même pied.
"Oui les Algériens ont souffert, mais les pieds-noirs, les harkis, les appelés du contingent, n'ont eux non plus pas été épargnés", a-t-il dit dans un communiqué. "Comment ne pas être déçu et se sentir trahi par cette vision partisane et hémiplégique de l'Histoire?"
En revanche, le Parti communiste français, qui a soutenu les indépendantistes algériens, juge qu'il y a un goût de trop peu.
"Il est regrettable que le Président de la République ne rappelle pas que c'est la République française elle-même qui doit assumer la responsabilité d'une page terrible et inacceptable de sa propre Histoire", dit-il dans un communiqué. "François Hollande a fait la moitié du chemin nécessaire."

dimanche 16 décembre 2012

Hommage à Mohamed Bouazizi

Vive la Révolution Tunisienne!

 
Lundi 17 décembre 2012 à 18h30
Rassemblement en Hommage à Mohamed Bouazizi
Paris 14ème, place "Mohamed Bouazizi", Angle Avenue Reille / Avenue de la Sibelle
Métro ligne 4 stations porte d’Orléans ou Alésia, RER B cité universitaire
...
 Le 17 décembre 2010 Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu pour crier sa colère contre l'injustice et l'humiliation. Ce feu s'est rapidement étendu à l'ensemble de la région de Sidi Bouzid, pour embraser toutes les régions défavorisées de la Tunisie: Gafsa, Tala, Kasserine, Silyana... Plus rien ne pourra arrêter les masses populaires qui se sont emparées des rues pour crier un seul mot d'ordre "Dégage"!
Le 14 janvier, le dictateur est tombé, Ben Ali a pris la fuite et s'est réfugié chez ses amis en Arabie Saoudite. Ce fut un grand pas que le peuple tunisien a fait sur la voie de son émancipation.
L'onde révolutionnaire partie de Sidi Bouzid ne s'est par arrêtée aux frontières de la Tunisie. Elle s'est rapidement propagée dans l'ensemble de la région, prouvant que l'histoire ne s'est pas arrêtée et que se sont des gens simples comme Mohamed Bouazizi qui la font.
A l'occasion du deuxième anniversaire du 17 décembre 2010, la Coordination Ile de France du Front Populaire de Tunisie vous invite à un rassemblement en Hommage à Mohamed Bouazizi, héros de la révolution tunisienne, à Paris, place "Mohamed Bouazizi", le 17 décembre 2012, à 18h30.

Front Populaire de Tunisie
Coordination Ile de France

mardi 11 décembre 2012

Le Nucléaire Israelien!

Voici un extrait de mon discours de candidat aux élections législatives françaises de 2012: "Il faudra aussi interdire le nucléaire militaire a toutes les nations et cesser de se focaliser sur l'Iran alors qu'Israel bénéficie d'une impunité dans ce domaine et dans bien d'autres. L'Etat hébreu ne respecte aucune résolutions de l'O.N.U.". J'avais donc raison!!!

L'Assemblée générale de l'ONU (archives)

L'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution appelant Israël à ouvrir rapidement ses installations nucléaires aux inspecteurs internationaux.
La résolution, approuvée lundi par 174 voix pour, 6 contre et 6 abstentions, appelle l'État hébreu à adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) « sans délai » et à ouvrir ses installations nucléaires aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Israël, les États-Unis, le Canada, les îles Marshall, la Micronésie et Palau ont voté contre le texte.
Cette résolution donne aussi son appui à une conférence importante sur l'interdiction des armes nucléaires au Moyen-Orient, qui vient d'être annulée.
Tous les pays arabes et l'Iran comptaient assister à cette rencontre prévue pour la mi-décembre à Helsinki, en Finlande, mais les États-Unis ont annoncé le 23 novembre qu'elle n'aurait pas lieu, compte tenu de l'instabilité au Moyen-Orient et de l'attitude de l'Iran dans le dossier nucléaire. L'Iran et quelques pays arabes ont soutenu que la vraie raison de l'annulation était le refus d'Israël de participer à cette conférence.
Les résolutions adoptées par l'Assemblée générale de l'ONU, qui compte 193 membres, ne sont pas légalement contraignantes, mais elles reflètent l'opinion internationale et ont un poids moral et politique.
Israël a toujours refusé de rejoindre le TNP, tout comme l'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord, trois États possédant des armes nucléaires.
Israël refuse de dire s'il possède la bombe atomique, mais des experts internationaux croient que le pays détient en effet un arsenal nucléaire.
Israël maintient la construction de colonies
Par ailleurs, le gouvernement israélien a confirmé mardi qu'il mettra en oeuvre le projet de construction de colonies à Jérusalem-Est, malgré les protestations de responsables palestiniens qui avancent que l'État hébreu pourrait faire face à des accusations de crimes contre l'humanité si ce projet est réalisé.
La décision d'Israël de construire 3000 nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est après la reconnaissance, la veille, de la Palestine comme État observateur non membre de l'ONU a provoqué un tollé international.
La France, la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Suède et le Danemark ont tous fait part de leurs « préoccupations » voire de leur « désapprobation » à l'égard des projets d'Israël. Washington s'est joint à ce concert de protestations en exhortant Israël à « réexaminer ces décisions unilatérales et à faire preuve de retenue ».
Toutefois, l'adoption de sanctions contre Israël pour protester contre la décision n'est pas une option envisagée par l'Union européenne, a déclaré mardi le secrétaire britannique au Foreign Office, William Hague.
« Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'enthousiasme au sein de l'Union européenne à l'idée d'adopter des sanctions économiques en Europe contre Israël », a indiqué le chef de la diplomatie britannique.
« Je ne crois pas qu'il y aurait un semblant de consensus [sur cette question]. Nous continuons de tenter de ramener les deux parties à la table des négociations », a-t-il ajouté.
Les pourparlers de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne sont suspendus depuis 2010.
William Hague a toutefois indiqué que des discussions étaient en cours avec d'autres ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne pour voir quelles mesures pourraient être prises en cas de poursuite des constructions israéliennes.
Le président français François Hollande a exclu lundi d'entrer « dans une logique de sanctions » à l'égard d'Israël, mais « plutôt dans un travail de conviction ».

lundi 10 décembre 2012

Boycott du diner de Carthage

Chokri Belaïd et Hamma Hammami n'iront pas au dîner organisé par Moncef Marzouki!

 

Dans une déclaration donnée hier à la radio Shems fm, Chokri Belaïd, dirigeant du Front populaire a annoncé qu’il a décidé, ainsi que Hamma Hammami, de décliner l’invitation au dîner des chefs de partis politiques organisé par le Président de la République, Moncef Marzouki.

Notant qu’il avait pris part auparavant à de telles initiatives prises par le chef de l’Etat, M. Belaïd a manifesté sa réserve quant à la présence prévue, à ce dîner, de Rached Ghannouchi, chef du parti Ennahdha.
Selon le dirigeant du Front populaire, le leader islamiste incite par son discours et ses prises de position à la discorde et pousse le pays vers l’instabilité en défendant ceux qui pratiquent la violence (notamment ceux qui ont attaqué le siège de l’UGTT), en refusant de soutenir la demande de dissolution des milices et en accusant, souvent sans preuves, les partis politiques opposants.

Justifiant sa décision et celle de Hamma Hammami de boycotter ce dîner, Chokri Belaïd s’est dit contre le fait de donner une fausse image de la scène politique.

Notons, par ailleurs, que Chokri Belaïd et Hamma Hammami avaient choisi, lors des Journées de l’Entreprise qui se tiennent à Sousse, de boycotter le discours du chef du gouvernemt, Hammadi Jebali.

Opération séduction à l'Education Nationale.

Le gouvernement a lancé lundi une campagne de recrutements massifs d'enseignants, une opération séduction pour redorer l'image du métier et tenir la promesse emblématique de la campagne de François Hollande de créer 60.000 postes sur le quinquennat.

"Je viens dire aux étudiants de France, la France a besoin de vous", a déclamé Vincent Peillon dans un amphithéâtre de l'Université Sorbonne Nouvelle Paris III, vantant "le plus magnifique des métiers".

"Cette année, nous allons recruter 43.000" enseignants en deux concours, a rappelé le ministre de l'Education. En tenant compte des 60.000 créations de postes et des remplacements des départs à la retraite, "nous avons besoin de 150.000 professeurs pour les années qui viennent" afin de former "des millions d'enfants", a-t-il souligné. "Nous avons besoin de nouveaux hussards noirs".

"S'il faut faire dans la durée évoluer le métier, j'y suis prêt. Si derrière cette évolution il y a des conséquences salariales, j'y suis prêt aussi", a-t-il déclaré à la presse.

Sur RMC/BFMTV, M. Peillon s'est dit prêt à ouvrir en janvier "une grande négociation" sur "les contenus (qu'est-ce qu'on fait quand on enseigne ?), le développement de carrière, le temps de travail et bien évidemment la question de la revalorisation".

S'il est "réjouissant" de voir de nouveau l'Etat recruter, "il va falloir remobiliser les vocations", "notamment avec une politique salariale digne de ce nom pour des gens recrutés à bac+5", a prévenu Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

"Nous allons changer le métier d'enseignant" en leur donnant une formation et de la considération, a estimé M. Peillon devant les étudiants.

"Il était urgent de redonner à ce beau métier toute son attractivité", a souligné la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso, rappelant qu'enseigner "s'apprend".

Pour soutenir les vocations, le gouvernement a lancé une campagne multimédia baptisée "Ambition enseigner". Sur chaque affiche, un jeune souriant lève la main en réponse à la question "Qui veut la réussite de tous ?", "Qui veut étudier l'esprit libre ?" ou "Qui veut apprendre à enseigner ?".

Arguments mis en valeur: plus de 43.000 recrutements en 2013-2014, mise en place d'une formation rémunérée et création sur trois ans de 18.000 "emplois d'avenir professeur" pour aider des étudiants modestes à poursuivre ces longues études - cinq ans depuis 2010.

Ce volume de recrutement, inédit depuis longtemps, permettra aussi de relancer la formation initiale des enseignants, quasi-disparue sous la droite, qui avait supprimé 80.000 postes.

Mais même avec un nombre de postes réduits, l'Education nationale ne parvenait pas ces dernières années à recruter suffisamment de professeurs dans certaines disciplines. Lors des derniers concours du Capes, 706 postes sont restés vacants (978 en 2011), soit près de 15% des postes.

"Les viviers" d'étudiants qui se présenteront aux concours "sont suffisants", a estimé M. Peillon, concédant que pour des matières comme les mathématiques, l'anglais et les lettres, il y aura "plus de difficultés".

"On sait un peu plus à quelle sauce on va être mangés, bien que ce ne soit pas encore clair", a réagi Cathleen, en 3e année de licence.

"Ce qui bloque les gens, c'est la difficulté du métier, qui a énormément perdu au niveau de la reconnaissance", selon Catherine, professeur d'histoire-géographie et formatrice. "Les étudiants sont aujourd'hui terrorisés par la gestion de classe", tandis que pour les matières où il y a d'autres débouchés, le salaire bloque".

Législatives partielles:

L'abstention est le résultat de la déception de la Gauche!



Il faut bien évidemment relativiser les conclusions auxquelles conduirait une analyse hâtive des résultats des trois élections partielles de ce dimanche. Par définition, ces résultats-là, qui sont isolés dans l'espace comme dans le temps, n'ont pas une signification politique absolue. D'autre part et surtout, ils s'accompagnent d'une faible participation. Il n'empêche : ils révèlent à un moment donné l'humeur de l'opinion, à défaut de traduire les tendances lourdes qui traversent celle-ci. Ils valent ce que vaut un sondage. À ce titre, les consultations de dimanche amènent à trois observations évidentes : la gauche enregistre un désaveu cinglant, la droite ne subit pas le contrecoup de sa crise interne, l'extrême droite ne tire pas profit d'une situation qui apparaissait favorable à ses intérêts. La première de ces trois leçons répond à une logique, les deux autres sont inattendues.

On n'épiloguera pas sur les scores de la gauche. Ils sont le reflet de l'aboutissement des réactions de l'opinion tout au long de ces sept derniers mois. Ils n'étonneront personne, pas même les dirigeants socialistes, et l'on peut parier qu'ils ne conduiront pas ces derniers à corriger leur politique impopulaire. Tout au plus peuvent-ils les amener à y mettre un peu moins de désordre. Mais sur le fond François Hollande semble déterminé, après des débuts incertains, à poursuivre le chemin social-démocrate sur lequel il est désormais engagé, et à jouer sur la durée. Le prix de ce pari pourrait être quelques déboires aux municipales, comme en augurent les résultats dimanche, mais visiblement le président est prêt à ce sacrifice à court terme.

L'électorat de droite fidèle à son idéologie

Il en va différemment à droite, où l'on réfléchira sans doute avec plus de soin sur les leçons de ces trois consultations partielles. Notamment au Front national, grand perdant de l'épreuve. N'a-t-on pas assez dit que l'aggravation de la situation sociale, jointe à la crise de l'UMP, serait une aubaine pour Marine Le Pen ? Or les résultats de dimanche laissent apparaître que l'opinion ne semble pas prête à entrer dans la logique de la révolte aventureuse et du rejet de l'ordre institutionnel. Dans les trois cas de figure intéressés, la fraction protestataire radicale de l'opinion s'est visiblement portée vers l'abstention, non pas sans doute dans une réaction d'indifférence, mais de défiance, de profond scepticisme à la fois vis-à-vis d'une gauche au pouvoir déjà discréditée et d'une extrême droite réduite au verbe.

Ainsi s'expliquerait la surprenante bonne tenue de la droite, alors que sa hiérarchie donne depuis quelques semaines le spectacle d'un désordre affligeant. Comme si l'électorat traditionnel de la droite dissociait les formes et le fond, comme s'il restait fidèle à son idéologie, à ses convictions, à ses espérances en dépit des égarements de ses dirigeants. Cette revanche sur la défaite de mai est encourageante, mais elle oblige de façon solennelle les frères ennemis de l'UMP à mettre fin à une guerre civile qui les déshonore. Soit en s'accordant enfin, soit en se désistant l'un et l'autre dans les plus brefs délais, par respect d'un électorat qui vient de montrer qu'il vaut mieux qu'eux.

dimanche 9 décembre 2012

Séparation de l'Eglise et de l'Etat

9 Novembre 1905:
Le 09 Décembre 1905
Séparation de l'Eglise et de l'Etat

Par la loi de 1905, la République française ne reconnaît ni ne finance aucun culte. L’inventaire des biens des églises devient obligatoire. Mais ce qui aurait pu n'être qu’une formalité évoque trop pour certains l’épisode révolutionnaire de la confiscation des biens du clergé. Une levée de boucliers de la France catholique oblige Clemenceau à surseoir aux inventaires. Il est vrai que cette loi prolonge un travail de sape visant à restreindre - voire à éliminer - les congrégations religieuses de l’enseignement. Inconvénient moderne de cette loi : l’Etat français ne reconnaissant aucun culte n’a pas les outils nécessaires pour distinguer religions et sectes.
Par la loi de 1905, la République française ne reconnaît ni ne finance aucun culte. L’inventaire des biens des églises devient obligatoire. Mais ce qui aurait pu n'être qu’une formalité évoque trop pour certains l’épisode révolutionnaire de la confiscation des biens du clergé. Une levée de boucliers de la France catholique oblige Clemenceau à surseoir aux inventaires. Il est vrai que cette loi prolonge un travail de sape visant à restreindre - voire à éliminer - les congrégations religieuses de l’enseignement. Inconvénient moderne de cette loi : l’Etat français ne reconnaissant aucun culte n’a pas les outils nécessaires pour distinguer religions et sectes.

vendredi 7 décembre 2012

Grêve en Tunisie.



Syndicalisme contre Islamisme!

La ville de Sidi Bouzid, berceau de la Révolution de Jasmin, observe depuis jeudi une grève générale

La ville de Sidi Bouzid, berceau de la Révolution de Jasmin, observe depuis jeudi une grève générale
Outre Sidi Bouzid, sa voisine Kasserine observe le débrayage, tout comme Gafsa, une région minière, théâtre de conflits sociaux récurrents, et Sfax (sud), dont la capitale éponyme est la deuxième ville du pays.

Quatre régions de Tunisie dont Sidi Bouzid, berceau de la révolution, sont en grève depuis jeudi, alors qu'un bras de fer entre islamistes au pouvoir et syndicalistes doit culminer avec un débrayage national le 13 décembre dans un contexte de crise politico-sociale. Outre Sidi Bouzid (centre-ouest), sa voisine Kasserine observe le débrayage, tout comme Gafsa, une région minière théâtre de conflits sociaux récurrents, et Sfax (sud), dont la capitale éponyme est la deuxième ville du pays.
Ces gouvernorats sont réputés instables, notamment ceux du centre-ouest marginalisés économiquement. Les affrontements y ont été particulièrement intenses durant la révolution qui avait débuté en décembre 2010 à Sidi Bouzid avec l'immolation d'un vendeur ambulant excédé par la misère et les brimades policières. Les grèves visent à dénoncer une attaque mardi à Tunis de militants islamistes pro-pouvoir contre le principal syndicat, l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt). Une grève générale fin novembre à Siliana, une ville déshéritée au sud-ouest de Tunis, avait dégénéré en plusieurs jours d'affrontements avec la police, faisant 300 blessés. L'essentiel des institutions publiques et privées des quatre régions étaient fermées jeudi matin, ont constaté les journalistes de l'AFP, et seuls quelques boutiques et cafés de quartier étaient ouverts. Des centaines de manifestants ont défilé à Sidi Bouzid, scandant des slogans anti-Ennahda, le parti islamiste qui dirige le gouvernement. «Nous réclamons la démission du gouvernement», «Ennahda a vendu la Tunisie», «Vive l'Ugtt, la plus grande force dans le pays», criaient les protestataires. Le même scénario s'est répété à Gafsa où la grève a été suivie à 95%, selon l'Ugtt. Ces actions régionales sont un prélude au débrayage national annoncé par le syndicat pour le 13 décembre afin de dénoncer l'attaque de son siège, alors que les islamistes accusent en retour l'Ugtt d'avoir provoqué les heurts.La Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt), syndicat de gauche né après la révolution, s'est dit jeudi «pleinement solidaire» de l'Ugtt.
Dans une déclaration de son secrétaire général Habib Guiza, la Cgtt (50 000 adhérents) affirme «dénoncer l'ensemble des actes hostiles à l'Ugtt» et condamne leurs auteurs, enjoignant au gouvernement «à respecter les libertés syndicales». Les relations entre l'Ugtt et Ennahda, les deux plus grosses forces du pays, se sont tendues ces dernières semaines avant de se transformer mardi en conflit ouvert. Parallèlement, le ressentiment des Tunisiens à l'égard du pouvoir est alimenté par les espoirs déçus de la révolution face aux difficultés économiques et l'impasse politique dans laquelle le pays est plongé, faute d'un compromis sur la future Constitution.
Dans son histoire, l'Ugtt, qui revendique un demi-million de membres, n'a appelé qu'à deux grèves nationales, l'une en 1978 dont la répression a fait des dizaines de morts, et une autre, le 12 janvier 2011, deux jours avant la chute du régime de Ben Ali. Dans un communiqué publié jeudi, le cabinet du Premier ministre «appelle tous les fonctionnaires dans tous les établissements (...) à reprendre le travail» et il a exhorté toutes les organisations tunisiennes «à prôner (...) un discours apaisant pour dépasser les difficultés». Mercredi, le puissant chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, avait vivement critiqué l'Ugtt en la qualifiant «d'opposition radicale» et dénoncé ses appels à la grève aux «motivations politiques et non sociales».
Les conflits sociaux, manifestations violentes et crises politiques s'intensifient à l'approche du deuxième anniversaire de la révolution. A chaque flambée de violences, Ennahda et l'opposition s'accusent mutuellement d'oeuvrer en faveur des forces «contre-révolutionnaires».

jeudi 6 décembre 2012

Fête des Lumières.

Lyon s'illumine:

 
Du jeudi 6 au dimanche 9 décembre 2012:
Durant 4 soirées d’exception, designers, plasticiens, architectes, vidéastes, éclairagistes s’emparent de la Ville et la transforment en un théâtre unique au monde. Ces créations investiront les édifices, les places, les fleuves et les collines de la ville, l’occasion de redécouvrir la ville et son architecture au cours d’une ballade urbaine magique. Près 3 millions de visiteurs français et étrangers attendus.
Pour cette 14ème édition, les oeuvres racontent l’histoire, les usages et les représentations de la lumière, jouent avec ses formes, la subliment. Plus de 70 spectacles ou objets lumière sont actuellement en préparation pour la réalisation de scénographies tour à tour intimistes, grandioses ou interactives. Vitrine exceptionnelle de la création contemporaine dans le domaine de la mise en lumière éphémère, la Fête des Lumières révèle chaque année les créations de personnalités internationalement reconnues et de jeunes talents qui gagnent leurs premiers galons.

mercredi 5 décembre 2012

UGTT vs Ennahda

La révolution n'est pas terminée!

 
L'Union générale tunisienne de Travail (UGTT) a décidé mercredi de boycotter tout débat télévisé ou radiophonique auquel participeraient des membres du mouvement Ennahdha (parti islamiste majoritaire au pouvoir), a annoncé à la presse le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Hfaiedh Hfaiedh.
Le responsable de la centrale ouvrière tunisienne n'a pas également nié l'intention de l'UGTT de s'engager dans une grève générale faisant savoir que les unions régionales de l'UGTT à Sidi Bouzid (centre-ouest), Gafsa (sud-ouest) et Siliana (nord-ouest) ont déjà pris la décision d'observer jeudi une grève qui pourrait être suivie par la région de Sfax (deuxième ville industrielle après Tunis). Ces décisions surviennent en réaction sur l'attaque mardi contre le siège de l'UGTT à Tunis par des groupes identifiés en tant que pro-gouvernementaux faisant une dizaine de blessés parmi les militants de l'UGTT. D'un autre côté, l'UGTT et toute la Tunisie célèbre aujourd'hui la commémoration du 60e anniversaire de l'assassinat de Farhat Hached, l'un des leaders du mouvement syndicaliste tunisien et l'un des principaux chefs du mouvement national tunisien assassiné par une organisation armée favorable à la présence française en Tunisie (à l'époque de l'avant-indépendance). Le chef d'Etat Mohamed Moncef Marzouki, le chef du gouvernement Hamadi Jebali et le président de la Constituante Mustapha Ben Jaafar ont rendu visite mercredi matin au mausolée de la Kasbah (pas loin du siège du gouvernement à Tunis) pour commémorer l'assassinat de Farhat Hached, a constaté le correspondant de l'agence de presse Xinhua. Marquée entre autres par la présence du ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi et le chef d'état-major des trois armées tunisiennes Rachid Ammar, la cérémonie officielle organisée à cette occasion a été également boycotté par la direction centrale de l'UGTT comme par la famille de Farhat Hached. Les responsables de l'UGTT ont préféré rendre hommage à leur leader en rendant visite aujourd'hui à son domicile accompagnés de certains leaders de partis politiques et députés de l'opposition.

lundi 3 décembre 2012

Chokri Belaid défie le Gouvernement Tunisien!


 
De retour d'une visite au Maroc, un des leaders du Front populaire, Chokri Belaïd, a été accueilli à l'aéroport de Tunis-Carthage, dimanche 2 décembre 2012, par une foule de militants du "Front populaire" en présence de Hamma Hammami, selon une vidéo de Tunisie Numérique.

Chokri Belaïd, qui s'est vu accusé par le gouvernement d'être derrière les troubles de Siliana, a répondu à ces accusations lors d'une allocution improvisée à l'aéroport. "Le Front populaire dérange ce gouvernement car il a décidé de se mettre aux côtés du peuple et de le soutenir, partout sur le territoire ", a-t-il déclaré sur un ton ferme.

Qualifiant le gouvernement d'être celui "de la honte", de "l'oppression" ou encore d'être soumis au Qatar, M. Belaïd a affirmé que "ceux qui ont décidé de tirer sur le peuple sont des criminels". Il a ajouté avoir l'intention de les poursuivre en justice. Il a également déclaré : "la victime s'est transformée en tortionnaire. Quand Ali Laârayedh prétend que ceux qui ont tiré étaient en droit de le faire, cela nous rappelle bien les justifications de l'ancien régime par rapport aux tirs contre nos martyrs".

Répondant aux accusations faites à son encontre, il a déclaré : "On nous accuse des troubles à Siliana comme on nous a déjà accusés d’être les responsables des protestations populaires ailleurs. Or, c'est un honneur pour nous que de nous positionner du côté du peuple et de ses revendications".
Sur un ton encore plus menaçant, il a scandé: "Il s'agit là d'une bataille parmi tant d'autres. Ce gouvernement ne nous fait pas peur. Il est trop faible pour nous impressionner et, après Siliana, le peuple se révoltera ailleurs, partout dans notre pays. Nous serons une épine dans le pied de ce gouvernement et tant que nous resterons solidaires, à l'unisson, nous ne serons vaincus par quiconque".