Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

mardi 24 décembre 2013

Engagez-vous!


Bientot 2014!


Je vous souhaite a tous de bonnes fetes de fin d'annee!
Une pensee pour ceux qui ont faim, ceux qui ont froid, ceux malade, ceux sans toits, ceux sans proches, aux chretiens de Palestine prives de la Messe de Noel, a tous les peuples opprimes...
Ouvrons nos portes et nos coeurs pour construire un Monde meilleur, un Monde en Paix.

mercredi 7 août 2013

إنشاء الله عيدكم مبروك

En cette fin de Ramadan, je vous souhaite tous mes vœux de bonheur, de santé, d'amour et de prospérité!
 

jeudi 1 août 2013

Des députés tunisiens démissionnent sans démissionner?


Vive Uni-T, vive le pluralisme!

Non à la bipolarisation politique en Tunisie !



La Tunisie a connu sa première élection libre et démocratique. Déjà, les heurts commencent entre ceux qui ont formé le nouveau gouvernement et les «autres».

J’écris ce texte en tant que militant se considérant comme progressiste. Comme acteur de la société civile tunisienne en France, animateur de l’association Uni*T, et membre de l’Instance régionale indépendante des élections (Irie) sur le territoire France 1. Je tiens à m’exprimer ici, car la situation dans mon pays d’origine m’inquiète. La radicalisation de part et d’autre n’augure rien de bon, quand l’invective remplace le dialogue.

Revanche de l’Histoire et retour du refoulé 

Je pense qu’au départ, il s’agit d’un énorme malentendu. Malentendu ou défaut d’analyse. Mes amis de gauche font du parti Ennahdha leur ennemi numéro un.
A mon avis, c’est là qu’est l’erreur fondamentale. Ennahda n’est pas l’ennemi numéro un. L’ennemi numéro un, s’il devait en avoir, serait formé par les partisans de l’ancien régime, les acteurs à la tentation autoritaire. Ces personnes qui attendent, tapies dans l’ombre, l’échec de l’expérience démocratique tunisienne, pour mieux revenir et vendre leurs projets de stabilité et de normalisation sécuritaire.
Ennahdha est un parti islamiste comparable ni au Pjd marocain, ni au Msp algérien, ni aux Frères musulmans d’Egypte. Non. Pour nous, Ennahdha est la preuve vivante de la caution sécuritaire par la gauche tunisienne. Il est la preuve vivante de la volonté de dés-islamiser la Tunisie par Ben Ali. Ce parti a subi la plus féroce des répressions, au vu et au su de tous ; et ses militants en portent, encore aujourd’hui, les séquelles sur leurs corps.
Dans sa volonté de prolonger l’héritage moderniste de Bourguiba, Ben Ali a combattu Ennahdha, qu’il considérait comme le symbole de l’islam politique. Le voile fut interdit dans les établissements scolaires (certes depuis 1982) et les administrations. Celles qui le portaient furent harcelées par les services de sécurité. Le port de la barbe fut proscrit et aboutit, lui aussi, à une répression. Les fidèles des mosquées furent eux aussi victimes du harcèlement policier.
Sous couvert de lutter contre l’islamisme, Ben Ali a mené une attaque de fond contre les symboles de religiosité. Et ça, les Tunisiens le savent. Qu’ils soient d’Ennahdha ou pas, une grande part des Tunisiens, musulmans «pratiquants», ont subi des attaques dans leur foi. Beaucoup d’entre eux aujourd’hui ont voté Ennahdha, bien que ce parti n’ait aucun lien avec eux. Il s’agit d’une revanche de l’Histoire, une forme de retour du refoulé, en lien avec la question identitaire tunisienne.

Ne pas insulter les électeurs 

Ennahdha, par son retour dans la sphère publique, met mal à l’aise une partie de la gauche tunisienne, qui, dans sa grande majorité, a cautionné le régime de Ben Ali, en lui donnant du contenu idéologique et en lui facilitant la répression des islamistes.
Si, formellement, gauche et islamiste ont su s’allier dans le cadre de la défense de la démocratie lors de la rédaction du manifeste du 18-Octobre, il n’en demeure pas moins un profond malaise de la gauche vis-à-vis d’eux.
Un exemple parmi cent, les militants de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh) et d’Ennahdha de l’époque se souviennent d’un Khemais Chammari, dirigeant de la Ligue, répondant à des femmes de militants d’Ennahdha venant se plaindre d’exactions contre leurs enfants, par des gestes obscènes, touchant à la pudeur et à l’intimité et menaçant de contacter la police…
L’existence d’Ennahda en tant qu’acteur politique est le symbole vivant de la compromission de la gauche avec Ben Ali, sous couvert de modernisme et de lutte contre le fanatisme.
Ces éléments sont à prendre en compte dans l’analyse du succès d’Ennahdha auprès du peuple tunisien. Faire l’économie de cette réflexion, c’est agir hors sol. C’est appliquer une grille de lecture classique à un parti qui n’a rien de classique, c’est insulter les électeurs et leur projet de société comme l’appareil sécuritaire Benaliste avait coutume de les insulter.
En tant que militant de gauche, membre de l’Irie France 1, j’ai à cœur d’avoir une approche nuancée de la chose publique. J’estime que si l’on peut, légitimement, ne pas adhérer à un projet de société conservateur et économiquement libéral, il y a toutefois quelques limites auxquelles il faut s’astreindre à :
  1. ne pas insulter le peuple tunisien en le traitant d’analphabète, comme certains l’on fait ;
  2. ne pas insulter l’identité tunisienne, comme l’ont fait les dictateurs Ben Ali et Bourguiba ;
  3. ne pas user de la violence physique dans une logique d’éradication.

La dangereuse logique du «Eux» et «Nous»

Hors de ces trois limites, on peut clairement ne pas adhérer aux propos de Souad Abderrahim [membre de la Constituante élue sur une liste d’Ennahdha, Ndlr] et se battre pour «l’émancipation des femmes», pour le droit de choisir, le droit de disposer de son corps. Mais on peut défendre ces principes sans attaquer le peuple tunisien, ni faire montre de mépris à son égard. On peut attaquer Souad Abderrahim sans servir d’idéologue aux bras qui l’ont agressée devant le Palais du Bardo. Jouer à cela, c’est jeter les graines d’une guerre civile en Tunisie.
Quel sens cela a-t-il eu de manifester jour après jour au Bardo ? Alors que le peuple a tranché et qu’une majorité sortie des urnes s’est construite en Tunisie, pourquoi certains tentent-ils de jouer aux apprentis putschistes ? Encore une fois, cela n’est pas sain, pour la construction d’un processus démocratique.
La société tunisienne est diverse. La fin de la dictature a vu l’émergence de nombreuses tendances ou courants idéologiques. Certains sont porteurs d’un projet d’émancipation, d’autres sont plus réactionnaires, certains sont démocrates, d’autres refusent d’utiliser ce mot.
La Tunisie démocratique est ainsi faite. Pluraliste. Bien entendu, chacun peut se positionner comme il l’entend. Mais stigmatiser la tendance salafiste comme le font certains, en utilisant les termes «extrémiste» et «obscurantiste», vocable préféré de la logorrhée Benaliste, a quelque chose de troublant.
Bien entendu que le salafisme n’est pas porteur d’un projet viable pour la Tunisie, mais n’est-ce pas lui faire de la publicité que de l’attaquer de cette façon ? Ne renforce-t-on pas leur logique du «Eux» et «Nous» ? N’alimentons-nous pas leurs pires fantasmes sur la gauche tunisienne ?
A moins que cela soit plus pernicieux de la part de cette gauche qui les attaque. En attaquant les salafistes, ne cherche-t-elle pas à radicaliser une situation politique déjà tendue ? Cherche-t-elle la confrontation avec eux, afin de pouvoir crier haut que les salafistes font preuve de violence ? A moins que ces attaques servent à ne pas citer nommément Ennahdha, et à les attaquer sur leurs flancs ?
La radicalité, d’où qu’elle vienne, n’a pas d’avenir dans la Tunisie démocratique. Et, hors des slogans de «tolérance, extrémisme», le vivre ensemble se construit pas après pas. Dans le respect des différences, dans la croyance au dialogue et à la pédagogie.
* Wajdi Liman est président de l’association Uni*T (Union pour la Tunisie).

Reproduire ce qui se passe en Egypte? Quand la gauche tunisienne s'enfonce!

L’instance qui remplacera le gouvernement, la présidence et l’ANC

«Le pouvoir transitionnel et ses trois composantes, à savoir la présidence, le gouvernement et l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), devront être remplacés par une Haute instance de salut national. Celle-ci aura pour mission de parachever la rédaction de la Constitution et de former un gouvernement de salut national présidé par une personnalité indépendante bénéficiant de la confiance de la société civile et des partis démocrates».
Telle est la la position que le porte-parole du Front populaire, M. Hamma Hammami a défendue ce dimanche 28 juillet, lors d’une réunion tenue au siège du parti de Travailleurs, à laquelle ont également participé l’Union pour la Tunisie (UPT), ainsi que des représentants et des associations de la société civile comme l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, et l’Union des Diplômés Chômeurs.
M. Hammami a indiqué que le gouvernement de salut national devrait être constitué par un nombre limité de volontaires, appelés à travailler pendant une durée de 6 à 8 mois et assurer un climat propice à l’organisation d’élections. A noter que le leader de la gauche tunisienne, n’a pas exclu que M. Rachid Ammar, le chef d’Etat-Major Interarmes démissionnaire, et M. Abdelkrim Zebidi, ex-ministre de la Défense, en fassent partie.
Le leader du Front populaire a également affirmé qu’il a été décidé de poursuivre le sit-in au Bardo, devant l’Assemblée nationale constituante jusqu’à «la chute du pouvoir transitionnel encore en place». Selon M. Hamma Hammami, la Troïka et ses trois composantes partisanes s’est révélée «complètement déconnectée des besoins du peuple et de ses revendications sociales». Ce qui a, selon lui, «signé son échec et accéléré sa déliquescence».

Gouvernement tunisien et opposition responsable de ce climat de haine!

Deuil national après la mort de soldats tunisiens au mont Chaambi

Le président tunisien a décrété trois jours de deuil national après la mort de huit soldats, abattus par un groupe d'hommes armés au mont Chaambi, près de la frontière avec l'Algérie.
Le président tunisien Moncef Marzouki a décrété trois jours de deuil national après la mort de huit militaires tunisiens, lundi, lors d'échanges de tirs avec un groupe "terroriste" dans une zone proche de l'Algérie où l'armée tente depuis des mois de neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda.

Il a également appelé à également lancé un appel à l'union nationale. "Nous sommes entrés dans une période de terrorisme. Nous allons traverser une période difficile mais nous la surmonterons. J'appelle tous les responsables politiques, en ce moment historique, à se dresser pour la nation et à s'unir", a-t-il déclaré.
La télévision a, en outre, annulé ses programmes habituels et diffusé des versets du coran et des chants patriotiques.
L'attaque, la plus grave contre les forces tunisiennes depuis la révolution de 2011, s'est produite dans le secteur du djebel Chambi, massif montagneux qui culmine à plus de 1 500 mètres et où l'armée est aux prises avec des islamistes armés depuis décembre dernier. "Il s'agit de membres d'une unité d'élite", a indiqué la télévision d'État Wataniya 1 lors de son journal du soir, sans plus de précisions sur les circonstances des affrontements.
Des sources militaires et médicales ont indiqué à l'AFP que plusieurs victimes avaient été égorgées. La télévision d'État a diffusé des images des corps mutiliés des victimes.
Chasse à l’homme au mont Chaambi
Le mont Chaambi fait l'objet d'une chasse à l'homme depuis la mort par balles d'un gendarme en décembre 2012. Le ratissage de cette zone par l'armée a redoublé au printemps, après que plusieurs soldats ont été blessés et tués par des engins explosifs cachés dans cette région.
Le gouvernement a reconnu qu'un groupe armé lié à Al-Qaïda, composé de plusieurs dizaines d'hommes, était actif dans la région. Certains de ces combattants sont des vétérans de la guerre au Mali.
La mort de ces militaires intervient alors que la Tunisie est profondément déstabilisée par une nouvelle crise politique provoquée par l'assassinat d'un opposant la semaine dernière, le deuxième depuis février.
L'opposition réclame le départ du gouvernement et organise chaque soir des manifestations à Tunis notamment. Le Premier ministre Ali Larayedh, issu du parti islamiste Ennahda, a rejeté cette revendication dans un discours très ferme, tout en promettant des élections le 17 décembre prochain.

Le Mossad s’active dans le Maghreb….La Tunisie dans la ligne de mire d’"Israël".

Comme Hamma Hammami (porte-parole du Front Populaire), M.Abdel Raouf el-Eyadi, président du mouvement Wafa’(Fidelité), dissident du parti "le congrès pour la République" (parti du président Marzouki), avait fait exploser un scandale, en déc...larant que "le Mossad avait intensifié ses activités en Tunisie après la révolution, sous la couverture d’organisations européennes et américaines qui prétendent avoir des activités caritatives, humanitaires et culturelles".
 
Le Mossad s’active dans le Maghreb….La Tunisie dans la ligne de mire d’"Israël" ... Depuis quelque temps, la région du Maghreb n’était pas une priorité pour les services de renseignement de l’ennemi sioniste.

 Mais les récents développements ont révélé l’accroissement des activités du Mossad sur la scène du Maghreb, à l’issue notamment du "printemps arabe".

Ce qui a lieu dans cette région est-il dû aux répercussions des révolutions populaires et des craintes suscitées chez l’entité sioniste ? Ou bien les tempêtes de changement ont levé le voile qui couvrait les activités d’espionnage israéliennes déjà en cours ?

Les pays du Maghreb Arabe témoignent depuis des mois d’affaires et de scandales qui révèlent la présence de réseaux secrets opérant pour le compte du Mossad israélien.

 Le premier scandale fut avec le démantèlement, au début de l’année 2012, d’un groupe d’espions à la solde de l’entité sioniste, en Mauritanie.

 En Algérie, les regards ont été braqués sur les activités du Mossad, après que les quotidiens locaux ont publié des rapports établis par les services de renseignement de l’ennemi, qui classent l’Algérie au sein "d’un nouvel axe du mal", aux côtés de la Syrie et de l’Iran.


Il s’est avéré ensuite que le rapport publié était falsifié et qu’une main mystérieuse était à l’origine de sa publication.

Le Maroc pour sa part, a été la scène des complots du Mossad, qui ont atteint même des conseillers du monarque.

Un scandale a frappé la Tunisie durant la semaine dernière. Un scandale qui a divulgué des informations sur des larges réseaux du Mossad, comprenant des centres d’espionnage basés en Tunisie et collectant les informations sur toute la région du Maghreb.

M.Abdel Raouf el-Eyadi, président du mouvement Wafa’(Fidelité), dissident du parti "le congrès pour la République" (parti du président Marzouki), avait fait exploser un scandale, en déclarant que "le Mossad avait intensifié ses activités en Tunisie après la révolution, sous la couverture d’organisations européennes et américaines qui prétendent avoir des activités caritatives, humanitaires et culturelles".

Le leader du "parti communiste des ouvriers", Hamma el-Hamami, avait pour sa part lancé un avertissement similaire sur "les réseaux de renseignements israéliens actifs en Tunisie de l’après révolution, profitant du chaos qui a sévi dans le pays, à la suite de la fuite de Zein El-Abedin Ben Ali".

Les informations divulguées par les deux personnalités précitées, ont été conformes avec un rapport publié récemment par "le centre Jafapour les études et les recherches", sur les activités du Mossad dans la région du Maghreb.

Ce rapport a indiqué que la concentration des activités du Mossad sur la scène maghrébine, en Tunisie, a débuté avec la sortie de la résistance palestinienne de Beyrouth et l’établissement de l’OLP en Tunisie, en 1982. Cet intérêt accordé à la Tunisie a reflué après les accords d’Oslo, pour qu’il soit relancé après la révolution tunisienne.

Le rapport a dévoilé que le rapprochement israélo-tunisien après Oslo, fut traduit publiquement par l’ouverture du "bureau de coopération économique israélien" en 1996.

 L’accord sur l’ouverture du bureau a renfermé une clause secrète sur "la mise en place d’un système de coopération entre la Tunisie et le Mossad, dirigé par Shalom Cohen qui est un tunisien juif ayant travaillé dans le département de l’Afrique du Nord au sein du Mossad et ayant présidé dans la même année le bureau du suivi des intérêts israéliens en Tunisie".

 Selon le rapport, Cohen a construit un réseau du Mossad dans la capitale tunisienne, sous la couverture de ses activités diplomatiques prétendues. Un réseau ayant des branches dans les villes de Sousse et de Djerba.

Les informations publiées par le Centre Jafa, sont conformes à celles révélées par Abdel Raouf el-Eyadi, qui a indiqué que ses informations sont tirées de documents et de rapports élaborés par une grande source sécuritaire tunisienne, notamment en ce qui concerne la surveillance du réseau secret du Mossad qui regroupe environ 300 espions, répartis dans trois centres d’espionnage.

Le premier est situé dans la capitale tunisienne, et est dirigé par une personne nommée Nehman Jelbouag, dont les activités sont axées sur l’Algérie. Ce centre collecte des renseignements, surveille des cibles et recrute les espions.

Le second centre est situé dans la ville Sousse et dirigé par DoronBier, dont les efforts sont concentrés sur la Tunisie. 

La mission de ce dernier est de surveiller ce qui reste des activités palestiniennes en Tunisie, des mouvements islamiques salafistes et des groupes opposants et hostiles à la paix avec Israël.

Le troisième centre est situé dans l’ile Djerba et dirigé par Nourit Tsour.

Ce centre concentre ses activités d’espionnage sur la Lybie. Il œuvre de même pour la protection de la communauté juive de Tunisie, principalement habitant à Djerba.

Il s’intéresse en outre à la collecte des informations sur les vestiges des juifs en Tunisie, en Algérie et en Lybie.

En dépit du tollé suscité par la divulgation de ces réseaux, les autorités officielles tunisiennes ont observé un mutisme total et n’ont pris aucune mesure.

Dans un discours publié par le quotidien tunisien (Al-Maghreb), le ministre de l’Intérieur Ali el-Arid, a indiqué que les "déclarations sur la présence de 300 espions du Mossad en Tunisie, opérant sous la couverture d’associations culturelles et d’agences de voyage, sont fausses et irresponsables, car elles perturbent le travail des services de sécurité, s’efforçant jour et nuit de protéger la Tunisie.

 Il faut que chaque personne disposant d’informations sur cette affaire, contacte les services de sécurité pour y enquêter".

Mais les activistes tunisiens hostiles à la normalisation des relations avec l’ennemi, ont considéré que les déclarations du ministre, sceptiques quant à la présence de réseaux du Mossad en Tunisie, s’opposent aux informations diffusées par la chaine télévisée israélienne officielle, dans les premiers jours de la révolution tunisienne.

 La télévision israélienne avait vanté "une opération qualitative du Mossad, effectuée sous la couverture de compagnies européennes.

Une opération qui a rapatrié un groupe d’Israéliens en visite à Djerba, où se trouve la plus ancienne synagogue juive au monde. La synagogue Alghriba à Djerba, est le lieu de pèlerinage pour de milliers de juifs des quatre coins du monde".

Cette annonce a suscité l’étonnement et la suspicion des Tunisiens, car le pèlerinage des juifs à la synagogue de Djerba devait avoir lieu dans le mois de mai et non de janvier, coïncidant avec le début de la révolution tunisienne

Les activistes tunisiens ont rappelé que "les activités et les crimes du Mossad ne sont point nouveaux en Tunisie.

Les avions de chasse israéliens avaient pilonné la banlieue Hammam el-Chatt dans l’automne de 1985, où furent ciblés les bureaux de Yasser Arafat.

Un pilonnage qui a fait plusieurs martyrs tunisiens et palestiniens. Le Mossad avait de même exécuté plusieurs assassinats en Tunisie, dont l’assassinat du planificateur de la première Intifada palestinienne, le martyr Abou Jihad, en 1988".

Après la signature de l’accord d’Oslo, les courants nationalistes et gauchistes et les associations hostiles à la normalisation en Tunisie, ont accusé le dictateur déchu de Carthage de "faciliter les missions du Mossad en Tunisie", comme l’a montré un documentaire intitulé "l’Etat de corruption", diffusé par la télévision après la révolution. 

Le documentaire a rappelé que Ben Ali a joué un rôle essentiel dans les préparatifs de l’accord d’Oslo, en "rapprochant les points de vue entre Israéliens et Palestiniens".

 Il a ensuite pris l’initiative d’ouvrir "un bureau de coopération économique en Tunisie". Ce bureau a entamé ses activités par des contacts avec des intellectuels et des journalistes tunisiens afin de les entrainer dans des activités de normalisation des relations avec l’ennemi.

 Mais la majorité de ces personnes ont refusé toute communication avec l’entité usurpatrice. Le bureau a été plus tard fermé sous les pressions populaires, lors de l’offensive lancée contre les régions de l’autorité palestinienne et du blocus imposé sur le siège du président palestinien défunt Yasser Arafat à Ramallah.

Les mises en garde lancées dernièrement par el-Eyadi et el-Hamami, sont fondées sur des informations et des présomptions confirmées par le militant pour le droit, Ahmad Kehlawi, président de "l’association tunisienne pour la lutte contre la normalisation et pour l’appui de la résistance arabe".

M. Kehlawi a indiqué dans une interview avec Al-Akhbar, qu’un nombre "d’associations étrangères actives en Tunisie après la révolution, tel Freedom House, jouent un grand rôle dans la propagation de la culture de normalisation avec Israël, sous la couverture des activités humanitaires".

Il a dans le même contexte révélé que l’institution "Amideast", qui enseigne la langue anglaise sous la supervision de l’ambassade des États Unis, exhorte les étudiants tunisiens à rejeter l’hostilité à l’égard d’Israël. 

Cette institution promeut des programmes qui semblent appeler à la paix entre les peuples et au dialogue entre les cultures, mais leur objectif principal étant d’ancrer la normalisation".

M.Kehlawi a ajouté: "Israël a perdu un allié puissant et stratégique avec la chute de Ben Ali".
Il a précisé que plusieurs responsables sionistes expriment ce fait explicitement, dont Benjamin Netanyahu et Silvan Shalom, originaire de Tunisie (Né à Kabes) et qui a été reçu par Ben Ali en 2005 durant la tenue du sommet mondial des sociétés de l’informatique.

Une rencontre que les médias tunisiens avaient alors dissimulée.

M.Kehlawi a estimé que les récentes informations divulguées sur les activités du Mossad en Tunisie, sont un motif supplémentaire pour pousser le Conseil Constitutif à approuver l’article 27 du projet de la nouvelle Constitution tunisienne, concernant la pénalisation de la normalisation et la poursuite en justice de tous ceux qui collaborent avec l’entité sioniste.

Il a ajouté que le mouvement "El-Nahda" a refusé d’approuver l’article précité, sous un prétexte démagogique, selon lequel "la Constitution tunisienne vivra plus longtemps que l’Etat d’Israël qui disparaitra inévitablement!!"

La majorité des activistes tunisiens luttant contre la normalisation, estiment que la véritable raison de l’atermoiement du mouvement El-Nahda de l’approbation de l’incrimination de la normalisation, est due aux "pressions américaines exercées sur la troïka au pouvoir et précisément sur le mouvement, afin de l’empêcher d’approuver l’article 27, introduit dans le brouillon de la nouvelle Constitution par les associations de lutte contre la normalisation".

Le suivi israélien

Les autorités sécuritaires et politiques israéliennes ont suivi minutieusement les évènements de Tunisie après la chute de Ben Ali.

Le vice Premier ministre israélien, originaire de Tunisie, fut le premier à se prononcer en public. Il a souhaité "de voir la modération maintenue dans ce pays après la destitution de Ben Ali", espérant que "la communauté internationale interdit aux parties islamistes de contrôler ce pays".

Shalom a estimé que le danger réside dans "le débordement du modèle tunisien sur d’autres pays au voisinage des territoires palestiniens occupés ; un fait qui affectera directement Israël et ses intérêts".

Les déclarations de Shalom étaient plus explicites de celles du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a signalé lors de l’ouverture de la réunion hebdomadaire de son gouvernement, dimanche dernier, que "les évènements de Tunisie sont un exemple qui confirme la présence d’Israël dans une région instable".

Il a précisé qu’"à la lumière de ces développements, il fallait se concentrer sur les questions de sécurité dans tout accord que nous concluons’’.

vendredi 26 juillet 2013

A qui profite le crime?

Comme Chokri Belaid, Mohamed Brahmi etait un homme courageux, engage contre le sionisme et opposant a une alliance avec Nidaa Tounes au sein du Front Populaire! Paix a son ame.



Pour nous rapprocher du criminel, posons la question "a qui profite le crime". Les sionistes sont partout et sont capables de tout. Souviens toi du 11/09/2001! Je n'ai pas changer depuis chokri belaid, j'avais dis la meme chose a l'epoque, un jour la verite eclatera. Bien qu'ennahda est responsable de cette atmosphere mais strategiquement l'assassin est ailleurs. On nous prepare un coup d'Etat en tunisie pour bloquer le processus democratique comme en Egypte. On a vu dans le passe ce dont sont capables les destouriens et rcdistes pour garder le pouvoir! Farhat Hached a ete tue par les siens et Bourguiba n'etait pas innocent dans cette affaire. Je pense que Coluche homme de gauche, n'a pas ete tue par la droite et l'extreme droite. Mitterand est derriere cela...et le suicide de son premier ministre Pierre Beregovoy? Il y a des choses qui nous depassent. En politique, mefies-toi de tes adversaires mais surtout de tes camarades!

mercredi 10 juillet 2013

La famile royale, ennemi de l'islam et de la démocratie?

L’Arabie saoudite promet 5 milliards de dollars d'aide à l'Égypte.     

L’Arabie saoudite promet 5 milliards de dollars d'aide à l'Égypte                  

Six jours après la destitution de Mohamed Morsi, l’Arabie saoudite a annoncé ce mardi qu’elle allait soutenir l’économie de l'Égypte, instable depuis la révolution de 2011, en faisant un don de 5 milliards de dollars.         

 
L'Arabie saoudite a annoncé, mardi 9 juillet, l'octroi d'une aide de 5 milliards de dollars à l'Égypte pour soutenir l'économie du pays, six jours après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi.
Selon l'agence officielle Spa, l'aide, décidée par le roi Abdallah, consiste en un dépôt, sans intérêt, de deux milliards de dollars à la Banque centrale d'Égypte, un don d'un milliard de dollars et l'équivalent de deux milliards en produits pétroliers et gazier. Le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, cité par l'agence Spa, a précisé que l'aide de Ryad était destinée à "soutenir l'économie de l'Égypte face aux défis que rencontre ce pays".
Favorable à la destitution de Morsi, le monarque saoudien Abdallah a été le premier chef d'État étranger à féliciter le président par intérim Adly Mansour, quelques heures après sa nomination.
Les Émirats arabes unis également "aux côtés de l'Égypte"
Plus tôt dans la journée, les Émirats arabes unis s’étaient déjà engagés à apporter une assistance financière de 3 milliards de dollars au pays : une aide d'1 milliard de dollars et un prêt sans intérêt de deux milliards aux nouveaux dirigeants égyptiens. L’aide totale apportée à l’Égypte s’élève donc à 8 milliards de dollars.
"Les Émirats sont convaincus que le peuple égyptien aura la capacité de surmonter la passe difficile qu'il traverse et relever les défis", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale des Émirats, cheikh Hazaa ben Zayed Al-Nahyane, en déplacement au Caire. "Les Émirats se tiennent aux côtés de l'Égypte et de son peuple en ce moment crucial de leur histoire", a-t-il ajouté.
L'Égypte est plongée dans un marasme économique et financier aggravé par l'instabilité politique qui prévaut dans le pays depuis la chute d'Hosni Moubarak en février 2011.

mardi 9 juillet 2013

Baradei Vice-Président et la démocratie?

Mohamed El-Baradei, sauveur de l’Egypte ou agent de l’Occident ?

 
 
Sa nomination comme premier ministre égyptien a d’abord été annoncée samedi, puis démentie pendant que se poursuivent d’intenses tractations de coulisse. Mais Mohamed El-Baradei est incontestablement l’un des hommes-clé de cette « deuxième révolution » aux allures de coup d’Etat militaire, qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi.
C’est une deuxième chance pour l’ancien Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire (AIEA), prix Nobel de la paix 2005, âgé de 71 ans, qui avait pu croire son heure arrivée après le départ d’Hosni Moubarak, en février 2011, lorsqu’il espérait fédérer les opposants non-islamistes. Il dut toutefois renoncer à se présenter à l’élection présidentielle, remportée par le représentant des Frères musulmans, Mohamed Morsi.
Ces derniers jours, il a été adoubé par l’opposition pour la représenter, et en particulier par le mouvement Tamarrod (« rebelle ») à l’origine des manifestations de masse du 30 juin, et est le choix numéro un du président par intérim nommé par l’armée, Adly Mansour.

Trop « cosmopolite » et « laïc »

Mais Mohamed El-Baradei, issu d’une famille d’avocats déjà opposée à l’autoritarisme dans sa version nassérienne, s’est acquis de solides inimitiés du côté des islamistes, en particulier salafistes, qui voient en lui un « cosmopolite », trop laïc pour être honnête et surtout pour ne pas être un agent de l’Occident et de ses valeurs.
Le site de RFI rappelait les accusations dont il a fait l’objet :
« Le Prix Nobel de la paix avait été accusé d’être un “ laïc extrémiste ”. Une campagne de dénigrement avait même eu lieu sur les médias sociaux montrant la fille d’El-Baradei en maillot de bain ou l’ancien directeur de l’AIEA à table avec un verre de vin devant lui. »
Un leader salafiste a également souligné que Mohamed El-Baradei était plus connu dans les salons du Caire que dans les campagnes égyptiennes, une manière de rappeler qu’il a passé trois décennies à l’étranger, notamment dans le système des Nations-Unies, pendant que les Egyptiens souffraient de la dictature.
Le prestige dont est auréolé Mohamed El-Baradei sur le plan international n’est en effet que de peu de soutien à l’intérieur de l’Egypte. Il est pourtant basé sur un authentique fait de gloire : s’être opposé à l’administration Bush lorsque celle-ci a voulu légitimer son attaque de l’Irak, en 2003, avec de fausses preuves sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein.
En première ligne sur le front de la vérification, l’AIEA a tenté pendant des mois de batailler avec Washington sur la validité de ses preuves. Sans succès, puisque le rouleau compresseur de l’intervention américaine était en marche.

En Irak : « aidez-nous à vous aider »


Le livre de Mohamed El-Baradei
Dans son livre « The Age of Deception, Nuclear Diplomacy in Treacherous Times » (éd. Picador), Mohamed El-Baradei raconte sa dernière visite à Bagdad, un mois avant le déclenchement de la guerre d’Irak par l’administration américaine.
Accompagné de l’expert onusien Hans Blix, il est invité à dîner par le ministre irakien des Affaires étrangères, auprès de qui il plaide pour la dernière fois : « aidez-nous à vous aider ».
La réponse du ministre de Saddam Hussein est éloquente :
« Soyons francs. D’abord, nous ne pouvons rien vous donner de plus car il n’y a rien à donner. Mais surtout, vous ne pouvez pas nous aider, car cette guerre aura lieu, et ni vous ni moi ne pourrons l’empêcher. Nous le savons tous les deux. Quoi que nous fassions, c’est une affaire entendue ».
Cet épisode lui vaudra de solides inimitiés dans le camp des américains, mais il sera récompensé du prix Nobel de la paix en 2005, au nom de l’AIEA, officiellement pour son travail contre la prolifération nucléaire, mais symboliquement pour avoir dit la vérité quand le mensonge d’Etat était la norme.
Bush parti, le rôle de Mohamed El-Baradei a été réhabilité, y compris à Washington où il est très respecté, et même courtisé. Au point d’apparaître aujourd’hui comme le « choix de Washington » dans l’échiquier politique égyptien, ce dont se défend évidemment Barack Obama.
Mohamed El-Baradei n’a jamais cessé de jeter un oeil vers l’Egypte, même lorsqu’il était dans son bureau cossu de Vienne, où siège l’AIEA. Il a souvent été cité comme alternative possible à Moubarak, mais n’a jamais sauté le pas de l’opposition frontale.

Retour en Egypte

Jusqu’en 2010, lorsqu’il est rentré en Egypte après avoir démissionné de l’AIEA, sans savoir que quelques mois plus tard, le régime de Moubarak s’effondrerait sous les coups de butoir de la rue. A son retour, des dizaines d’étudiants sont venus l’accueillir et lui faire la fête, plaçant en lui des espoirs de modernisation et de libéralisation.
En deux ans et demi de révolution, l’opposition non-islamiste n’a jamais réussi à faire front commun, et a laissé le terrain libre aux Frères musulmans, aux salafistes et à l’armée, les seules forces réellement organisées.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, peut-être temporairement, et c’est autour de ce septuagénaire à la stature internationale incontestée, technocrate autant que politique, que reposent les espoirs de ceux qui souhaitent remettre cette révolution ambigüe sur des rails démocratiques.
C’est beaucoup pour un seul homme, qui doit déjà franchir la première étape d’une nomination dans un contexte violent et confus, dans un pays au bord du chaos.

Le Ramadan, c'est maintenant!

رمضان مبارك

 
 

N'oubliez pas d'offrir un repas pour tous!

 

L'UGTT se tire une balle dans le pied!

L'opposition Tunisienne allant du Front Populaire à Nidaa Tounes savoure la chute de Morsi,
ils souhaitent le même scénario en Tunisie, c'est à dire bloquer le processus démocratique!


Le bureau exécutif de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a félicité le peuple égyptien, dans un communiqué publié ce jeudi 4 juillet 2013, pour avoir imposé sa légitimité et sa volonté grâce à son unité et sa détermination et la clarté de ses revendications, rappelant que c’est le peuple qui donne la légitimité et qui la retire chaque fois que les gouverneurs oublient les acquis de la révolution et leurs promesses électorales. Il a salué, dans ce contexte, l’armée égyptienne et les forces de sécurité qui se sont ralliées pour soutenir la volonté du peuple.

La centrale syndicale note avec soulagement la chute d’un modèle de gouvernance qui a dévié de sa trajectoire, voulant monopoliser la décision et imposer l’exclusion et la sédition, pour servir des intérêts partiaux, oubliant les revendications de la révolution et empruntant le chemin d’une nouvelle dictature. Elle appelle les forces vives de l’Egypte à préserver le caractère pacifique de leur lutte contre la tyrannie et la dictature et à épargner le pays une spirale de violences et le spectre du terrorisme, tout en maintenant l'unité du pays et en éloignant l’armée des interactions politiques.

L’UGTT souligne l’importance de parvenir à un consensus pour la période transitoire pour garantir le processus démocratique et l’accomplissement des objectifs de la révolution de liberté, de développement et d’équité.

dimanche 7 juillet 2013

François Hollande en Tunisie!

A l'occasion de sa visite en Tunisie, le Président de la République Française a rencontré les différents représentants des partis politiques tunisiens. Cette image symbolise l'Alliance pour la Tunisie entre le Front Populaire, Al Massar, Al Joumhouri et Nidaa Tounes! Comment peut-on conjuguer un programme libéral d'un programme protectionniste, comment conjuguer une position antisioniste et une proximité avec les amis d'Israël et surtout comment parler d'écologie avec des hommes d'affaires qui défendent l'extraction du Gaz de Schiste. Vous me répondrez que l'objectif est de faire tomber Ennahda, mais cela ne fait pas un programme cohérent et sincère pour les tunisiens.
Jack Lang, Bertrand Delanoê, Ahmed Barhim, Beji Caid Essebsi, François Hollande, Ahmed Nejib Chebbi, Hamma Hammami...il manque plus que Domnique Strauss Kahn!

jeudi 4 juillet 2013

Coup d'Etat en Egypte contre Morsi!

Ce qui ce passe en Égypte est très grave!!!
Je ne porte pas le Président Morsi dans mon cœur mais merde, il a été élu!!!
Ce qui se réjouissent du coup d’État militaire sont les ennemis de la démocratie...les vrais démocrates et progressistes auraient attendu les urnes pour le destituer.
L’Armée soutenue par les occidentaux a pourtant laissé au pouvoir Moubarak en Égypte, Ben Ali en Tunisie...
Imaginer qu'on sorte François Hollande de l’Élysée par la force.
Cet événement marquera l'histoire et le monde arabo-musulman est humilié une fois de plus. La révolution n'a plus de sens!
Souvenez-vous quand le Fatah d'Arafat voulait la Paix, on l'a tué;
quand le Hamas a gagné les élections on ne l'a pas reconnu;
cette démocratie à géométrie variable va crée de nouveaux conflits afin de mieux diviser les peuples.

mardi 2 juillet 2013

Contre le génocide en Birmanie!

Manifestation contre le massacre des minorités en Birmanie Samedi 06 Juillet 2013 à 14h à Paris 
Parcours de la Manif :
1. Barbès – Rochechouart, Paris
2. Bd de Magenta
3. Place de la République
4. Rue de Turbigo
5. Rue Pierre Lescot
6. Fontaine des Innocents, Paris






LA COMMUNAUTÉ LA "PLUS PERSÉCUTÉE AU MONDE", SELON L'ONU !

Qui sont les Rohingyas ?

Les Rohingyas sont une minorité ethnique de confession musulmane, vivant dans un pays à majorité bouddhiste, dans l’état d’Arakan en Birmanie.
La présence des Rohingyas dans la région de l’Arakan remonte au moins au 7e siècle, bien avant l’arrivée des Rakhines de confession bouddhiste que les historiens situent à partir du 10e siècle.

Des décennies de répression et de discrimination !

Une vraie politique de répression et de déportation a été entreprise à l’encontre des Rohingyas pour les expulser vers les pays limitrophes, depuis les années 1970.

En 1982, une loi relative à la citoyenneté déchoit les Rohingyas de leur nationalité birmane.

Depuis, la junte militaire birmane entreprend un programme d’épuration ethnique et religieuse contre cette communauté, qui se voit injustement accablée de tous côtés : absence de liberté de circulation, travail forcé, règles de mariage injustes, planning familial imposé, restrictions administratives, difficultés d’accès à l’éducation et à la santé, exclusion politique et religieuse, humiliations, mauvais traitements, confiscation des terres et des biens, taxes arbitraires, viols, tortures, exécutions sommaires, etc.

Une nouvelle montée de violences à l’encontre de cette minorité…

Depuis le début du mois de juin, cette minorité est à nouveau victime de violences meurtrières et d’attaques ciblées par des bandes terroristes de bouddhistes extrémistes armées, soutenues par les forces de sécurité et l’armée birmanes et sous l'oeil bienveillant de la junte au Pouvoir. Tout cela, dans le silence le plus total de la classe médiatico-politique internationale.

Dans un rapport paru le 1er août 2012, Human Rights Watch pointe du doigt la situation alarmante de la minorité Rohingya en Birmanie. On estime que "plus de 100 000 personnes en errance et manquant cruellement d'aide alimentaire, d'un abri et de soins médicaux ". Selon Nurul Islam, président de l’Arakan Rohingya National Organization (ARNO), on a recensé ''plus de 1 000 civils Rohingyas morts et plus de 14 villages incendiés, en seulement 10 jours de persécution'' !

Une autre minorité, de confession chrétienne celle-là, dans l’état de Kachin, se fait elle aussi persécuter par la dictature birmane : les Kachins, qui contrairement aux Rohingyas, possèdent un groupe armé rebelle, le Kachin Independence Organization (KIO), et sont par conséquent plus à-même de défendre leur peuple.

Les crimes commis par le régime birman à l’encontre des minorités cachent d’autres raisons nettement moins religieuses, à savoir s’accaparer des richesses des deux états avec la complicité des grandes puissances…

La communauté Rohingya abandonnée à son sort !

Devant l’horreur, les Rohingyas contraints de fuir le pays, se retrouvent refoulés par les gardes-frontières du Bangladesh, qui récemment, a demandé aux ONGs (Organisations Non Gouvernementales) de suspendre les aides aux réfugiés Rohingyas qui réussissent à franchir les frontières.

Devant l’ampleur de la catastrophe humanitaire, une intervention de la communauté internationale s’impose !

La mobilisation se manifeste timidement un peu partout dans le monde, mais malheureusement pas assez pour mettre la pression sur le régime voyou birman, d’où la nécessité de nous rassembler et de réunir nos voix afin de dénoncer cette criante injustice et exiger la cessation de ces atrocités, un accès libre aux victimes pour les organisations humanitaires et la protection de la population Rohingya, et en profiter pour dénoncer le silence assourdissant de nos médias nationaux à ce sujet.

Soyons donc nombreux, et crions fort d’une seule voix : « HALTE AU MASSACRE EN BIRMANIE !!! »

Collectif Halte au Massacre en Birmanie

dimanche 30 juin 2013

Soirée de Soutien à Weld XV à Paris.

Pas de justice, pas de paix
 2 ans
Ca fait un peu plus de 2 ans que le dictateur Ben Ali a fuit la Tunisie sous la pression de la révolte populaire pour la liberté et la dignité. Malheureusement aujourd’hui 2 ans, c’est aussi et surtout la peine de prison ferme dont a écopé le rappeur tunisien Weld el XV pour sa chanson « Boulissya Kleb » (Les policiers sont des chiens). 2 ans ferme, c’est bien plus qu’aucune condamnation d’un rappeur pour des faits similaires dans un pays démocratique. En comparaison, 2 mois avec sursis est la plus lourde condamnation en France pour « propos outrageants » envers la police de Kool Shen et JoeyStarr (NTM). Mais surtout c’est plus que les 2 ans de prison avec sursis de la seule condamnation d’un responsable sécuritaire dans un procès pour torture depuis la révolution tunisienne.
L’impunité des agents des forces du (dés)ordre
Pour son rap, expression artistique brute d’une réalité vécue dans sa chair lors d’un séjour de 6 mois en prison, Alaa Eddine Yaacoubi (alias Weld el XV) a été condamné pour atteinte aux institutions et à la pudeur. N’est-ce pas les sévices, souvent sexuelles, tortures et meurtres à l’égard des citoyens, commis dans une totale impunité par des agents des force de l’ordre pendant la dictature de Ben Ali qui portent atteinte aux institutions et à la pudeur ? Une police qui n’a d’ailleurs pas changé depuis l’ère de Ben Ali. C’est la même police qui lors des révoltes populaires n’a pas hésité à faire feu sur la population faisant de nombreux morts et blessés. Des martyrs qui aujourd’hui encore n’ont toujours pas obtenu la moindre condamnation d’un agent des forces de l’ordre même symbolique devant les tribunaux. Le 1er Ministre Tunisien, Ali Laarayedh, ne s’en souvient-il pas lui l’opposant politique qui fut torturé lors de ses 10 ans en prison à l’isolement ?

Selon que vous soyez européen ou tunisien….
Devant le parlement européen, ce mercredi 26 juin, le chef du gouvernement Tunisien a justifié ainsi les 2 ans ferme : « Ce rappeur avait appelé clairement à égorger et à immoler les agents de force de l’ordre ». Dans le même temps, il s’est exprimé pour la libération des 3 européennes du mouvement Femen emprisonné en Tunisie pour avoir manifesté seins nus devant le tribunal de Tunis : « Si la justice tunisienne ne les relaxe pas, nous devrions les libérer. Le Président de la République dispose du droit de grâce dans ses compétences. » Des propos en échos à ceux de Laurent Fabius, ministre français des Affaires Étrangères qui déclarait à propos de l’arrestation des 3 sextrémistes (sic) : « La justice est indépendante mais enfin je souhaite qu’elle fasse preuve de clémence ». Ce signal envoyé à la justice tunisienne fut reçu 5 sur 5, puisque ce jeudi 27 juin, les 3 Femen européennes étaient de retour à Paris, libre.
Intransigeant à l’égard d’un jeune rappeur tunisien, Ali Laarayedh se montre ainsi bien accomodant à l’égard d’un mouvement européen qui pourtant ne dissimule pas son mépris des valeurs tunisiennes à coup de « Fuck your morals. » Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que si Alaa Eddine avait été européen plutôt que tunisien, chanteur de variété plutôt que rappeur, il serait lui aussi libre à l’heure qu’il est… Cette injustice nous ne l’acceptons pas plus en Tunisie qu’en France.

Pas de Justice, Pas de Paix
Le verdict du procès en appel de Weld el XV sera connu le 2 juillet. Alors que le chef du gouvernement tunisien ne prétexte pas l’indépendance de la justice pour couvrir la répression policière. Nous ne demandons que justice. Justice pour Weld el XV en obtenant sa liberté. Mais justice aussi pour toutes les victimes de violences policières en Tunisie en obtenant l’application d’une vraie justice transitionnelle qui sanctionne les kleb (chiens), pour reprendre les mots de Weld el XV, tapis dans les recoins du Ministère de l’intérieur. Les militants des quartiers populaires en France ont un slogan fort adressé à l’Etat quand il fait le choix de l’impunité : Pas de justice, pas de paix.

Militants tunisiens de l’immigration et des quartiers populaires :
Bader Lejmi (Uni*T), Nadia Tarhouni (Uni*T), Wajdi Limam (Uni*T), Mohamed Adel Trabelsi (Uni*T), Sayida Ounissi (Femyso), Hamadi Aouina (Etoile Nord Africaine), Abdelaziz Chaambi (CRI / FSQP), Mourad Boudabbouz (militant associatif), Hamza Ould-Mohammed (Président Maison des Potes 42), Jouda Héniche (Nous citoyennes), Nadia Hathroubi-Safsaf (Courrier de l’Atlas), Ouajdi Feki (Maison des Potes Grand Lyon), Lazhar Mendil (Jasmin Tunisie Liberté & Démocratie), Hela Boudabbous (militante associative)

 

mardi 25 juin 2013

Féminisme ≠ FEMEN isme!

Ces Femen qui desservent le féminisme tunisien



Le feuilleton des FEMEN tient en haleine les médias depuis plusieurs semaines, et il n'est pas tout à fait achevé, malgré les condamnations de trois militantes européennes qui se sont dénudées devant le Palais de Justice de Tunis puisque le procès en appel est prévu vendredi 21 Juin (reporté au 26 juin NDLR).
Quel que soit l'issue de l'épisode judiciaire, les FEMEN ont pour mérite d'avoir mis en avant la question essentielle de l'interprétation du féminisme, et de la multitude de ses définitions. Plus que jamais, on peut s'interroger sur le sens de cet ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales, dont les porte-paroles de son expression la plus spectaculaire, souhaitent aller au-delà du terme lui-même et en lui préfèrant néo-féminisme ou sextrémisme.
Des personnalités comme Caroline Fourest, ou Abdelwahab Meddeb soutiennent sans réserve l'action des FEMEN en Tunisie, en omettant dans leurs déclarations près d'un siècle d'histoire. Le féminisme dans le monde musulman n'est pas né avec la création d'une page Facebook, mais il est apparu dès les années vingt en Egypte. En Tunisie, Tahar Haddad, penseur et syndicaliste, diplômé de l'Université islamique de la Zaytouna a défendu au début du XXe siècle la participation des femmes à la vie politique, et c'est sur la base de ses travaux que s'appuiera le mouvement de réforme impulsé par Habib Bourguiba à la suite de l'indépendance.
On peut s'interroger sur l'acharnement des FEMEN sur la Tunisie, en effet, celles-ci s'agitent dans un pays où, en 1957 déjà, un régime juridique équitable a été consacré par le code du statut personnel qui permet aux femmes tunisiennes, par exemple, de divorcer sous des conditions extrêmement avantageuses. Dès le milieu des années soixante, les idées de lutte contre les discriminations à l'emploi et la question de l'égalité de la valeur de travail entre les hommes et les femmes étaient admises.
Evidemment le chemin vers une égalité réelle des droits, et l'amélioration des conditions d'existence des femmes en Tunisie est encore long. Mais c'est aussi le cas de la quasi-totalité des pays du monde. Sans pour autant, que les situations économiques, ou le degré d'avancement technologiques de ces mêmes pays soient un frein aux multiples violences faites aux femmes. Les indicateurs des pays européens ne sont pas bien encourageants, quand on sait qu'en France 1 femme sur 4 est victime de violences conjugales répétées. Mais le cas français n'est pas une exception puisque plus d'un tiers des femmes aux Etats-Unis ont déclarés avoir été victimes de viol, de violence physique, ou de harcèlement par leur partenaire à un moment de leur vie. Et malheureusement dans la triste compétition des violences envers les femmes, tous les pays peuvent figurer au classement.
Mais revenons à celle qui déchaîne les passions, la jeune Amina Souib. En effet de nombreuses femmes, et pas toujours celles auxquelles on s'attend, regrettent qu'en Tunisie cette jeune fille eût été érigée en icône de la lutte des femmes. La majorité des féministes tunisiennes reprochent à Amina de desservir leur cause en associant leurs actions sur le terrain, où elles tissent lentement mais sûrement les liens de confiance avec les femmes qu'elles aident avec de l'activisme spectacle. En effet, et c'est le principal reproche qui est fait au FEMEN en Tunisie, personne n'est capable de dire quel est le véritable objectif des FEMEN.
Les tunisiennes ont bien entendu les leaders du mouvement prétendre utiliser leurs seins comme arme politique, toutefois elles ne perçoivent pas l'idéologie de cette organisation, ni les idées révolutionnaires qu'elles défendent. Les mauvaises langues diront que l'ensemble du discours de ces femmes tient dans les quelques mots inscrit sur leurs torses nus, et qu'il n'y a rien de plus à en tirer. En réalité les FEMEN en Tunisie, sont devenues l'argument de choix de tous ceux qui veulent ridiculiser la cause des femmes.
Enfin, Amina vient rejoindre la longue liste des femmes-chouchous de la presse étrangère, comme Lina Ben Mhani, Aliaa el Mahdy ou Hirsi Ali qui ont toutes été érigées, à un moment donné, comme porte parole officiel de l'ensemble des femmes arabes et africaines. Des femmes entendues, et respectées à l'étranger, mais très souvent dédaignées par leurs propres concitoyens. Et cela non pas parce qu'elles dérangent, mais parce qu'elles contribuent à faire vivre les clichés sur les femmes du Sud en niant totalement le rôle essentiel que ces dernières jouent dans leurs sociétés respectives. Et à quel prix ?

Sage décision...Schiste dégaze!

lundi 24 juin 2013

L'UMPS remis en question!

Elections législatives partielles de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne):
53,76 % des voix pour l'UMP contre 46,24 % pour le FN
-1er constat, les français ont rejeté la politique du Parti Socialiste 
-2ème constat, des électeurs de gauche ont massivement voter Front National

dimanche 23 juin 2013

Ma démission du Front Populaire Tunisien!

J'annonce officiellement quitter la coordination du Front Populaire Tunisien pour deux raisons:
-je refuse de faire la campagne des nostalgiques de Ben Ali dans une Alliance avec Nidaa Tounes.
-mes positions et convictions ont entrainé des menaces phyisques de la part d'autres représentants de la coordination du Front Populaire Rhône Alpes.
Je donnerais bientôt les détails des derniers évenements car je n'abandonne pas le combat pour une Tunisie Libre et démocratique!

samedi 22 juin 2013

Allumez les lumières!


Photo

L'UNESCO parle d'islamophobie!


Questions, mythes et peurs concernant l'Islam et les Communautés Musulmanes dans le contexte de l’égalité

ATTENTION! L'inscription est obligatoire pour assister à l'évènement. Veuillez communiquer vos noms, prénoms et date de naissance par mail à l'adresse: lokman_balkan@hotmail.com

SYMPOSIUM INTERNATIONAL
...
Jeudi, 04 Juillet 2013
UNESCO PARIS
Salle IX
7 Place de Fontenoy
75352 Paris 7

Concept

L'islamophobie, alimentée par les idées rétrogrades du « choc des civilisations » et de l’incompatibilité culturelle par rapport aux valeurs occidentales, s’est propagée avec une constante radicalisation après le 11 septembre, associé dans l'esprit de beaucoup de gens avec le fondamentalisme et même le terrorisme. Une série de débats publics et de mesures législatives à travers l'Europe dans les deux dernières décennies ont favorisé la discrimination et les perceptions erronées qui ont abouti à une polarisation croissante de l'opinion qui ont eu pour effet de rendre les communautés musulmanes encore plus vulnérables face à la discrimination, aux discours et actes haineux et à la violence.

Le sondage IPSOS de Janvier 2013 sur le rôle de la religion en France révèle une image déconcertante sur les attitudes envers l'islam et les communautés musulmanes au sein de la population française. Les trois quarts des personnes interrogées décrivent l'islam comme une religion «intolérante», et la trouve «incompatible» avec les «valeurs de la société française» - un chiffre qui est trois fois plus élevé que celui concernant le judaïsme et près de sept fois plus élevé que pour le christianisme. En outre, plus de la moitié des sondés croient que les musulmans sont des «fondamentalistes» (54%) et imposent leurs valeurs à la société française (80%).

Ces chiffres qui peuvent être retrouvés dans un nombre important de pays européens nous démontrent que les effets de la stigmatisation de l'islam comme étant une religion « intolérante », voire « fondamentaliste » est désormais bien profonde dans les sociétés européennes contemporaines. Les récentes agressions barbares qui ont eu lieu à Boston ou à Londres ont contribués à renforcer cet état d'esprit négatif envers les communautés musulmanes.

Du côté politique, les partis d'extrême-droite ont aujourd’hui fait de l'islam la principale cible de ravitaillement en surfant sur les préjugés contre les musulmans. Dans le cadre des débats publics, l'islam et les communautés musulmanes sont constamment ciblés et présentés comme une menace par les médias populaires et les politiciens. L'accent populiste de la couverture médiatique sur des incidents particuliers (attaques terroristes, les prières de rue, la nourriture halal, les événements au Moyen-Orient et en Afrique) a stéréotypé l'image des musulmans et des communautés musulmanes pour en fin de compte faire exploser la discrimination.

Cette discrimination a eu pour conséquence de légitimer l'intolérance et la haine envers les communautés musulmanes tout en affectant leurs droits fondamentaux. Elle a aussi rendue plus difficile pour les musulmans d'être activement représentés dans la société comme citoyens à part entière, à parler et à faire campagne pour leur droit à la liberté et à la différence, à se sentir égaux et protégés au sein de la société. Selon les récents rapports de l'agence des Droits fondamentaux de l'Union Européenne, de l'ECRI ou du BIDDH, au fur et à mesure que les incidents quotidiens de menaces et d'intimidations se sont propagés et que la stigmatisation et la violence contre les musulmans ont augmentés, l'opinion publique est devenue de plus en plus méfiante et hostile à l'égard d'une image stéréotypée de l'Islam. Les postures de certains politiciens traditionnels qui ont puisés dans les médias la rhétorique incendiaire anti-musulmane pour des raisons électoralistes ont alimentés la stigmatisation par la société majoritaire des millions de musulmans vivant en Europe qui furent largement perçus comme une source d'insécurité et aussi de résistance à «l'intégration».

L'islamophobie est un test crucial de respect des droits fondamentaux universels de l'homme et des libertés dans l'Europe contemporaine. Comme l'antisémitisme au XXe siècle, il représente une forme de discrimination qui s’est dangereusement intégrée dans la perception populaire et a été accepté dans le discours politique dominant. Par malheur, il empêche une compréhension objective de ce qu'est l'Islam et comment elle peut contribuer à un avenir positif de l'inter- culturalité. Il condamne au silence et à la peur des millions de musulmans qui s’enferment dans l'invisibilité et l'aliénation. Elle contrecarre la riche contribution que leurs communautés et ses membres ont fait et peuvent faire à l'avenir. Il ne peut y avoir de processus encourageants que si la communauté musulmane est considérée comme un partenaire égal dans la société européenne, jouissant des mêmes libertés fondamentales d'expression et d’une protection complète contre la discrimination comme tout le monde.

La nécessité d'un débat public éclairé sur le rôle de l'Islam dans l'Europe contemporaine est plus pressante que jamais. C'est pourquoi, avec nos partenaires, l’EMISCO a décidé d’organiser ces « Assises de l’Islamophobie » à l’UNESCO dont le siège est à Paris. Nous espérons créer une occasion unique de discuter de l'islamophobie comme une forme importante de l'intolérance et promouvoir la campagne contre l'islamophobie comme une lutte pour les droits humains, l'égalité, la liberté et le respect mutuel pour tous dans nos sociétés. Partant du principe que l'islamophobie - comme forme de préjugés fondés sur les relents xénophobes et très souvent sur les stéréotypes néo-racistes - est inacceptable dans une société démocratique, plurielle et inclusive, nous visons à rassembler les organismes gouvernementaux, les organisations intergouvernementales, les acteurs politiques, les médias et les ONG pour débattre de la façon dont l'islamophobie peut être combattue par une campagne positive pour les droits universels de l'homme, l'égalité et interculturalité en Europe.

Nos partenaires:

IIPJHR
CCIF
Plateforme de Paris
Uetd France
IGMG
FSIB
NAMP

Rassemblement contre l’islamophobie à Argenteuil

Manifestation contre l'islamophobie organisée le 22 juin 2013 à Argenteuil

Des centaines de personnes, 400 selon la police, un millier selon les organisateurs, se sont rassemblées samedi à Argenteuil (Val-d’Oise) pour dénoncer l’islamophobie, après des agressions de femmes voilées dans la ville.
«L’islamophobie en France existe, elle tue», a martelé devant des journalistes Kamel Raskallah, porte-parole du collectif des habitants d’Argenteuil-Bezons, déplorant le «mutisme» des médias et des responsables politiques.
Deux femmes voilées ont porté plainte pour des agressions commises ces dernières semaines.
La première victime, Rabia, 17 ans, a expliqué avoir été agressée le soir du 20 mai, alors qu’elle rentrait chez elle. «Ils m’ont arraché le voile, ils m’ont mise à terre, ils m’ont insultée de +sale arabe+, +sale musulmane+», a-t-elle raconté lors d’une conférence de presse, avant le rassemblement organisé devant la sous-préfecture.
«J’ai vraiment été surprise par la violence qu’ils ont eue à mon égard», a-t-elle témoigné, en pleurs. La jeune femme a souffert de «contusions au visage, à la bouche, au coude», a-t-elle décrit.
La seconde victime, âgée de 21 ans, qui n’était pas présente samedi, a été agressée par deux hommes le 13 juin, selon plusieurs sources. Enceinte de quatre mois, elle a fait une fausse couche mais le lien avec l’agression n’est pas établi, selon ces sources.
Le parquet de Pontoise a ouvert mercredi une information judiciaire pour «violences volontaires aggravées» concernant la première victime et «violences volontaires en réunion» pour la seconde. Le «caractère discriminatoire (des agressions) n’a pas été reconnu», a regretté l’avocat de Rabia, Me Hosni Maati. Il a précisé que «personne n’a été interpellé et mis en examen dans ce dossier».
Ces agressions ont suscité une vive émotion dans la communauté musulmane d’Argenteuil, ville de 105.000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Paris.
La femme qui s’est faite agresser le 13 juin a été reçue jeudi en compagnie de son mari au ministère de l’Intérieur où la seconde, Rabia, était représentée par son avocat. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a adressé une lettre aux deux femmes «pour leur apporter son soutien», selon le ministère. Le père de Rabia a expliqué avoir décliné l’invitation estimant que «c’est à M. Valls de se déplacer, comme il l’a fait pour d’autres communautés».
Lors de ce rassemblement soutenu par plusieurs associations dont le Collectif contre l’islamophobie et la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, une troisième femme, Kahina, a raconté une agression subie en 2009 à Argenteuil.

mardi 18 juin 2013

L'islamophobie tue!

Agée de 21 ans, elle était enceinte de quatre mois.

Libération
La jeune femme enceinte et voilée victime d’une agression jeudi dernier à Argenteuil (Val-d’Oise) a perdu lundi le bébé qu’elle portait, a-t-on appris de sources concordantes. «Son mari m’a appelé cet après-midi. Elle a perdu son bébé», a indiqué à l’AFP l’avocat de la victime, Me Hosni Maati, disant ne pas vouloir plus communiquer sur l’affaire. «La famille est marquée par le drame», a-t-il ajouté. Contactée par l’AFP, une source proche du dossier a confirmé que la jeune femme, enceinte de quatre mois, avait perdu son bébé lundi. Cette source n’a pas précisé si cette fausse couche était une conséquence de l’agression.
La victime, âgée de 21 ans, a porté plainte vendredi, assurant avoir été agressée par deux hommes jeudi matin, alors qu’elle se trouvait dans la rue, où elle terminait une conversation téléphonique avec sa mère. La jeune femme, qui avait dans un premier temps mis en cause deux skinheads et évoqué un acte islamophobe, a indiqué dans sa plainte avoir été agressée par deux hommes, sans toutefois évoquer de caractère raciste à l’agression. Elle a indiqué que deux hommes lui avaient «arraché son voile» et coupé un bout de son vêtement, a raconté le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier. Avant de prendre la fuite, «l’un d’eux lui a donné un coup de pied à la hanche», a ajouté M. Jannier.
Examinée vendredi par un médecin, la jeune femme ne s’était pas vu prescrire d’Interruption totale de travail (ITT). Son agression présumée, près de trois semaines après celle d’une autre femme voilée et deux jours après des affrontements entre policiers et habitants à la suite d’un contrôle d’une femme portant le voile intégral islamique, a suscité une vive émotion chez les musulmans de la ville. Dans un communiqué transmis lundi soir à l’AFP, la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) a exprimé «ses condoléances et sa solidarité à la famille», faisant «part de sa consternation et sa très grande colère face à ce drame». «La vague d’agressions et de comportements islamophobes nécessite une réaction ferme et sans concession de la part de la République qui doit exprimer sa solidarité à toutes les victimes et pas seulement à celles que le Ministre de l’Intérieur juge digne d’en bénéficier», ajoute le CRI.

Voila un petit exemple de betise humaine:

lundi 10 juin 2013

Vive Ben Ali, vive Netanyahu???

Le chanteur Mohsen Cherif souhaitant longue vie à deux grands criminels:
"yahya Ben Ali, yahya Netanyahu"!!!
 
 
La Tunisie qu'ils aiment...

Sous le "haut", le tout "puissant"...parrainnage de Bertrand Delanoé!

BCE et Israel:

Actualités : Béji Caïd Essebsi entretient le flou sur ses relations avec Israël

Le président de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, en réponse à une question posée par le journal londonien arabophone Asharq Al-Awsat sur d'éventuelles relations avec Israël, n'a ni confirmé ni infirmé leur existence, et a assuré n'avoir jamais mis les pieds dans les territoires occupés.
 
Béji Caïd Essebsi, qui a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères à l'époque du président Habib Bourguiba, a rappelé avoir entretenu des relations avec les chefs d'Etat de l'Orient et de l'Occident, les Américains, les Français et les autres pays européens.
 
"Sans l'Europe, nous serions plus faibles" explique-t'il en se basant sur le fait que 80% des échanges commerciaux de la Tunisie avec l'étranger passent par le vieux continent.
 
Quant au Qatar, Béji Caïd Essebsi ne voit pas d'inconvénient à avoir des relations avec l'émirat. "Ils ne nous imposent rien, et la question n'est pas d'ordre financier, mais nous voulons établir de bonnes relations avec tout le monde, et la Tunisie est un petit pays qui doit agir avec les gens selon leur position géographique", précise le président de Nidaa Tounes.

mercredi 29 mai 2013

C'est la CGT qui le dit!

Photo : Pour une fois que j'apprécie un slogan de la CGT, je partage bien volontiers ...

L'inversement des saisons, c'est maintenant!

Photo : Bon ! Ben ! Ça c'était avant .... 2012.
Non mais allô quoi !
Vivement le 25 décembre et 37 *...

L'Argentine se retourne contre le Mossad

L'Argentine se retourne contre le Mossad: le destin de l'Occident pourrait basculer
La situation est tout à fait inédite et ne s'explique que si c'est Obama qui a encouragé l'Argentine à se tourner résolument vers l'Iran. Le président Obama, sur ce dossier, pousse très loin l'offensive contre Israël. Si l'on tient compte du fait qu'il semble bien négocier avec l'Iran, la Russie et la Syrie un Yalta visant à réduire définitivement l'emprise israélienne sur le Moyen Orient (http://www.voltairenet.org/article177546.html), la situation est extrêmement dangereuse pour lui, et on ne peut que saluer le courage et l'audace du président américain. Le dernier président US à avoir fait face à Israël était J. F. Kennedy...

En attendant de pouvoir assassiner Obama, réduire l'Iran en cendres et déclencher l'apocalypse sur toute la planète, les Israéliens expriment vigoureusement leur colère. Qu'on en juge: le dirigeant communautaire local Burger a même menacé publiquement la présidente d'un troisième attentat, après celui de 1994 et celui de 1992 (contre l'ambassade israélienne). Comme elle répondait avec une maîtrise parfaite à ce que toute l'Argentine a interprété comme une menace de mort contre sa personne (après Arafat et peut-être Chavez, quoi de plus plausible ...) "ah bon, et comment le savez-vous, et qui en seraient les commanditaires?", les organes juifs s'égosillent maintenant sur le thème plus consensuel d'après eux: le troisième attentat, c'est maintenant, sous nos yeux, c'est l'attentat culturel, les juifs argentins sont bafoués dans leur existence et dans leur essence même etc. Bref, "l'Holocauste argentin", chapitre 3, aurait lieu sous nos yeux, en ce moment même, dans l'indifférence complète du monde. A un détail près: c'est le Mossad qui avait organisé les deux attentats à la bombe de 1992(23 morts) et 1994 (85 morts), l'enlisement des enquêtes, et l'accusation absurde de l'Iran. Voici l'état de la question à ce jour, selon les spécialistes argentins eux-mêmes (voir les contributions d'Adrian Salbuchi, Juan Gabriel Labake, José Petrosino mises en ligne le 7 février 2013 par LTV1 : http://youtu.be/i2weV2LUaic) .

1. Quelques faits

Il est établi par le centre de recherche en explosifs de l'université de Tucuman, que l'explosion de 1994 a eu lieu à l'intérieur du bâtiment de l'AMIA. Il suffisait d'ailleurs, dès le premier jour, de voir la photo des dégâts, les débris ayant été projetés à l'extérieur. Plusieurs témoins ont déclaré sous serment qu'aucune camionnette blanche Renault n'était arrivée sur les lieux, contrairement à l'affirmation immédiate des Israéliens.

Il est établi que c'est un officier du Mossad israélien qui a apporté, en avion, avec la commission d'enquête israélienne, un morceau de moteur dont on a voulu faire croire que c'était le reste de la camionnette piégée qui aurait été conduite par un terroriste arabe. Renault a identifié la pièce en question, provenant d'une voiture qui n'avait subi aucune déflagration. D'autres débris "trouvés" sur les lieux provenaient d'autres voitures encore.
Un témoin argentin a vu la personne qui, au carrefour le plus proche, a appuyé sur un détonateur, provoquant la déflagration. Ce témoignage a été validé par la commission d'enquête argentine. L'authentique terroriste, jamais recherché, avait le type européen, comme un autre personnage, le premier à avoir affirmé aux passants terrifiés que l'explosion était partie d'une camionnette blanche, Renault; celui-ci s'était promené sur les lieux aussitôt après l'explosion, mettant mal à l'aise les autres personnes qui avaient accouru parce qu'il ne semblait nullement ému; et il emporta tranquillement le contenu d'un grand sac, vidé puis rempli sur les lieux, sans être inquiété, grâce à la confusion générale et au retard des autorités pour interdire l'accès aux lieux.

Une semaine plus tard, les services israéliens ont creusé un trou dans la chaussée, et ont annoncé avoir trouvé le cratère correspondant à la voiture piégée (qui n'a jamais existé). Les enquêteurs argentins ont beaucoup ri.
Le jour de l'explosion, des sacs "de ciment" venaient d'être livrés, à l'entrée du bâtiment: aucune enquête à ce sujet, mais un Syrien fut plus tard accusé d'avoir livré des explosifs... à un membre du Hezbollah libanais qui... ne savait pas conduire ... se trouvait au Liban à la date des faits .. a été tué par les Israéliens deux mois plus tard... et aurait été doué d'ubiquité, ce qui lui aurait permis de commettre un attentat suicide à Buenos Aires, avec le succès que l'on sait.

En 1992, avait eu lieu la répétition générale : l'attentat contre l'ambassade israélienne avait été aussitôt présenté par les Israéliens comme provenant d'une voiture piégée inexistante, des sacs "de ciment" venaient d'être livrés, comme en 1994, et l'explosion eut lieu à l'intérieur du bâtiment. Apparemment, on remit le couvert parce que le président Menem n'avait nullement remis en question les accords de coopération de l'Argentine avec l'Iran à la suite du premier attentat. Après le deuxième, il fut un peu plus docile, et indemnisa sans tortiller l'AMIA à la hauteur des millions demandés.

2. L'enquête.

Le président Menem, d'origine syrienne, tenait à se faire bien voir des Israéliens. C'est ainsi que son premier voyage présidentiel fut pour Tel Aviv, et non pour Damas, comme il l'avait promis pour attirer le vote des Levantins. Il consentit à laisser le champ libre aux enquêteurs israéliens, tout comme en 1992 d'ailleurs. Israël le remercia à sa façon, quelques années plus tard, l'accusant d'avoir été complice de l'attentat, à la tête d'une "connexion locale" syrienne, faisant du trafic d'armes...

Le juge Galeano fut prié par un agent israélien d'accuser un revendeur de voitures d'avoir fourni la voiture piégée (inexistante); il remit 400 000 dollars au dit revendeur pour se prêter au jeu, et accuser à son tour des policiers argentins (du bord opposé au parti politique de Menem, le président en place). Cette scène a été filmée (par des acolytes des policiers visés), à l'insu des deux personnes en question! On trouva sur l'agenda du revendeur le mot "Iran", d'une autre écriture que la sienne; il avait été mis sur écoute plusieurs jours avant l'attentat. Bref, dès le départ, il avait été choisi pour le rôle de coupable d'avoir fourni une voiture qui aurait été piégée. Mais il se débat fort bien depuis le départ, et il a survécu! Il est devenu le légendaire Telledin, que les Argentins appellent le "Lee Oswald" de l'affaire; il a fait dix ans de prison, après quoi il a été blanchi de toute accusation et relaxé, tandis que le juge était destitué, simplement.

En 2002, lorsqu'Israël et la Syrie semblaient trouver un accord sur la question du Golan, la piste iranienne fut réactivée. Un procureur fut nommé pour reprendre l'enquête à zéro, et répondit aux sollicitations israéliennes en faisant poursuivre l'ancien président de l'Iran, le ministre actuel de la défense, le chargé d'affaires à l'ambassade d'Iran à Buenos Aires et d'autres personnes également respectables. L'une d'entre elles, l'ambassadeur Soleimanpour, arrêté à Londres par Interpol, fut ensuite relâché et indemnisé, parce qu'il n'y avait pas l'ombre d'une preuve pour l'inculper. L'Argentine dut payer 280 000 dollars de frais de justice, et l'indemnisation.

Le dit procureur, toujours en activité, continue à demander l'extradition de 7 Iraniens, mais ne fournit toujours pas l'ombre d'une preuve aux autorités iraniennes afin que celles-ci puissent les juger et décider éventuellement de les remettre à la justice argentine. Les soi-disant témoins iraniens qui ont désigné les dites personnalités sont 12 moujahidines, mouvance terroriste explicitement reconnue comme telle par de nombreux pays, et ils sont recherchés par l'Iran; l'un d'entre eux est prisonnier de la CIA, en Allemagne, actuellement.

On comprend que les associations de défense des victimes désespèrent de la justice argentine: l'enquête sur le premier attentat a été tout simplement abandonnée, dès que la piste de la camionnette s'est révélée n'être qu'un bobard israélien; mais, correctement manipulées, ces associations n'envisagent pas encore d'autre explication à leur malheur que l'antisémitisme des néonazis locaux, qui ourdiraient constamment de savants complots, avec le soutien occulte des gouvernements successifs.

3. Les relations Iran Argentine

L'Argentine avait d'excellentes relations commerciales avec l'Iran, et depuis les années 1990, le volume des exportations argentines vers l'Iran, considérable, a plus que doublé. Cela comportait à une époque, sans rupture entre l'Iran du shah et l'Iran de Khomeiny, la vente d'armes, et de technologie nucléaire. Or, sous la pression des USA, dès 1989, l'Argentine avait mis fin à la coopération nucléaire avec l'Iran, qui s'était tourné avec succès vers la Chine. Voilà ce qui insupporte Israël: les attentats n'avaient nullement altéré le flux global des échanges! Il aurait évidemment été absurde de la part de l'Iran, d'avoir organisé des attentats à Buenos Aires, alors que l'Argentine est son premier partenaire en Amérique latine, de loin.
En 2006, malgré l'échec retentissant de l'accusation contre Soleimanpour en 2003, Israël a remporté une victoire en obtenant que le président Kirchner accuse publiquement l'État iranien lui-même, ce qui est aussi grave que rare.
En acceptant la constitution d'une commission mixte Iran-Argentine, le gouvernement argentin vient donc bel et bien d'effectuer un virage à 180°, après une vingtaine d'années passées à obéir à des degrés divers aux injonctions israéliennes, à ses dépens. Le ministre des Affaires étrangères, Hector Timmerman, y joue une excellente partition. Juif lui même, fils d'un célèbre intellectuel de gauche ayant combattu la dictature militaire, puis devenu très critique contre Israël, il ne cesse de rappeler que les juifs argentins sont argentins, et que les Israéliens n'ont pas à faire la loi en Argentine...

Les gouvernements argentin et iranien ont depuis longtemps signé le traité international de coopération pour lutter contre le terrorisme; les Israéliens n'arrivent pas à obtenir que l'un ni l'autre le piétine, non plus que les lois nationales en vigueur, pour provoquer un casus belli.

Comme le répète le professeur Juan Gabriel Labaké, les attentats de 1992 et 1994 furent les derniers d'une série de 17 attentats sous faux drapeau organisés et commis par Israël à partir des accords d'Oslo, avec des aspects techniques semblables (le premier à l'avoir affirmé, en montrant la logique sioniste à l'œuvre, le chercheur Nestor Ceresole, est mort brutalement à la suite de troubles gastriques, en 2003). Le résultat immédiat en a été un traumatisme certain pour les Argentins, juifs et non juifs, qui ont été embarqués sur un "chemin mental tracé d'avance", ou, comme le dit Art Oliver dans le contexte du 11 septembre, dans une "opération terreur". Jamais deux sans trois: pendant presque 20 ans, ils ont été paralysés par la terreur, dans l'attente de quelque chose de pire encore que leurs deux attentats "antisémites". Mais désormais le journal de gauche Pagina 12 soutient les initiatives du gouvernement, certainement soutenu à son tour par l'administration Obama, et le coût politique des crimes israéliens contre l'Argentine peut s'avérer immense...

La responsabilité précise des dirigeants communautaires complices de l'assassinat d'une centaine de personnes au total, juifs et non juifs, dont un prêtre catholique (dans l'attentat de 1992), et sans compter les blessés, reste à établir avec précision. Mais déjà le ministre Timmerman pointe du doigt Rubén Beraja, le Madoff argentin, bel et bien condamné et emprisonné un temps pour avoir conduit l'Argentine à la débâcle financière de 2003, avec les malversations de la banque qu'il avait créée, alimentée par des fonds de pension, escroc notoire mais néanmoins autorité religieuse et président de la DAIA à l'époque des faits (le Crif local, officiellement en charge de l'amitié Israël-Argentine). Et le ministre Timmerman ajoute que ceux qui s'opposent aujourd'hui à la commission d'enquête mixte agissent à la façon du sinistre Beraja..., celui-là même qui avait répandu de colossaux pots-de vin pour détourner l'enquête (voir http://www.voltairenet.org/article162827.html)

Quoiqu'il en soit, on s'étonne du côté "travail d'arabe" d'un montage sous faux drapeau incroyablement bâclé. Décidément, la force du Mossad n'est pas dans l'art du camouflage; mais principalement dans l'art maffieux de la tuerie aveugle et du graissage de pattes. Et, l'humanité étant ce qu'elle est, cet art a ses limites.

Le Congrès argentin doit valider prochainement la constitution de la commission mixte, qui donnera l'occasion à l'Iran de désigner les vrais coupables, fort peu discrets au demeurant. La presse iranienne signale les points communs entre les opérations de Buenos Aires et le récent attentat sous faux drapeau en Bulgarie. Tuer de la piétaille juive n'a jamais gêné le Mossad; ils supposent toujours que cela va ramener vers Israël les juifs pas assez sionistes à leur goût. "The recent terrorist attack against Jews in Bulgaria was a similar scenario, through which Israel repeated its false accusations against the Lebanese resistance movement Hezbollah and called on the European Union to put the group on its list of terrorist organizations. Thus, the Iran-Argentina truth commission could expose Israel’s false-flag terrorist operations and treacherous machinations of the past 20 years." (http://tehrantimes.com/opinion/105896-iran-and-argentina-deal-a-serious-blow-to-zionists) A suivre...