Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

samedi 29 septembre 2012

Racisme anti-blanc?

Oui, le racisme existe, de tous les côtés : c'est ce que pense notre contributeur Nassurdine Haidari, élu PS à Marseille. Mais pour lui, quand Jean-François Copé dénonce le "racisme anti-blanc", il garde bien ses oeillères sur toutes les autres discriminations. Volontairement ?

 
En voulant soulever le tabou d'un "racisme anti-blanc", le secrétaire général et candidat à la présidence de l'UMP, Jean François Copé, s'est dangereusement rapproché du Front national. Comment ne pas voir dans cette manœuvre politicienne, cette pensée racialisante opposant le "racisme anti-blanc" aux autres formes de racismes ?

Oui, le racisme existe et ce n'est point une idée nouvelle. Tout au long de notre histoire cette idéologie a séparé, humilié et condamné des populations toutes entières. Aujourd'hui encore, le racisme se développe et s'exerce parfois avec violence.

Oui, il y a comme le précisait le MRAP, des comportements inadmissibles à l'égard de certains de nos concitoyens noirs, blancs et arabes. Mais le chantre d'une droite décomplexée, qui avait déjà imposé un débat sur la laïcité, renommé "convention sur la laïcité et sur l'islam", voudrait encore une fois de plus nous imposer une grille de lecture ô combien pernicieuse et volontairement partisane.

Faudrait-il verser dans la grossière caricature de ces jeunes de banlieues, vautrés dans "l'ignorance et dans l'inculture", "en manque de structures éducatives" (sic Jean-François Copé) pour nourrir le racisme anti-blanc ? Faudrait-il mettre en avant une expérience de terrain pour créer une spéculation raciste afin de capter un certain électorat ? Faudrait-il rappeler que les tours de nos cités populaires ne sont ni des espaces de souffrance, ni des citadelles de haine ? Faudrait-il rappeler au secrétaire général de l'UMP que les petits calculs politiques conduisent souvent à de petites visions, à de petites victoires, et à de grands déchirements ?

Silence, on discrimine

Alors comment interpréter le lourd silence de Jean-François Copé sur les discriminations des "non-gaulois", ces discriminations qui humilient chaque jour des hommes et des femmes au non de ces "valeurs" que la droite continue à porter avec fierté et désinvolture ? La droite décomplexée n'a véritablement plus de complexe avec un certain racisme feutré. Ce racisme qui exclut, et cela même jusqu'aux responsabilités politiques.

Faudrait-il rappeler à Jean François Copé que son parti est celui où la représentativité des "non-gaulois" y est la plus faible ? Faudrait-il parler d'un racisme anti-noir et anti-arabe à l'UMP ? La droite décomplexée a vraisemblablement un complexe : on peut constater dans ce parti un manque de représentativité de ces minorités, et il faudrait s'occuper davantage de ce problème, plutôt que de créer certaines polémiques. Le racisme de droite, ou plus précisément d'une certaine droite, ne fait plus dans le minimalisme : il s'exhibe et devient un argument de campagne et une valeur de droite.

Du racisme "anti-blanc" comme arme politique

En défendant une thèse chère au Front national, Jean-François Copé vient de faire sauter la digue qui séparait la droite républicaine du parti d'extrême droite. Le racisme anti-blanc n'est pas un détail dans la nouvelle stratégie de l'UMP, il en devient une ligne de force, une passerelle idéologue qui réconcilie la France de la peur à la France du doute.

Cette passerelle, construite par Jean-François Copé, scelle une nouvelle alliance avec les sympathisants du Front national. Autrement dit, le racisme anti-blanc est une nouvelle arme d'adhésion massive au service de la lepénisation des consciences et à la reconquête prônée par l'UMP.

mardi 18 septembre 2012

L'islamophobie de Véronique Genest (Julie Lescaut)

Serait-elle reçu dans les médias si elle était judéophobe?
 
 
L ’islamophobie n ’est pas une opinion, c ’est un délit. La loi punit ces faits.
 
Et pourtant, la chose existe encore et toujours, des people en font même état à des grandes heures d’écoute, dans les médias français. Aujourd ’hui lundi 17 septembre, que Véronique Genest s ’est encore une fois illustrée. En direct dans la nouvelle émission de Jean-Marc Morandini, Vous êtes en direct, sur NRJ12, la comédienne plus très drôle aurait déclaré : « Je suis islamophobe comme beaucoup de Français.« C’est sur Twitter que la nouvelle a été relayée, et elle crée déjà le scandale. Nous vous présenterons la vidéo dès demain. Ce dérapage servirait-il à booster les audiences de l ’émission de Morandini, dont le nouveau format a du mal à décoller ? Facile, l ’adage « Je suis pas raciste, j ’adore le couscous » n ’a plus vraiment la belle vie. Il va falloir se justifier. Et comme lors de son premier dérapage, Véronique Genest tweetait finalement qu ’elle voulait parler des « intégristes« , elle fera peut-être la même chose ce coup-ci. Qu ’a-t-elle voulu dire ? Quel sens de quel mot ne maîtrise-t-elle pas ?

Massacre palestinien de Sabra et Chatila.

30 ans plus tard...on n'oublie pas!!!
 

lundi 17 septembre 2012

Provocation du film "innocence of muslims"



Ce court métrage représentant le prophète Mohamed comme un homme violent et obsédé par le sexe appelle à la haine de part et d'autres! La liberté d'expression, ce n'est pas la liberté d'insulte d'autrui. L'objectif est d'attiser les passions, il ne faut pas tomber dans le piège. Je salue la sagesse de beaucoup de musulmans victimes de cette islamophobie montante!

Manuel Valls..."sarkozyste de gauche"



«Socialiste de droite», «Sarkozy de gauche», «ministre de drauche». Manuel Valls cumule ce genre de surnoms. Mais le ministre français de l’Intérieur s’en agace à peine: «Il faut s’enlever Sarkozy de la tête, faire la démonstration que la gauche peut réussir (sur le terrain de la sécurité) et satisfaire les demandes de protection des Français», confie-t-il au Temps, à La Rochelle, alors que l’université d’été du Parti socialiste touchait à sa fin. «C’en est fini d’une forme de complexe de la gauche sur ces questions», affirme-t-il.
Cela fait longtemps que ce socialiste atypique, féru de questions de sécurité, défenseur de la TVA sociale durant la primaire socialiste, avant son ralliement sans faille à François Hollande, s’est vu coller une étiquette droitière. Un temps marginalisé au PS, il a savouré ce week-end sa popularité. A La Rochelle, le «premier flic de France» a eu droit à une ovation après un discours enflammé. Il y a défendu son «amour de la France et de la patrie», a avoué avoir chanté «La Marseillaise à tue-tête», avant de clamer: «La gauche doit rétablir l’ordre républicain là où la jungle a chassé l’ordre.» Du jamais-vu, ni entendu sans doute, chez les socialistes.
Manuel Valls, 50 ans depuis le 13 août dernier, veut en finir avec le procès en naïveté et en angélisme attenté à la gauche. Ce Catalan d’origine, dont la mère est Tessinoise et qui est l’un des rares hommes politiques français à être naturalisé, n’entend pas laisser ce terrain à l’extrême droite. D’où les messages de fermeté qu’il multiplie depuis sa nomination à la place Beauvau. Ce positionnement porte: selon l’institut CSA, le ministre est la troisième personnalité politique préférée des Français derrière François Fillon et Alain Juppé: 49% des personnes interrogées ont une image positive de lui.
A La Rochelle, son arrivée a donné lieu à une belle cohue. A chaque apparition, militants et militantes se pressaient autour de lui, avides d’autographes et de photos prises à ses côtés. «On vous soutient», glissent-ils sur le ton de la confidence. Dans son costume impeccable, Manuel Valls se détend et sourit, lui qui peut être si dur, si crispé, mâchoire serrée, regard métallique. Un «sanguin à sang froid», comme l’a récemment décrit Le Point.