Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

dimanche 30 juin 2013

Soirée de Soutien à Weld XV à Paris.

Pas de justice, pas de paix
 2 ans
Ca fait un peu plus de 2 ans que le dictateur Ben Ali a fuit la Tunisie sous la pression de la révolte populaire pour la liberté et la dignité. Malheureusement aujourd’hui 2 ans, c’est aussi et surtout la peine de prison ferme dont a écopé le rappeur tunisien Weld el XV pour sa chanson « Boulissya Kleb » (Les policiers sont des chiens). 2 ans ferme, c’est bien plus qu’aucune condamnation d’un rappeur pour des faits similaires dans un pays démocratique. En comparaison, 2 mois avec sursis est la plus lourde condamnation en France pour « propos outrageants » envers la police de Kool Shen et JoeyStarr (NTM). Mais surtout c’est plus que les 2 ans de prison avec sursis de la seule condamnation d’un responsable sécuritaire dans un procès pour torture depuis la révolution tunisienne.
L’impunité des agents des forces du (dés)ordre
Pour son rap, expression artistique brute d’une réalité vécue dans sa chair lors d’un séjour de 6 mois en prison, Alaa Eddine Yaacoubi (alias Weld el XV) a été condamné pour atteinte aux institutions et à la pudeur. N’est-ce pas les sévices, souvent sexuelles, tortures et meurtres à l’égard des citoyens, commis dans une totale impunité par des agents des force de l’ordre pendant la dictature de Ben Ali qui portent atteinte aux institutions et à la pudeur ? Une police qui n’a d’ailleurs pas changé depuis l’ère de Ben Ali. C’est la même police qui lors des révoltes populaires n’a pas hésité à faire feu sur la population faisant de nombreux morts et blessés. Des martyrs qui aujourd’hui encore n’ont toujours pas obtenu la moindre condamnation d’un agent des forces de l’ordre même symbolique devant les tribunaux. Le 1er Ministre Tunisien, Ali Laarayedh, ne s’en souvient-il pas lui l’opposant politique qui fut torturé lors de ses 10 ans en prison à l’isolement ?

Selon que vous soyez européen ou tunisien….
Devant le parlement européen, ce mercredi 26 juin, le chef du gouvernement Tunisien a justifié ainsi les 2 ans ferme : « Ce rappeur avait appelé clairement à égorger et à immoler les agents de force de l’ordre ». Dans le même temps, il s’est exprimé pour la libération des 3 européennes du mouvement Femen emprisonné en Tunisie pour avoir manifesté seins nus devant le tribunal de Tunis : « Si la justice tunisienne ne les relaxe pas, nous devrions les libérer. Le Président de la République dispose du droit de grâce dans ses compétences. » Des propos en échos à ceux de Laurent Fabius, ministre français des Affaires Étrangères qui déclarait à propos de l’arrestation des 3 sextrémistes (sic) : « La justice est indépendante mais enfin je souhaite qu’elle fasse preuve de clémence ». Ce signal envoyé à la justice tunisienne fut reçu 5 sur 5, puisque ce jeudi 27 juin, les 3 Femen européennes étaient de retour à Paris, libre.
Intransigeant à l’égard d’un jeune rappeur tunisien, Ali Laarayedh se montre ainsi bien accomodant à l’égard d’un mouvement européen qui pourtant ne dissimule pas son mépris des valeurs tunisiennes à coup de « Fuck your morals. » Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que si Alaa Eddine avait été européen plutôt que tunisien, chanteur de variété plutôt que rappeur, il serait lui aussi libre à l’heure qu’il est… Cette injustice nous ne l’acceptons pas plus en Tunisie qu’en France.

Pas de Justice, Pas de Paix
Le verdict du procès en appel de Weld el XV sera connu le 2 juillet. Alors que le chef du gouvernement tunisien ne prétexte pas l’indépendance de la justice pour couvrir la répression policière. Nous ne demandons que justice. Justice pour Weld el XV en obtenant sa liberté. Mais justice aussi pour toutes les victimes de violences policières en Tunisie en obtenant l’application d’une vraie justice transitionnelle qui sanctionne les kleb (chiens), pour reprendre les mots de Weld el XV, tapis dans les recoins du Ministère de l’intérieur. Les militants des quartiers populaires en France ont un slogan fort adressé à l’Etat quand il fait le choix de l’impunité : Pas de justice, pas de paix.

Militants tunisiens de l’immigration et des quartiers populaires :
Bader Lejmi (Uni*T), Nadia Tarhouni (Uni*T), Wajdi Limam (Uni*T), Mohamed Adel Trabelsi (Uni*T), Sayida Ounissi (Femyso), Hamadi Aouina (Etoile Nord Africaine), Abdelaziz Chaambi (CRI / FSQP), Mourad Boudabbouz (militant associatif), Hamza Ould-Mohammed (Président Maison des Potes 42), Jouda Héniche (Nous citoyennes), Nadia Hathroubi-Safsaf (Courrier de l’Atlas), Ouajdi Feki (Maison des Potes Grand Lyon), Lazhar Mendil (Jasmin Tunisie Liberté & Démocratie), Hela Boudabbous (militante associative)

 

mardi 25 juin 2013

Féminisme ≠ FEMEN isme!

Ces Femen qui desservent le féminisme tunisien



Le feuilleton des FEMEN tient en haleine les médias depuis plusieurs semaines, et il n'est pas tout à fait achevé, malgré les condamnations de trois militantes européennes qui se sont dénudées devant le Palais de Justice de Tunis puisque le procès en appel est prévu vendredi 21 Juin (reporté au 26 juin NDLR).
Quel que soit l'issue de l'épisode judiciaire, les FEMEN ont pour mérite d'avoir mis en avant la question essentielle de l'interprétation du féminisme, et de la multitude de ses définitions. Plus que jamais, on peut s'interroger sur le sens de cet ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales, dont les porte-paroles de son expression la plus spectaculaire, souhaitent aller au-delà du terme lui-même et en lui préfèrant néo-féminisme ou sextrémisme.
Des personnalités comme Caroline Fourest, ou Abdelwahab Meddeb soutiennent sans réserve l'action des FEMEN en Tunisie, en omettant dans leurs déclarations près d'un siècle d'histoire. Le féminisme dans le monde musulman n'est pas né avec la création d'une page Facebook, mais il est apparu dès les années vingt en Egypte. En Tunisie, Tahar Haddad, penseur et syndicaliste, diplômé de l'Université islamique de la Zaytouna a défendu au début du XXe siècle la participation des femmes à la vie politique, et c'est sur la base de ses travaux que s'appuiera le mouvement de réforme impulsé par Habib Bourguiba à la suite de l'indépendance.
On peut s'interroger sur l'acharnement des FEMEN sur la Tunisie, en effet, celles-ci s'agitent dans un pays où, en 1957 déjà, un régime juridique équitable a été consacré par le code du statut personnel qui permet aux femmes tunisiennes, par exemple, de divorcer sous des conditions extrêmement avantageuses. Dès le milieu des années soixante, les idées de lutte contre les discriminations à l'emploi et la question de l'égalité de la valeur de travail entre les hommes et les femmes étaient admises.
Evidemment le chemin vers une égalité réelle des droits, et l'amélioration des conditions d'existence des femmes en Tunisie est encore long. Mais c'est aussi le cas de la quasi-totalité des pays du monde. Sans pour autant, que les situations économiques, ou le degré d'avancement technologiques de ces mêmes pays soient un frein aux multiples violences faites aux femmes. Les indicateurs des pays européens ne sont pas bien encourageants, quand on sait qu'en France 1 femme sur 4 est victime de violences conjugales répétées. Mais le cas français n'est pas une exception puisque plus d'un tiers des femmes aux Etats-Unis ont déclarés avoir été victimes de viol, de violence physique, ou de harcèlement par leur partenaire à un moment de leur vie. Et malheureusement dans la triste compétition des violences envers les femmes, tous les pays peuvent figurer au classement.
Mais revenons à celle qui déchaîne les passions, la jeune Amina Souib. En effet de nombreuses femmes, et pas toujours celles auxquelles on s'attend, regrettent qu'en Tunisie cette jeune fille eût été érigée en icône de la lutte des femmes. La majorité des féministes tunisiennes reprochent à Amina de desservir leur cause en associant leurs actions sur le terrain, où elles tissent lentement mais sûrement les liens de confiance avec les femmes qu'elles aident avec de l'activisme spectacle. En effet, et c'est le principal reproche qui est fait au FEMEN en Tunisie, personne n'est capable de dire quel est le véritable objectif des FEMEN.
Les tunisiennes ont bien entendu les leaders du mouvement prétendre utiliser leurs seins comme arme politique, toutefois elles ne perçoivent pas l'idéologie de cette organisation, ni les idées révolutionnaires qu'elles défendent. Les mauvaises langues diront que l'ensemble du discours de ces femmes tient dans les quelques mots inscrit sur leurs torses nus, et qu'il n'y a rien de plus à en tirer. En réalité les FEMEN en Tunisie, sont devenues l'argument de choix de tous ceux qui veulent ridiculiser la cause des femmes.
Enfin, Amina vient rejoindre la longue liste des femmes-chouchous de la presse étrangère, comme Lina Ben Mhani, Aliaa el Mahdy ou Hirsi Ali qui ont toutes été érigées, à un moment donné, comme porte parole officiel de l'ensemble des femmes arabes et africaines. Des femmes entendues, et respectées à l'étranger, mais très souvent dédaignées par leurs propres concitoyens. Et cela non pas parce qu'elles dérangent, mais parce qu'elles contribuent à faire vivre les clichés sur les femmes du Sud en niant totalement le rôle essentiel que ces dernières jouent dans leurs sociétés respectives. Et à quel prix ?

Sage décision...Schiste dégaze!

lundi 24 juin 2013

L'UMPS remis en question!

Elections législatives partielles de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne):
53,76 % des voix pour l'UMP contre 46,24 % pour le FN
-1er constat, les français ont rejeté la politique du Parti Socialiste 
-2ème constat, des électeurs de gauche ont massivement voter Front National

dimanche 23 juin 2013

Ma démission du Front Populaire Tunisien!

J'annonce officiellement quitter la coordination du Front Populaire Tunisien pour deux raisons:
-je refuse de faire la campagne des nostalgiques de Ben Ali dans une Alliance avec Nidaa Tounes.
-mes positions et convictions ont entrainé des menaces phyisques de la part d'autres représentants de la coordination du Front Populaire Rhône Alpes.
Je donnerais bientôt les détails des derniers évenements car je n'abandonne pas le combat pour une Tunisie Libre et démocratique!

samedi 22 juin 2013

Allumez les lumières!


Photo

L'UNESCO parle d'islamophobie!


Questions, mythes et peurs concernant l'Islam et les Communautés Musulmanes dans le contexte de l’égalité

ATTENTION! L'inscription est obligatoire pour assister à l'évènement. Veuillez communiquer vos noms, prénoms et date de naissance par mail à l'adresse: lokman_balkan@hotmail.com

SYMPOSIUM INTERNATIONAL
...
Jeudi, 04 Juillet 2013
UNESCO PARIS
Salle IX
7 Place de Fontenoy
75352 Paris 7

Concept

L'islamophobie, alimentée par les idées rétrogrades du « choc des civilisations » et de l’incompatibilité culturelle par rapport aux valeurs occidentales, s’est propagée avec une constante radicalisation après le 11 septembre, associé dans l'esprit de beaucoup de gens avec le fondamentalisme et même le terrorisme. Une série de débats publics et de mesures législatives à travers l'Europe dans les deux dernières décennies ont favorisé la discrimination et les perceptions erronées qui ont abouti à une polarisation croissante de l'opinion qui ont eu pour effet de rendre les communautés musulmanes encore plus vulnérables face à la discrimination, aux discours et actes haineux et à la violence.

Le sondage IPSOS de Janvier 2013 sur le rôle de la religion en France révèle une image déconcertante sur les attitudes envers l'islam et les communautés musulmanes au sein de la population française. Les trois quarts des personnes interrogées décrivent l'islam comme une religion «intolérante», et la trouve «incompatible» avec les «valeurs de la société française» - un chiffre qui est trois fois plus élevé que celui concernant le judaïsme et près de sept fois plus élevé que pour le christianisme. En outre, plus de la moitié des sondés croient que les musulmans sont des «fondamentalistes» (54%) et imposent leurs valeurs à la société française (80%).

Ces chiffres qui peuvent être retrouvés dans un nombre important de pays européens nous démontrent que les effets de la stigmatisation de l'islam comme étant une religion « intolérante », voire « fondamentaliste » est désormais bien profonde dans les sociétés européennes contemporaines. Les récentes agressions barbares qui ont eu lieu à Boston ou à Londres ont contribués à renforcer cet état d'esprit négatif envers les communautés musulmanes.

Du côté politique, les partis d'extrême-droite ont aujourd’hui fait de l'islam la principale cible de ravitaillement en surfant sur les préjugés contre les musulmans. Dans le cadre des débats publics, l'islam et les communautés musulmanes sont constamment ciblés et présentés comme une menace par les médias populaires et les politiciens. L'accent populiste de la couverture médiatique sur des incidents particuliers (attaques terroristes, les prières de rue, la nourriture halal, les événements au Moyen-Orient et en Afrique) a stéréotypé l'image des musulmans et des communautés musulmanes pour en fin de compte faire exploser la discrimination.

Cette discrimination a eu pour conséquence de légitimer l'intolérance et la haine envers les communautés musulmanes tout en affectant leurs droits fondamentaux. Elle a aussi rendue plus difficile pour les musulmans d'être activement représentés dans la société comme citoyens à part entière, à parler et à faire campagne pour leur droit à la liberté et à la différence, à se sentir égaux et protégés au sein de la société. Selon les récents rapports de l'agence des Droits fondamentaux de l'Union Européenne, de l'ECRI ou du BIDDH, au fur et à mesure que les incidents quotidiens de menaces et d'intimidations se sont propagés et que la stigmatisation et la violence contre les musulmans ont augmentés, l'opinion publique est devenue de plus en plus méfiante et hostile à l'égard d'une image stéréotypée de l'Islam. Les postures de certains politiciens traditionnels qui ont puisés dans les médias la rhétorique incendiaire anti-musulmane pour des raisons électoralistes ont alimentés la stigmatisation par la société majoritaire des millions de musulmans vivant en Europe qui furent largement perçus comme une source d'insécurité et aussi de résistance à «l'intégration».

L'islamophobie est un test crucial de respect des droits fondamentaux universels de l'homme et des libertés dans l'Europe contemporaine. Comme l'antisémitisme au XXe siècle, il représente une forme de discrimination qui s’est dangereusement intégrée dans la perception populaire et a été accepté dans le discours politique dominant. Par malheur, il empêche une compréhension objective de ce qu'est l'Islam et comment elle peut contribuer à un avenir positif de l'inter- culturalité. Il condamne au silence et à la peur des millions de musulmans qui s’enferment dans l'invisibilité et l'aliénation. Elle contrecarre la riche contribution que leurs communautés et ses membres ont fait et peuvent faire à l'avenir. Il ne peut y avoir de processus encourageants que si la communauté musulmane est considérée comme un partenaire égal dans la société européenne, jouissant des mêmes libertés fondamentales d'expression et d’une protection complète contre la discrimination comme tout le monde.

La nécessité d'un débat public éclairé sur le rôle de l'Islam dans l'Europe contemporaine est plus pressante que jamais. C'est pourquoi, avec nos partenaires, l’EMISCO a décidé d’organiser ces « Assises de l’Islamophobie » à l’UNESCO dont le siège est à Paris. Nous espérons créer une occasion unique de discuter de l'islamophobie comme une forme importante de l'intolérance et promouvoir la campagne contre l'islamophobie comme une lutte pour les droits humains, l'égalité, la liberté et le respect mutuel pour tous dans nos sociétés. Partant du principe que l'islamophobie - comme forme de préjugés fondés sur les relents xénophobes et très souvent sur les stéréotypes néo-racistes - est inacceptable dans une société démocratique, plurielle et inclusive, nous visons à rassembler les organismes gouvernementaux, les organisations intergouvernementales, les acteurs politiques, les médias et les ONG pour débattre de la façon dont l'islamophobie peut être combattue par une campagne positive pour les droits universels de l'homme, l'égalité et interculturalité en Europe.

Nos partenaires:

IIPJHR
CCIF
Plateforme de Paris
Uetd France
IGMG
FSIB
NAMP

Rassemblement contre l’islamophobie à Argenteuil

Manifestation contre l'islamophobie organisée le 22 juin 2013 à Argenteuil

Des centaines de personnes, 400 selon la police, un millier selon les organisateurs, se sont rassemblées samedi à Argenteuil (Val-d’Oise) pour dénoncer l’islamophobie, après des agressions de femmes voilées dans la ville.
«L’islamophobie en France existe, elle tue», a martelé devant des journalistes Kamel Raskallah, porte-parole du collectif des habitants d’Argenteuil-Bezons, déplorant le «mutisme» des médias et des responsables politiques.
Deux femmes voilées ont porté plainte pour des agressions commises ces dernières semaines.
La première victime, Rabia, 17 ans, a expliqué avoir été agressée le soir du 20 mai, alors qu’elle rentrait chez elle. «Ils m’ont arraché le voile, ils m’ont mise à terre, ils m’ont insultée de +sale arabe+, +sale musulmane+», a-t-elle raconté lors d’une conférence de presse, avant le rassemblement organisé devant la sous-préfecture.
«J’ai vraiment été surprise par la violence qu’ils ont eue à mon égard», a-t-elle témoigné, en pleurs. La jeune femme a souffert de «contusions au visage, à la bouche, au coude», a-t-elle décrit.
La seconde victime, âgée de 21 ans, qui n’était pas présente samedi, a été agressée par deux hommes le 13 juin, selon plusieurs sources. Enceinte de quatre mois, elle a fait une fausse couche mais le lien avec l’agression n’est pas établi, selon ces sources.
Le parquet de Pontoise a ouvert mercredi une information judiciaire pour «violences volontaires aggravées» concernant la première victime et «violences volontaires en réunion» pour la seconde. Le «caractère discriminatoire (des agressions) n’a pas été reconnu», a regretté l’avocat de Rabia, Me Hosni Maati. Il a précisé que «personne n’a été interpellé et mis en examen dans ce dossier».
Ces agressions ont suscité une vive émotion dans la communauté musulmane d’Argenteuil, ville de 105.000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Paris.
La femme qui s’est faite agresser le 13 juin a été reçue jeudi en compagnie de son mari au ministère de l’Intérieur où la seconde, Rabia, était représentée par son avocat. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a adressé une lettre aux deux femmes «pour leur apporter son soutien», selon le ministère. Le père de Rabia a expliqué avoir décliné l’invitation estimant que «c’est à M. Valls de se déplacer, comme il l’a fait pour d’autres communautés».
Lors de ce rassemblement soutenu par plusieurs associations dont le Collectif contre l’islamophobie et la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, une troisième femme, Kahina, a raconté une agression subie en 2009 à Argenteuil.

mardi 18 juin 2013

L'islamophobie tue!

Agée de 21 ans, elle était enceinte de quatre mois.

Libération
La jeune femme enceinte et voilée victime d’une agression jeudi dernier à Argenteuil (Val-d’Oise) a perdu lundi le bébé qu’elle portait, a-t-on appris de sources concordantes. «Son mari m’a appelé cet après-midi. Elle a perdu son bébé», a indiqué à l’AFP l’avocat de la victime, Me Hosni Maati, disant ne pas vouloir plus communiquer sur l’affaire. «La famille est marquée par le drame», a-t-il ajouté. Contactée par l’AFP, une source proche du dossier a confirmé que la jeune femme, enceinte de quatre mois, avait perdu son bébé lundi. Cette source n’a pas précisé si cette fausse couche était une conséquence de l’agression.
La victime, âgée de 21 ans, a porté plainte vendredi, assurant avoir été agressée par deux hommes jeudi matin, alors qu’elle se trouvait dans la rue, où elle terminait une conversation téléphonique avec sa mère. La jeune femme, qui avait dans un premier temps mis en cause deux skinheads et évoqué un acte islamophobe, a indiqué dans sa plainte avoir été agressée par deux hommes, sans toutefois évoquer de caractère raciste à l’agression. Elle a indiqué que deux hommes lui avaient «arraché son voile» et coupé un bout de son vêtement, a raconté le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier. Avant de prendre la fuite, «l’un d’eux lui a donné un coup de pied à la hanche», a ajouté M. Jannier.
Examinée vendredi par un médecin, la jeune femme ne s’était pas vu prescrire d’Interruption totale de travail (ITT). Son agression présumée, près de trois semaines après celle d’une autre femme voilée et deux jours après des affrontements entre policiers et habitants à la suite d’un contrôle d’une femme portant le voile intégral islamique, a suscité une vive émotion chez les musulmans de la ville. Dans un communiqué transmis lundi soir à l’AFP, la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) a exprimé «ses condoléances et sa solidarité à la famille», faisant «part de sa consternation et sa très grande colère face à ce drame». «La vague d’agressions et de comportements islamophobes nécessite une réaction ferme et sans concession de la part de la République qui doit exprimer sa solidarité à toutes les victimes et pas seulement à celles que le Ministre de l’Intérieur juge digne d’en bénéficier», ajoute le CRI.

Voila un petit exemple de betise humaine:

lundi 10 juin 2013

Vive Ben Ali, vive Netanyahu???

Le chanteur Mohsen Cherif souhaitant longue vie à deux grands criminels:
"yahya Ben Ali, yahya Netanyahu"!!!
 
 
La Tunisie qu'ils aiment...

Sous le "haut", le tout "puissant"...parrainnage de Bertrand Delanoé!

BCE et Israel:

Actualités : Béji Caïd Essebsi entretient le flou sur ses relations avec Israël

Le président de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, en réponse à une question posée par le journal londonien arabophone Asharq Al-Awsat sur d'éventuelles relations avec Israël, n'a ni confirmé ni infirmé leur existence, et a assuré n'avoir jamais mis les pieds dans les territoires occupés.
 
Béji Caïd Essebsi, qui a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères à l'époque du président Habib Bourguiba, a rappelé avoir entretenu des relations avec les chefs d'Etat de l'Orient et de l'Occident, les Américains, les Français et les autres pays européens.
 
"Sans l'Europe, nous serions plus faibles" explique-t'il en se basant sur le fait que 80% des échanges commerciaux de la Tunisie avec l'étranger passent par le vieux continent.
 
Quant au Qatar, Béji Caïd Essebsi ne voit pas d'inconvénient à avoir des relations avec l'émirat. "Ils ne nous imposent rien, et la question n'est pas d'ordre financier, mais nous voulons établir de bonnes relations avec tout le monde, et la Tunisie est un petit pays qui doit agir avec les gens selon leur position géographique", précise le président de Nidaa Tounes.