Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

mardi 17 juillet 2012

Silence, on tue des musulmans en Birmanie!


Les heurts qui ont récemment opposé musulmans et bouddhistes en Birmanie rappellent au monde qu’il existe une population musulmane persécutée dans ce pays, classée par l’ONU comme l’une des minorités les plus opprimées au monde.
A l’origine de l’embrasement, fin mai 2012, une jeune birmane est violée et assassinée dans l’état de Rakhine (également appelé État Arakan) à l’Ouest du pays. Immédiatement, des photos de trois personnes désignées comme les suspects de ce crime circulent sur internet et les réseaux sociaux. Est mise en avant leur appartenance a une minorité musulmane vivant dans cet état : les Rohingyas.
En réponse, le 3 juin, un groupe d’individus de confession bouddhiste attaque un bus transportant des musulmans et lynche à mort 10 des passagers. Depuis, le cycle de la violence ne semble plus s’arrêter, si bien que le dimanche 10 juin, le président Thein Sein a imposé un couvre feu et décrété l’état d’urgence dans la région, dépêchant l’armée sur place afin de restaurer le calme. Reporter Sans Frontières, dans son rapport remis le 27 juin à Aung San Suu Kyi, rappelle que les informations sur la situation sur place sont très limitées, du fait de la censure et de la désinformation opérées principalement par le gouvernement.
Pour comprendre comment une telle flambée de violence, si intense et si rapide, a été possible il faut revenir sur la situation des Rohingyas en Birmanie.
Les Rohingyas, une ethnie musulmane de 800 000 personnes, cohabite avec une majorité de bouddhistes dans l’état de Rakhine. Amnesty International rapporte que depuis 1978, cette ethnie fait l’objet de violations constantes de ses droits fondamentaux, d’entrave à la liberté de circulation, d’étudier, de se marier. Ils sont également victime d’une imposition arbitraire et de confiscations de leurs biens.
En 1982, suite à l’amendement de la loi sur la nationalité, les musulmans se retrouvent déchus de la nationalité birmane et deviennent de fait apatrides. Il devient dès lors commun de les designer comme les « étrangers » ou les « bengalis » du fait de leur ressemblance physique avec ces derniers.
Jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement civil en 2011, les militaires utilisaient régulièrement les Rohingyas dans des camps de travaux forcés, perpétraient des viols et des assassinats en toute impunité, créant à chaque occasion une nouvelle vague de réfugiés principalement vers le Bangladesh voisin, mais aussi vers la Malaisie, l’Indonésie et l’Arabie Saoudite.
Suite aux violences de juin 2012, environ 500 Rohingyas tentant de fuir vers le Bangladesh voisin ont été refoulés à la frontière. Ironiquement, cet épisode a eu lieu au moment même de la journée mondiale des réfugiés, forçant ces derniers à retourner en Birmanie. Le Bangladesh ne souhaite pas accueillir de nouveaux réfugiés dans ses camps où s’entassent déjà quelques 29 000 réfugiés Rohingyas enregistrés et environ 400 000 réfugiés non déclarés.
La situation des réfugiés non enregistrés, autrement dit vivant hors du camp de des Nations Unies et privés de statut juridique dans le pays d’accueil est alarmante. Entassés dans des bidonvilles, abandonnés autour des camps officiels, sans accès aux soins, à l’eau, à la nourriture, sans travail et souffrant de conditions sanitaires s’aggravant de jour en jour, les réfugiés vivent dans le dénuement le plus total. L’instinct de survie ne semble leur laisser d’autre choix que de se tourner vers des activités parfois illégales et dangereuses : travail non déclaré, vols, trafic de bois et prostitution. A cela s’ajoutent les violences qui seraient exercées par les autorités locales : intimidations, harcèlement, emprisonnement arbitraire afin d’inciter les réfugiés à retourner en Birmanie.
Les espoirs de la communauté rohingya se tournent aujourd’hui vers Aung San Suu Kyi,  lauréate du prix Nobel de la paix 1991, récompensée pour son action en faveur de la démocratie en Birmanie, une décoration reçue le 17 juin 2012, après plus de 15 ans passés en résidence surveillée.
Cette dernière, également députée de la Ligue Nationale pour la démocratie, ne s’est jusqu’à aujourd’hui prononcé que timidement sur le sujet, appelant principalement à une clarification des lois sur la nationalité et leur mise en conformité avec les normes internationales. Sa marge de manœuvre semble limitée par le fait que ses soutiens politiques sont de confession bouddhiste et hostiles, comme une large part de la population, à la communauté rohingya.
Dès lors, les perspectives de voir évoluer favorablement la situation des Rohingyas sont inexistantes et rien ne semble pouvoir arrêter le nettoyage ethnique des musulmans en Birmanie.

samedi 7 juillet 2012

En soutien à Jacob Cohen

Jeanne WACHTEL

 A Monsieur le Président de la République Française

 Monsieur le Président

 Parce que mon grand-père paternel Aron Wachtel a été fusillé par les nazis, à Brive, parce que ma grand-mère paternelle Laja Jachimovitz a été déportée à Auschwitz et n’en est pas revenue, parce que ma tante Paula Wachtel est une survivante d’Auschwitz, je vous écris.
Parce que j’ai appris l’agression de mon a...mi Jacob COHEN pour la seconde fois par la LDJ, ce jeudi 5 juillet 2012, je vous écris.
Parce que ce même jour, j’ai écouté « le téléphone sonne » sur France Inter dont les intervenants sionistes déversaient un flot de haine contre ceux qui n’apportaient pas un soutien inconditionnel à la politique coloniale d’Israël, je vous écris.
Parce que ma visite de recueillement à DACHAU et l’agression de mon ami Jacob COHEN renforcent ma détermination à mener un combat incessant contre la barbarie qu’elle soit nazie ou sioniste, je vous écris.
Je vous écris pour vous demander « plus jamais ça » à l’encontre de mon ami Jacob COHEN et de ceux et celles qui réclament justice pour tous les peuples colonisés et opprimés.

Jeanne WACHTEL

vendredi 6 juillet 2012

Lettre ouverte de Jacob Cohen à Manuel Valls

Paris, le 5 juillet 2012

Lettre ouverte à M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur

Monsieur,
Ce qui se passe en ce moment en France vous déshonore. Je vous dénie le titre de Républicain.
Le 12 mars 2012, j’ai été agressé, en tant qu’écrivain juif antisioniste, par la Ligue de défense juive, qui a filmé et posté l’agression. Vos services n’ont pas levé le petit doigt pour les arrêter.
Se sentant dans une totale impunité, et bénéficiant des protections dues aux judéo-sionistes, la LDJ a récidivé aujourd’hui. Plainte a été déposée au commissariat du 4e. Mais je ne me fais aucune illusion sur la suite.
Vous avez de tout temps, comme toutes les autorités de la République, et en premier lieu le Président, affirmé votre soutien indéfectible au CRIF et à son bras armé, la LDJ, aux méthodes fascistes.
Cette soumission aveugle est révoltante. Je vous laisse imaginer si j’avais été un écrivain sioniste membre du CRIF agressé par des islamistes. Le tollé que cela aurait provoqué.
Vous n’avez ni le sens de la justice ni la volonté de mener une politique équilibrée. L’Histoire vous jugera.

Jacob Cohen

jeudi 5 juillet 2012

Des sionistes agressent Jacob Cohen!

Mon ami Jacob Cohen a été agressé par des sionistes de la LDJ dans les transports parisiens aujourd'hui et pour la deuxième fois! Il a porté plainte mais pas un mot dans les médias! Et si les coupables étaient arabes ou noirs, ils seraient déjà en garde à vue! Qu'ils viennent dans les banlieues agresser les gens!!! Courage Jacob, je te soutiens de tout mon coeur.

Le changement...tout devient possible, ça vous rappelle pas un slogan?

Paris supprime la gratuité dans les transports pour les personnes âgées ou handicapées

La Ville de Paris va supprimer la gratuité dans les transports en commun pour les personnes âgées ou handicapées, à l'occasion d'un projet de modernisation des cartes de transport qui sera présenté au Conseil de Paris des 9, 10 et 11 juillet.
Les détenteurs de la carte Emeraude, qui permet de voyager gratuitement sur les réseaux parisiens de la RATP et de la SNCF, ou de la carte Améthyste, qui donne l'accès aux réseaux franciliens des deux transporteurs, devront acquitter une participation financière à partir du 1er novembre, a annoncé jeudi 5 juillet Liliane Capelle, adjointe chargée des seniors.
Dans le même temps, ces cartes seront chargées sur le passe Navigo, plus maniable que l'actuel coupon magnétique et remplaçable immédiatement en cas de perte – ce qui arrive fréquement chez ce public. Aujourd'hui, une personne ayant égaré sa carte doit patienter jusqu'à l'année suivante pour en obtenir une nouvelle.
Les détenteurs devront acquitter une participation financière de 20 euros par an s'ils sont bénéficiaires d'un minimum social ou de la prestation Paris Solidarité. Elle sera de 40 euros par an pour ceux qui justifient d'un montant d'impôt inférieur ou égal à 2 028 euros. Mme Capelle a fait valoir que ramenée au mois, la participation demandée au bénéficiaire devant payer une participation annuelle de 20 euros est inférieure au prix de deux tickets de métro.
OPPOSITIONS
"C'est la fin de la gratuité de la carte Emeraude, s'est indigné de son côté le chef de l'opposition UMP au conseil de Paris, Jean-François Lamour. Le maire [Bertrand Delanoë, PS] est en train de faire payer aux personnes âgées ses faiblesses en matière de dépenses." Pour Jean-François Legaret (UMP), président de la commission des finances de la Ville, avec cette réforme, "c'est la liberté de se déplacer des personnes âgées qui est en jeu".
Pour le groupe communiste et les élus du Parti de gauche, il est "hors de question de faire payer ceux qui qui gagnent moins de 876 euros", c'est-à-dire la tranche qui devrait s'acquitter de 20 euros. Un amendement sera déposé en ce sens.
CARTE ÉMERAUDE
Créée en 1973, la carte Emeraude concerne actuellement les Parisiens de plus de 65 ans, ou de plus de 60 ans s'ils sont retraités au titre de l'inaptitude, et les personnes en situation de handicap, justifiant d'un impôt sur le revenu inférieur ou égal à 2 028 euros.
Ce plafond n'est pas opposable aux veuves et veufs de guerre et aux anciens combattants de 65 ans et plus, qui continueront à bénéficier de la gratuité. Ce que conteste le groupe écologiste, qui déposera un amendement visant à "supprimer cette exception".
Au 31 mai, 131 667 personnes bénéficiaient d'une carte Emeraude et 7 784 d'une carte Améthyste. Ces deux dispositifs ont coûté 55 millions d'euros à la Ville en 2011. La recette nouvelle liée à la participation financière des bénéficiaires est estimée à 4,6 millions d'euros.

Le nouveau "Coran" arrive et BHL est son prophète!

Marc Roussel à propos de Bernard-Henri Lévy :

« Ce qui nous a d’abord rapprochés, et que je n’aurais jamais soupçonné du personnage public qu’a bâti l’intellectuel, c’est le goût de l’action, de l’aventure et ce sens, davantage prévisible, de l’Histoire. Bernard est ensuite un ami fidèle et sincère, un homme ouvert et respectueux de tous les hommes, un naïf éclairé qui en conscience maquille ses angoisses ou ses faiblesses de la plus belle assurance. Ainsi cette confidence, à Kaboul, aux premières heures de la prétendue guerre de Bush contre le terrorisme islamiste, qui me reste comme une provocation ultime, savoureux mélange de confiance et d’ingénuité – ces moteurs définitifs de la création : j’ai trouvé ce que sera la grande œuvre de ma vie : la réécriture du Coran par un Juif. »