Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

vendredi 19 décembre 2014

Vote Démocrate...Docteur Marzouki!


Pourquoi je soutiens Moncef Marzouki pour le 2ème tour des élections présidentielles tunisiennes du 21 Décembre 2014:

-Il a été Président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme et opposant à la dictature de Ben ALI
-Son parti, le Congres Pour la Republique (CPR) arrivant en seconde position aux élections de la Constituante de 2011 n'a pas laissé le monopole du pouvoir aux islamistes d'Ennahda en s'imposant à la Présidence de la République.
-Il est un des fondateurs de cette nouvelle constitution progressiste et garant des libertés fondamentales dont la liberté d'expression
-Il vient de cette Gauche Sociale qui rejette la démagogie de la gauche idéologique et parfois islamophobe!
-Il défend le retour de l'emploi au niveau régional et la préservation de l'environnement.
-Il représente le camp démocrate et se place au dessus des partis politiques quand Nidaa Tounes soutient Mourou (Ennahda) à la Vice Présidence du Parlement façe à la veuve de Mohamed Brahmi (Front Populaire).
-Chokri Belaid a juré de ne jamais s'allier à l'ancien régime (Nidaa Tounes), honorons sa mémoire!

"...Pour honorer nos parents privés du droit de vote par Ben Ali et Caid Essebsi...pour la mémoire de ceux qui sont mort pendant la Dictature...pour que vive la Révolution Démocratique en Tunisie et dans le Monde!"

GRAMI Mounir
Citoyen Franco-Tunisien et Social-Ecologiste

Pays de l'année 2014: la Tunisie


The Economist a élu la Tunisie pays de l'année en 2014, qu'il considère comme la brillante exception aux échecs du printemps arabe.
Le journal met en valeur la nouvelle Constitution tunisienne adoptée le 26 janvier 2014, ainsi que les élections législatives et présidentielle (dont le second tour se jouera ce dimanche), qui ont été tenues successivement en novembre et en décembre. L'économie en berne de la Tunisie et son gouvernement fragile sont sauvés par son pragmatisme et sa modération, toujours selon The Economist.
La Tunisie succède à l'Uruguay, élu en 2013 pour ses positions libérales et sur le mariage gay. Le principal concurrent de la Tunisie pour cette édition était l'Indonésie. The Economist félicite le plus grand pays musulman du monde, "où un homme politique moderne a battu l'ancien."
"Notre gagnant est un pays bien plus petit mais nous pensons que le symbole importe plus que la taille", explique le journal.
A l'inverse, The Economist annonce une mauvaise année pour beaucoup de pays. Il cite notamment l'Iraq et la Syrie saccagés par l'Etat Islamique, l'Ukraine qui a été démembrée par la Russie ainsi que le Nigéria, malmené par Boko Haram.
Le journal complimente le Sénégal, sinistré par Ebola, l'Afghanistan qui doit perpétuellement faire face aux Talibans et le Liban qui a accueilli des centaines de milliers de réfugiés syriens.
Un pays est déjà dans la course pour le titre en 2015: c'est la Colombie qui, si elle réussit son processus de paix avec la guérilla des FARC, aurait de forte chances de l'emporter.
"Mabrouk, Tunisia!", conclut The Economist

vendredi 5 décembre 2014

Nidaa soutient Ennahda

BCE et Nidaa Tounes tombent le masque, les héritiers de la dictature Ben Aliste soutiennent le Parti Islamiste Ennahda et le ramène au pouvoir. Suite à cette trahison, l'électorat de Nidaa Tounes et d'Ennahda risque de bouder les urnes ou de se tourner vers le seul candidat "intègre" à la Présidence de la République et vrai Démocrate, le Docteur Moncef Marzouki!

 
La future et nouvelle Troîka?
 
Les jeux sont faits et les membres dirigeants de la nouvelle Assemblée des représentants du peuple ont été élus. Ces élections ont montré que les deux grands partis, Ennahdha et Nidaa Tounes ont trouvé un accord sur la distribution des rôles entre le président de l’assemblée et son premier vice-président. Cet accord permet à certains de tirer certaines conclusions et fera l’objet des analyses des observateurs. 

Le vote pour la présidence et la vice-présidence de l’assemblée des représentants du peuple a eu lieu dans l’après-midi du 4 décembre 2014. Mohamed Ennaceur a été élu à la présidence de l’Assemblée avec 176 voix pour, en étant le seul candidat. Son premier vice-président, Abdelfattah Mourou, a été élu par 157 voix contre 33 pour sa concurrente, Mbarka Brahmi. Le poste de deuxième vice-président de l’Assemblée est revenu à l’élue de l’Union patriotique libre (UPL), Faouzia Ben Fodha Chaâr, avec 150 voix.
Un coup d’œil sur les majorités confortables avec lesquelles ont été élus Mohamed Ennaceur et Abdelfattah Mourou montre, incontestablement, qu’il ya eu un accord entre les deux grands partis de l’Assemblée. Les deux principales forces se sont entendues pour se partager les pouvoirs à l’Assemblée en vertu du sacrosaint principe du consensus. Cette entente entre les deux grands partis de l’Assemblée aura permis d’éviter un blocage qui a commencé à pointer son nez dès la séance du mardi.

En effet, il faut rappeler que la séance inaugurale de l’Assemblée des représentants du peuple avait débuté le mardi 2 décembre 2014 sous la présidence de Ali Ben Salem, doyen des députés. Selon la loi, le président de l’Assemblée doit être élu au cours de cette même séance inaugurale. Or, il n’y avait pas de consensus à ce moment là. Par conséquent, les élus ont choisi de maintenir ouverte la séance et de la retarder à aujourd’hui afin de s’accorder sur la distribution des pouvoirs. C’est désormais chose faite.

Cet arrangement entre les deux forces politiques du pays fera couler beaucoup d’encre dans les prochains jours. En effet, il est légitime de voir dans cet accord un début d’entente ente les deux ténors de la politique tunisienne en vue de la présidence de la République. Le soutien d’Ennahdha a été déterminant dans l’accès de Moncef Marzouki au deuxième tour de la présidentielle dans lequel il est en confrontation avec Béji Caïd Essebsi. Cet accord sur la présidence de l’Assemblée pourrait préparer le terrain vers un autre accord à la présidentielle. Une majorité d’observateurs ont analysé cette entente entre les deux parties comme étant la concrétisation d’un accord qui était depuis longtemps dans les tubes et dont on parlait sans jamais l’évoquer vraiment. D’aucuns ont salué le fait d’avoir accordé la vice-présidence à l’opposition dans cette Assemblée comme étant un pas important dans la construction de la démocratie tunisienne.

Ce choix implique également des conséquences au niveau de l’électorat des deux partis que sont Ennahdha et Nidaa Tounes. Pour ce qui est de l’électorat d’Ennahdha, cette entente scelle un accord avec l’adversaire d’hier qu’est Nidaa Tounes. Les doutes que pouvait avoir cet électorat sur le pacte de non agression entendu entre Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi lors de leur rencontre à Paris devraient être dissipés. Cependant, la question qui se pose est de savoir dans quelle mesure la répartition à l’amiable des pouvoirs va influencer le vote lors du deuxième tour de la présidentielle. Deux éventualités sont possibles : la première est que l’électorat d’Ennahdha s’inscrira en faux par rapport à son part et se radicalisera en votant massivement pour Moncef Marzouki. La deuxième consiste à émettre une consigne de vote pour être neutre lors du deuxième tour de la présidentielle, ce qui va dans la ligne officielle du parti et qui, accessoirement, renforce les chances de succès de Béji Caïd Essebsi lors du scrutin présidentiel.

Pour les électeurs de Nidaa Tounes, la pilule risque d’être plus dure à avaler. Deux types d’analyse se confrontent. La première, la voix de la raison, soutient que le pragmatisme politique impose d’accorder le poste de premier vice-président à Ennahdha si cela peut éviter une confrontation et contribuer à apaiser le pays. Selon cette même vision, cette concession sur la répartition à l’Assemblée évitera de concéder à Ennahdha des postes au gouvernement. Tout du moins, elle atténuera la teneur des concessions à faire lors de la composition de l’équipe gouvernementale. La deuxième voix dénonce la non-cohérence de la ligne politique de Nidaa Tounes voire même un début de trahison. On se remémore dans ce cadre le slogan du « vote utile » utilisé à l’envi par les cadres de Nidaa Tounes durant la campagne pour les élections législatives, qui suggérait qu’il fallait voter en faveur de Nidaa Tounes afin de sortir Ennahdha du pouvoir. Il est compréhensible que les électeurs ayant suivi ce slogan se sentent aujourd’hui floués puisque Nidaa Tounes a contribué à remettre Ennahdha au pouvoir d’une certaine manière.
En effet, le pragmatisme politique de Nidaa Tounes risque de lui jouer de mauvais tours dans l’attente du deuxième tour de la présidentielle. Même s’il était évident depuis l’annonce des résultats des législatives qu’une certaine collaboration devrait se mettre en place Ennahdha et Nidaa Tounes, certains électeurs risquent de s’y perdre. Ils ne s’attendaient pas à une collaboration aussi affichée et aussi ouverte entre les deux partis malgré la guerre électorale qu’ils s’étaient livrés lors des législatives.

Les tractations politiques ont permis d’arriver à un certain consensus autour de la répartition des postes à l’Assemblée nationale. Toutefois, ces mêmes tractations peuvent avoir une influence décisive lors des élections du deuxième tour de la présidentielle. Le pragmatisme politique doit faire face au respect des promesses et de la cohérence politique. Le parti Nidaa Tounes devra jouer sur cette fine nuance et essayer de maintenir la cohésion de son électorat au vu de la prochaine présidentielle. Le défi est de taille.

Votez pour les objectifs de la Révolution, votez Marzouki!

mercredi 3 décembre 2014

Reconnaissance de la Palestine!

 
 
La reconnaissance de la Palestine, c'est reconnaître la coexsistence des 3 grandes religions...et des différentes communautés. Le sionisme, c'est tout l'inverse!

Moubarak blanchi?

Nouvelle parodie de justice en Egypte



Photographie présentée comme "le permier selfie de Moubarak après sa libération", et qui circule sur Facebook.Trois ans et demi après sa chute, l'ancien dictateur, blanchi par la justice, pourrait retrouver la liberté. Dans le même temps, des dizaines de milliers de détenus croupissent en prison. Passage en revue de ceux sur qui le régime s'acharne.
Un manifestant anti-Moubarak accablé après le verdict qui a blanchi l'ancien dictateur, samedi au Caire.

Moubarak blanchi, nouvelle parodie de justice en Egypte















La décision de la justice égyptienne de blanchir l'ancien dictateur Hosni Moubarak illustre jusqu'à la nausée le retour en arrière de l'Egypte, trois ans et demi après la révolution de la place Tahrir. L'ancien chef de l'Etat a vu samedi son accusation de complicité de meurtre être levée. Il a également été acquitté pour une affaire de corruption.

Toujours détenu dans un hôpital militaire en raison d'une précédente condamnation, Hosni Moubarak pourrait même bénéficier d'une remise de peine, a indiqué ce dimanche son avocat à l'AFP.
Le verdict de samedi illustre une justice "sélective", "qui semble plus occupée à sanctionner l'opposition qu'à faire respecter la justice", a réagi l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR).

40 000 prisonniers depuis la chute de Morsi

L'Egypte a en effet envoyé derrière les barreaux plusieurs dizaines de milliers de personnes depuis le renversement du président Mohammed Morsi. 40 000, selon WikiThawra, une initiative créée par le Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux, (ECESR) pour documenter les détentions, arrestations et la mort d'opposants. 89% d'entre eux ont été détenus pour des motifs politiques, souligne le site indépendant égyptien en ligne Mada Masr.

78 mineurs condamnés de 2 à 5 ans de prison

Dernier exemple de l'arbitraire absolu de la justice égyptienne, la condamnation, mercredi, de 78 mineurs à des peines de prison allant de 2 à 5 ans, accusés d'avoir bloqué des routes et les transports et de faire partie de la confrérie islamiste des Frères musulmans.

Les Frères musulmans arrêtés en masse

La confrérie, chassée du pouvoir lors du renversement du président élu Mohamed Morsi en juillet 2013, est la principale cible de la répression du régime militaire égyptien. Au moins 1400 de ses partisans ont été tués, plus de 15 000 de ses sympathisants emprisonnés. Et c'est sans compter les centaines de pro-Morsi condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes. Une parodie de justice qualifiée par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente".

Les opposants laïcs embastillés

Mais le pouvoir s'en est également pris à l'opposition laïque et de gauche. Des dizaines de jeunes militants sont derrière les barreaux, notamment pour avoir enfreint une loi controversée limitant le droit de manifester. Parmi eux, des figures de la révolution du 25 janvier, comme Alaa Abdel Fattah, Mohamed Adel ou Ahmed Douma. Plusieurs d'entre eux ont entamé des grèves de la faim pour protester contre l'arbitraire dont ils sont victimes.

Journalistes incarcérés

Autres cibles de régime Sissi, les journalistes qui n'acceptent pas de soutenir servilement le président Abdel Fattah al-Sissi. Tels les collaborateurs de la chaîne Al Jazeera, l'Egypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, son confrère australien Peter Greste et l'Egyptien Baher Mohamed, travaillant pour l'antenne anglophone de la chaîne qatarie. Ils ont été condamnés à des peines de 7 à 10 de prison, en juin, pour soutien aux Frères musulmans et diffusion de "fausses nouvelles".
Comme le dit une journaliste britannique dans ce tweet, Peter Greste qui a passé deux semaines en Egypte comme reporter pourrait passer quatre de plus en prison que Moubarak qui a passé trente ans à enfreindre les lois:
Ce qui n'a pas empêché François Hollande, lorsqu'il a reçu le président Egyptien à l'Elysée mercredi, de s'abstenir d'évoquer les atteintes aux droits de l'Homme en Egypte et de se contenter d'appeler à la la poursuite du "processus de transition démocratique".