Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

samedi 19 janvier 2013

Débat National sur la Constitution Tunisienne.

Calendrier du dialogue national sur la projet de la constitution 

 

Le dialogue national sur le projet de constitution (version 2) avec la communauté tunisienne en France du 19 janvier au 3 février 2013.

Dans le cadre du dialogue national sur le projet de Constitution avec la société civile et l’approche participative adoptée par l’Assemblée Nationale Constituante comme un mécanisme essentiel dans le processus de rédaction de la Constitution qui a permis au public et aux citoyens d'exprimer leurs points de vue, les consultations se poursuivent avec la communauté tunisienne en France du 19 Janvier au 3 Février 2013.

La France compte un nombre important de tunisiens à l’étranger. De ce fait, l’Assemblée Nationale Constituante a tenu à organiser ces consultations afin de permettre aux tunisiens à l'étranger de s’exprimer sur leur Constitution.
Ces rencontres sont organisées en partenariat avec le programme des Nations Unies pour le développement ( PNUD)

Calendrier France Sud avec les elu(es) Karima Souid, Noura Hssen, Dalila Babba, Neji Jmal, Mahmoud El May, Salha Ben aicha, Adel bousaili et Fadhel Moussa
* Grenoble : samedi 19 janvier 2013 à 14h30 au Centre social et culturel Tunisie, 1 avenue Albert 1er de Belgique 38100 Grenoble
* Lyon : dimanche 20 janvier 2013 à14 h 30 : Maison de la Tunisie, 193 avenue Marcel Mérieux 69007 Lyon (Gerland , métro Debourg )
* Toulon : vendredi 25 janvier 2013 (à confirmer)
* Marseille : samedi 26 janvier 2013 à 14 h 30 : Maison de la Tunisie, 2 rue Jemmapes 13001 Marseille
* Nice : dimanche 27 janvier 2013 à 14 h 30 : Maison de la Tunisie 11 place Ile de beauté 06300 Nice
* Bordeaux : samedi 2 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
* Toulouse : dimanche 3 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente )

Calendrier France Nord avec les elu(es) Meherzia Labidi, Bechir Nefzi, Ameur Laraydh, Habib Khedher, Nadia Chaabane et Monia Belarbi
* Paris : samedi 19 janvier 2013 à 14 h 30 Maison de la Tunisie , Cité Universitaire
45A boulevard Jourdan 75014 Paris
* Lille : dimanche 20 janvier 2013 à 14 h 30 Maison de l’Education permanente 1, place George Lyon 59000 Lille
* Aubervilliers : samedi 26 janvier 2013 à 14 h 30 Maison des Tunisiens 95, Avenue de la République 93000 Aubervilliers
* Strasbourg : dimanche 27 janvier 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
* Nantes : samedi 2 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
* Massy : dimanche 3 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)

Ces consultations sont organisées avec les élu(es) de la communauté tunisienne élus en France ainsi que des membres du comité de rédaction et d élaboration de la Constitution de l'Assemblée.
Les détails manquants vous seront communiqués dans les prochains jours.
Vous avez votre mot à dire ! Soyez présents pour débattre de votre future constitution avec les élus de France.

jeudi 17 janvier 2013

Intervention au Mali, pour ou contre?

Si la Guerre apportait la Paix, ça se saurait!


Un officier français s'entretient avec un militaire malien, à Bamako, le 15 janvier 2013

L'Allemagne a annoncé l'envoi de deux avions de transport en soutien de l'intervention militaire au Mali. Une intervention qui divise tellement en Allemagne, que die tageszeitung a choisi de faire un « Pour ou contre ».
POUR. « Écoutez donc enfin le Mali. » C'est le titre de la tribune signée par Katrin Gänsler dans die tageszeitung. Elle est la correspondante du quotidien en Afrique de l'Ouest (et travaille également parfois pour la Deutsche Welle). Il était grand temps que quelqu'un intervienne militairement au Mali, affirme-t-elle. Il était clair dès la mi-2012 que cette option était la seule voie de sortie de crise.
Depuis le début, il n'y a jamais eu les bases nécessaires pour négocier avec les islamistes. De quoi aurait-on discuté ? D'introduire seulement un tout petit peu de charia ? Par exemple, qu'en cas de vol, on ne coupe pas toute la main mais seulement deux doigts ?
CONTRE. Sur la même page, mais cette fois contre l'intervention, une tribune signée Andreas Zumach, correspondant de la taz à Genève. « Combattre les terroristes et les rebelles islamistes », « empêcher la sécession et rétablir l'intégrité territoriale du pays », « faire obstacle au trafic de drogue et à la criminalité organisée »... c'est avec ces objectifs que la France justifie son opération Serval.
Un avion de transport Transall C-160. Deux appareils de ce type vont être fournis par l'Allemagne à la Cédéao
Et ce sont des objectifs similaires qui ont été mis en avant pour presque toutes les interventions militaires depuis la fin de la guerre froide. En Tchétchénie, en Afghanistan, en Somalie, en Irak ou ailleurs. Et pourtant, jamais ces objectifs n'ont été atteints.
À en croire la Süddeutsche Zeitung, il aurait été plus confortable pour François Hollande de laisser le Mali prendre en main son destin. Mais ne rien faire peut aussi avoir des conséquences. Les islamistes auraient sans doute transformé tout le Mali en un État fondamentaliste et de là déstabilisé les pays voisins.
Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung enfin, la chancelière Angela Merkel partage l'avis de Paris : l'avancée des terroristes islamistes au Mali représente un danger non seulement pour l'Afrique, mais aussi pour l'Europe. S'il en est ainsi, on peut se demander si l'envoi de deux avions Transall, promis par Berlin, est une réponse suffisante à cette menace.
Il est évident que l'intervention en Afghanistan a laissé des traces. Ce long combat contre le terrorisme a été - et continue d'être - sanglant, coûteux et avec des résultats pour le moins ambigus.

dimanche 13 janvier 2013

2 ans après...la Révolution Tunisienne!

Le départ du dictateur Ben Ali le 14 Janvier 2011 devait s'accompagner par l'instauration d'un régime démocratique en Tunisie. Mais le combat et la lutte pour la Justice et l'Egalité sont loin d'être achevés. C'est en tant que représentant du Parti Tunisie Verte dans le Front Populaire que j'ai commémoré le 2nd Anniversaire de la Révolution Tunisienne Place des Terreaux à Lyon. La coordination Front-Populaire Rhône Alpes dont je fais partie réclame l'accomplissement des objectifs de la Révolution:
Liberté-Emploi-Dignité!















 Vive la Révolution, vive la Tunisie!

jeudi 10 janvier 2013

Une petite fille privé de cantine par la Police!

On préfère jeter à la poubelle de la nourriture, plutôt que de donner à chaque enfant le droit d'être nourri...un vrai scandale!


Une petite fille de cinq ans a été extraite mardi de la cantine municipale d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) par une policière, en raison d'un impayé, et la scène n'est passée devant ses camarades éberlués, qui ont cru qu'elle serait emprisonnée

Une petite fille de cinq ans a été extraite mardi de la cantine municipale d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) par une policière, en raison d'un impayé de 170 euros, la scène se déroulant devant ses camarades éberlués qui ont cru qu'elle serait emprisonnée.
"C'est un procédé irresponsable (...) on ne prend pas les enfants en otage de cette manière", a fustigé le directeur de l'école Saint Vincent, Laurent Aguergaray, précisant que Léa et ses camarades avaient été traumatisés: "Quand Léa est revenue (mardi) dans l'après-midi, ils étaient étonnés. Ils pensaient qu'elle était en prison. La maîtresse a discuté avec toute la classe pour tenter de dédramatiser".
"Léa a pu tout imaginer à ce moment la, y compris le pire", a estimé de son côté, furieux, le père de la fillette. Il a cependant indiqué jeudi soir à l'AFP qu'elle "va bien".
Le ministre de l'Education nationale s'est insurgé contre cette mesure "scandaleuse". "Je désapprouve fortement cet acte. Je crois que l'ensemble des Français auront la même considération et de la peine qu'un élu puisse avoir un comportement de cette nature", a commenté Vincent Peillon.
"Tous les enfants de France doivent être dans leur cantine et manger et ne pas être victimes d'actes qui, de cette nature, sont des actes de violence", a-t-il estimé. "Il peut y avoir des difficultés avec les parents, jamais on ne doit s'attaquer aux enfants".
Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, "profondément choqué", a annoncé avoir décidé d'ouvrir une enquête.
Les ministres déléguées à la Famille, Dominique Bertinotti, et à la Réussite éducative, George Pau-Langevin, ont pour leur part jugé que la situation n'était pas "admissible".
Selon le père de Léa, la policière est entrée "en plein déjeuner des enfants" dans la cantine située à 200 mètres de l'école, pour la ramener au domicile de sa mère. Mais celle-ci était partie entretemps la chercher à l'école, et la policière a alors conduit la fillette dans les locaux de la police où "elle a été nourrie".
Le maire (sans étiquette) d'Ustaritz, Dominique Lesbats, a regretté "le déroulement des événements" mais souligné que "la mère avait été avertie mardi qu'elle devait venir chercher sa fille, qui ne pouvait pas déjeuner à la cantine" mais qu'elle n'est finalement "pas venue".
Selon lui, les services de la mairie sont engagés "depuis plus d'un an" dans une procédure pour une dette de cantine avec les parents de Léa, qui sont selon lui dans "une mésentente terrible". Mais malgré "quatre convocations en 2012", ces derniers ne se sont "jamais présentés", a-t-il affirmé.
"S'ils avaient fait l'effort de venir, nous aurions mis en place avec les services sociaux une procédure pour que Léa puisse continuer à prendre ses repas à la cantine", s'est-il défendu.
La Fcpe-64 a jugé "totalement injustifiable" cette intervention policière. "S'il y a des impayés, la solution doit être trouvée avec les services sociaux ou par les voies de recouvrement légales", a ajouté l'association de parents d'élèves.
Choquée, la responsable d'un autre établissement scolaire de la ville a assuré, sous couvert de l'anonymat, que la policière était une femme "très gentille". "La question est de savoir qui lui a demandé de le faire", a-t-elle déclaré.
Le père estime qu'elle a "obéi a sa hiérarchie" et a "fait au mieux pour sa fille".
La cantine, gérée par la municipalité, se trouve en dehors de l'établissement catholique privé sous contrat d'association avec l'Etat.
Les parents ont la garde alternée de Léa. Mais le père a engagé une procédure pour récupérer la garde.
En attendant la décision du juge aux affaires familiales, y compris sur les modalités financières, aucun des parents n'a pour l'instant réglé la dette de la cantine -dont le montant fait par ailleurs l'objet d'une contestation - et Léa ne fréquente plus la cantine, a indiqué son père.
Le Snpm-FO, syndicat national des policiers municipaux a indiqué que "la policière avait reçu un ordre direct de la mairie" et "rédigé une main courante et un rapport selon lesquels elle a agi sur instruction", selon son secrétaire général Frédéric Foncel, pour qui "on est tenus de dénoncer un ordre illégal".
Le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) a quant à lui réclamé l'ouverture d'une enquête.

mercredi 9 janvier 2013

L'armée...tunisienne "intouchable"!



Le jeune Ayoub Massoudi n’imaginait pas se retrouver plus tard dans un tribunal rempli de militaires, lorsqu’il entrait au palais de Carthage en tant que conseiller du nouveau président de la République tunisienne, Moncef Marzouki.
Dos voûté, yeux cernés, il discute pourtant, le sourire aux lèvres, lors d’une pause pendant son audience du 4 janvier au tribunal militaire de Bab Saâdoun, à Tunis. Mais, plus tard dans la journée, le verdict est un coup dur. Après cinq heures de plaidoirie, les avocats de l’ancien conseiller n’ont pas eu gain de cause.
Ayoub Massoudi a écopé d’une année de prison avec sursis mais aussi d’une interdiction d’accès à la fonction publique et à toute forme de décoration honorifique. Son interdiction de voyager émise en juillet 2012 a finalement été levée.

Prélude au cauchemar judiciaire

L’homme n’est pas satisfait du verdict qui fait suite à six mois de procès et de reports sur la base d’une plainte considérée comme «illégitime» par ses avocats. La sévérité de la peine semble un avertissement dirigé contre celui qui a osé s’attaquer à Rachid Ammar, le chef d’état-major interarmées.
Le général a été visé par Ayoub Massoudi dans l’affaire de l’extradition de Baghdadi Mahmoudi, ex-Premier ministre libyen. Détenu dans les geôles tunisiennes, ce dernier avait été renvoyé en Libye sur l'initiative du Premier ministre, Hamadi Jebali, sans que le président Moncef Marzouki n’en soit avisé.
L’affaire avait créé le scandale et des députés de l’Assemblée avaient menacé de déposer une motion de censure contre le Premier ministre. Quelques mois plus tard, l’un des principaux conseillers du président démissionne et révèle les coulisses de la manœuvre politique derrière l’extradition. Commence alors un cauchemar judiciairepour celui qui en a trop dit.

L'affaire Ayoub Massoudi

«Ma liberté, je l'exerce, je ne la demande plus. Il est des moments dans la vie où il nous faut assumer nos responsabilités. J'annonce ma démission de mon poste de Conseiller principal chargé de l’information auprès du président de la République.»
Le jeudi 28 juin, ce jeune conseiller de Moncef Marzouki laisse tomber avec deux autres de ses collègues le cabinet présidentiel. Il se dit «dégoûté» de la politique et surtout d’un gouvernement sur lequel il ne se fait plus d’illusions.
Deux mois plus tard, revenu en Tunisie après un séjour passé auprès de sa famille en France, Ayoub Massoudi réitère sur la radio Mosaïque FM certaines déclarations faites en juin sur le ministère de la Défense et son implication dans l’affaire Baghdadi Mahmoudi.
Il demande l’ouverture d’une enquête sur le ministre de la Défense et sur Rachid Ammar pour leur non-coopération et leur silence sur l’extradition.
Lors de sa démission, son passage remarqué sur la chaîne de télévision Attounissia, annonce un premier bras de fer avec le gouvernement. Il déclare que le ministre de la Défense n’a pas suivi la procédure pour l’extradition de l’ex-premier ministre libyen. Une thèse défendue par ses avocats lors de sa défense :
«Tout le monde a donné raison à Ayoub Massoudi. Dans la suite des évènements, il s’avère que cette extradition était une faute grave», déclare l’un de ses avocats.
Or Ayoub Massoudi a entretemps été désavoué par sa famille politique, le Congrès pour la République (CPR), qui l’a suspendu de ses fonctions. Le président de la République qui a dénoncé dans les médias le scandale, n’a pas commenté l’arrestation de son conseiller.
Seul le tribunal administratif a rendu un jugement le 8 octobre donnant raison à Moncef Marzouki dans l’affaire Baghdadi Mahmoudi. Mais conformément à la loi, le tribunal administratif n’était pas tenu de publier cette décision qui n’a pas pesé dans la plaidoirie.
Ayoub Massoudi se retrouve donc seul face à la justice militaire pour rendre compte de ses déclarations. Un mot lui vaut ce procès de taille: il accuse de «trahison»Rachid Ammar dans sa lettre de démission. Il est donc accusé sur la base de l’article 91 du code de la justice militaire «d’atteinte à la dignité de l’armée».

L’indépendance de la justice militaire

«Ce procès n’a pas lieu d’être car la justice militaire n’est pas indépendante».
Les mots de maître Anouar Al Bassi ont résonné dans la salle d’audience de la cour d’appel du tribunal militaire de Tunis. Depuis le début des poursuites à l’encontre d’Ayoub Massoudi, l’avocat a insisté sur le parti pris de la justice et les vices de procédures dans l’instruction. Cette justice d’exception est utilisée fréquemment dans les procès de l’après révolution.
«Le verdict l’a bien montré, la justice militaire a raté une occasion de prouver son indépendance. Ce que l’on retiendra de ce procès c’est que la justice militaire a puni la liberté d’expression. Pour moi, cela nuit plus à l’image de l’armée que l’objet du procès lui-même», a-t-il rajouté.
Mise à mal par les procès des martyrs de la révolution qui stagnent, la justice militaire aurait perdu sa crédibilité avec le procès Ayoub Massoudi aux yeux d’Anouar Al Bassi. Bien qu’une réforme du code de justice militaire ait laissé plus de marge pour la partie civile après la révolution, il semblerait qu’elle soit aujourd’hui trop utilisée dans des procès supposés être jugés en «civil».
«Ce procès politique illustre l’épreuve de force qui se dispute en coulisse entre le CPR et Ennahda au sommet de l’Etat. M. Massoudi est un dommage collatéral. Le fait que cela se passe sur le terrain militaire concerne la seule personne "atteinte dans sa dignité": Rachid Ammar. Son impartialité politique a été éprouvée. Et l’armée tunisienne, qui bénéficiait d’une relative bonne image, pâtit à son tour de cette confusion des genres et des rôles», analyse un ancien haut gradé.

Rachid Ammar, l’intouchable

Parmi les raisons de maître Al Bassi pour dénoncer le manque d’indépendance de l’armée, la plupart convergent vers le général Rachid Ammar et son implication dans le procès. Directement visé par Ayoub Massoudi dans sa lettre de démission, le général semble aujourd’hui intouchable.
«L’homme qui a dit non» lorsque l’armée devait tirer sur les manifestants le 14 janvier comme le veut la légende, n’a pas apprécié les accusations contre lui et a directement porté plainte.
Un autre avocat, Maître Naceur Aouini, a d’ailleurs questionné cette «atteinte à la personne» qui semble avoir été considérée par la justice comme une «atteinte à toute l’armée».
«Si Rachid Ammar incarne à lui seul l’armée tunisienne, alors que dire de Moncef Marzouki qui est chef suprême de l’armée? Va-t-on punir tous les internautes qui oseraient critiquer le président de la République?», a plaidé l’avocat qui estime que son client n’a jamais porté atteinte à l’institution militaire mais à des personnes et leur implication dans une affaire bien précise.
Une question reste sans réponse derrière le procès d’Ayoub Massoudi. Que le ministre de la Défense, un nahdhaoui, se soit allié à la décision du chef du gouvernement d’extrader Baghdadi Mahmoudi malgré la décision du président de la République, n’est pas surprenant.
En revanche, le rôle du général Rachid Ammar dans cette affaire reste encore flou et la seule personne ayant demandé l’ouverture officielle d’une enquête est Ayoub Massoudi. Lors de son audition, le général a déclaré qu’il était avisé de l’extradition mais que cela ne faisait pas partie de ses prérogatives d’en avertir le président de la République.

La liberté d’expression en danger?

Si Ayoub Massoudi peut enfin voyager et passer quelque temps en France auprès de sa famille, il accuse encore le coup. Deux jours avant sa dernière audience, il a déclaré ne pas regretter ses propos:
«J’ai parlé clairement de cette affaire et j’insiste sur le fait que je n’ai jamais voulu porté atteinte à l’armée. Mes critiques étaient dirigées contre des personnes et leur complicité dans une affaire grave où le Premier ministre a outrepassé une décision commune entre le président de la République et l’Assemblée.»
Selon lui, ce sont aussi ses déclarations sur la corruption à Sidi Bouzid et ses propos anti-Ennahdha qui lui ont valu une réaction directe des autorités et l’interdiction de voyager.
«C’est regrettable que l’on ait eu recours à la justice militaire pour ce procès qui est clairement un procès d’opinion.»
Le jeune homme va continuer à se consacrer à son activité associative au Kef et laisse derrière lui, amer, six mois de procédures judiciaires. Mais le cas Ayoub Massoudi n’est pas isolé et apparaît comme un avertissement pour quiconque entend faire des révélations sur le gouvernement.
Vendredi 4 janvier, la bloggeuse Olfa Riahi a également été interdite de voyager à la suite d’un article sur le ministre des Affaires Etrangères et son implication dans une affaire de détournement de fonds publics. Elle aussi, a demandé l’ouverture d’une enquête officielle.

Jack Lang à l'Institut du Monde Arabe?

Il y a le Pole Emploi pour la France d'en bas;

et le Cimetière des Elephants pour la France d'en haut!

Jack Lang Institut Monde Arabe
 
JACK LANG - L'ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang, 73 ans, a été proposé par les autorités françaises à leurs partenaires des pays arabes pour diriger l'Institut du Monde Arabe basé à Paris, a annoncé mardi le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
"Les autorités françaises ont décidé de proposer à leurs partenaires des pays arabes de désigner Jack Lang à la présidence du Haut Conseil de l'Institut et à celle de son Conseil d'administration", a précisé lors d'un point-presse le porte-parole. "Les autorités françaises souhaitent permettre à l'IMA de poursuivre et d'amplifier ses missions qui apportent une contribution importante à la connaissance du monde arabe et aux échanges entre celui-ci et la France", a-t-il ajouté.
Suppression d'une double présidence
Avec cette proposition, le gouvernement français supprime la double présidence de l'IMA, critiquée dans un récent rapport de la Cour des comptes, l'organisme de contrôle des dépenses publiques. Une fois entérinée par les pays arabes membres du Conseil d'administration de l'IMA, l'ancien ministre remplacera tout à la fois le président du "Haut conseil", l'ex-député UMP (droite) Renaud Muselier, et le président du conseil d'administration, Bruno Levallois, ex-inspecteur de l'Education nationale.
Très rapidement après son arrivée en mai au Quai d'Orsay, le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, avait signifié son congé à Renaud Muselier pour la fin 2012 et fait part de son intention de réformer la gouvernance de l'établissement. Jack Lang a été ministre de la Culture entre 1981 et 1986, a rempilé entre 1988 et 1993, avant d'ajouter l'Education à ses fonctions entre 1991 et 1993 et de ne s'occuper que de l'Education entre 2000 et 2002. En juin, il avait échoué à rester député, battu dans les Vosges (est).
Ségolène Royal avait refusé le poste
Le nom de l'ex-compagne du président François Hollande et ex-candidate à la présidence de la République (2007), Ségolène Royal, avait un temps été évoquée pour la direction de l'IMA après son échec à devenir député et diriger l'Assemblée nationale. Elle avait toutefois fait savoir n'être pas intéressée par l'Institut. L'IMA est une fondation de droit français à visée culturelle. Son président est nommé sur proposition du président français.
Implanté sur les bords de la Seine, l'IMA compte 140 salariés et un budget annuel de 24 millions d'euros pour moitié versé par la France, l'autre par 22 Etats arabes, membres du Conseil d'administration. Dans son rapport, dont un résumé a été rendu public en décembre, la Cour des comptes avait reconnu un "effort de redressement financier réel" depuis un dernier contrôle de 2007. Il avait fait toutefois état sur la période 2007-2011 de "dysfonctionnements" persistants notamment dans la gouvernance, la programmation des activités, la gestion financière et celle du personnel.
Ce document "est totalement décalé par rapport à la réalité" et "on n'en est plus là", avait alors réagi auprès de l'AFP Bruno Levallois, le président du Conseil d'administration.

lundi 7 janvier 2013

La lutte des verts (tunisiens) contre la dictature du Général Ben Ali!

L'ouvrage de Mustapha Zitouni intitulé «la lutte des Verts contre la dictature du général Ben Ali» est en vente en France!


Ce livre rappelle les heures sombres de la dictature Ben Aliste. Il souligne le combat du Parti Tunisie Verte et de ces fondateurs pour la Liberté et la Démocratie. Il décrit aussi le désastre écologique subi par la faune sauvage du Sud tunisien concédé pendant 23 ans aux émirs saoudiens par le président déchu.
Pour ceux interessés, il me reste une vingtaine d'exemplaire au prix de 20 euros l'unité.
Les étudiants et sans emploi peuvent bénéficier d'un tarif préférentiel à moitié prix (soit 10 euros).
Pour cela, me contacter par mail gramimounir@yahoo.fr

Amel Mathlouthi en concert à Paris le 28 Janvier 2013 à la Cigale!

Amel Mathlouti une voix engagée, une voie pour la liberté et la resistance!

La Cigale - Paris - EMEL MATHLOUTHI
Emel Mathlouthi est l’une des artistes tunisiennes les plus engagées de ces dernières années.
Expatriée à Paris, elle retrouve régulièrement sa famille à Tunis et nous raconte, avec ses mots et sa guitare, sa Tunisie d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Emel Mathlouthi, c’est la rage dans un écrin de velours, c’est la grâce au service de la résistance. De ses premiers pas artistiques à Tunis il y a près de vingt ans à ses récentes collaborations avec Tricky ou Meï Teï Shô, son parcours n’a jamais trahi son engagement. Un engagement pour la liberté qu’elle découvre dès son enfance dans la musique contestataire, qu’elle soit latine, américaine ou arabe.
Emel Mathlouthi : Voix, guitare ; Zied Zouari : Violon, chœurs ; Imed Alibi : percussions, chœurs ; Emmanuel Trouvé : clavier, machines, chœurs

dimanche 6 janvier 2013

Invitation au Rassemblement du Front Populaire Tunisien.

Ziad Takieddine ne se couche pas!

Ca balance pas mal à Paris...ça balance pas mal!

 

Eva, ministre anti-corruption, c'est JOLY!

Mission anti-corruption pour Eva Joly
Eva Joly nommée Ministre d’État chargée de la lutte anti-corruption par François Hollande
C’est par un court communiqué du porte-parole de la présidence de la République, que nous apprenons le projet de nomination d’Eva Joly en qualité de ministre d’État. Cette nomination devrait avoir lieu, lors du prochain remaniement ministériel au printemps prochain.
Las des affaires qui minent la République Française, depuis trente ans, rompant radicalement avec les pratiques de tous ces prédécesseurs, depuis le Général de Gaulle (y compris François Mitterand), François Hollande vient donc de décider la nomination d’Eva Joly au ministère chargé de la lutte anti-corruption et contre les affaires, qui selon lui, nuisent à la démocratie républicaine. Face au danger qu’elle constitue, la corruption apparaît aujourd’hui comme une préoccupation majeure et la lutte contre celle-ci, une priorité absolue, pour le président socialiste.
Selon nos informateurs le ministre d’État serait doté de deux secrétariats, celui de la lutte anti-corruption liée aux lobbys financiers, pharmaceutiques et de l’industrie de l’armement, et celui de l’assainissement de la vie politique (élections locales et collectivités territoriales). A terme, une Inspection Générale de lutte anti-corruption indépendante, devrait être créée avec de larges pouvoirs.
Eva Joly une réputation internationale
La réputation d’Eva Joly ne fait aucun doute quant aux motifs, ayant conduit François Hollande à envisager la nomination de l’ex candidate EELV à la dernière élection présidentielle, à ce poste qui constitue une première dans l’histoire de la République Française et dans celles des pays occidentaux..
Bien au delà de nos frontières, Eva Joly s'est taillée une réputation internationale pour ses combats acharnés contre la corruption. La France découvre cette juge d'instruction tenace dans les années 1990, quand elle instruit plusieurs affaires politico-financières très médiatisées. Son nom reste invariablement associé au dossier Elf. Juge anti-corruption de talent (affaire Elf, Tapie, les frégates de Taiwan, Roland Dumas comme Dominique Strauss Kahn mis en examen… c’est elle !),
Eva Joly a dirigé ensuite pendant huit ans l'unité norvégienne de lutte contre la corruption internationale. "Nous avons mis la lutte contre la corruption et les paradis fiscaux, le blanchiment, sur la scène internationale", explique-t-elle à Kaboul où elle a été désignée en juillet denier par l’ONU.
Eva Joly a conduit plusieurs missions dans ce secteur dans plusieurs pays africains, dont la Zambie, Madagascar ou encore le Nigeria. Le cas afghan, par son ampleur et sa complexité, lui a permis d'enrichir encore sa connaissance du sujet. Mme Joly, fut nommée au sein du MEC (Monitoring and evaluation committee, Comité d'évaluation et de contrôle), un organisme anti-corruption composé de six experts, trois internationaux et trois afghans.
Le Parti Socialiste et les affaires
Si le Parti Socialiste s’est montré particulièrement sévère à l’endroit des affaires et de la corruption, surtout lorsqu’il s’agit de pourfendre la corruption de droite, les gens de la rue Solférino deviennent muets comme des corses, face aux « affaires » qui l’éclaboussent. Il lui a toujours été certainement plus facile de dénoncer hier les Chirac, Coppé, Woerth, Balkany, Carignon, Pasqua et consorts, que de faire le tri parmi ses propres amis. Il est de notoriété publique, que la gauche a du mal à traiter ses « affaires », et il existe plusieurs raisons à cela. Un billet de Michel Deléan « La gauche embarrassée par les affaires politico-financières 01 janvier 2013 » l’explique abondamment.
François Hollande doit se souvenir que François Mitterrand, a eu bien du mal à se dégager des affaires : le Rainbow Warrior, les Irlandais de Vincennes, le Carrefour du développement, et le démarrage du scandale du sang contaminé, principalement; le président de la République doit également se souvenir des fausses factures du Gifco (qui bénéficie alors au PCF), du groupe Urba et de la Sages (pour le PS).
Par ailleurs, qu’est-ce qui permet de faire la différence entre la droite et la gauche : avec d’une part le délit d’initié boursier où l’on trouve Samir Traboulsi et Alain Boublil, des proches du premier ministre Pierre Bérégovoy et d’autre part les affaires Karachi, Woerth et Tapie ?
En quoi encore, l’affaire de la Mnef serait-elle différente des abus de biens sociaux du premier cercle(Bettencourt) pour financer les partis ? Par charité on n’évoquera pas les rétro-commissions liées aux ventes d’armes et qui ont profité aux principaux partis politiques.
François Hollande sait bien aussi qu’aujourd’hui, rien ne distingue aux yeux de l’opinion publique un J-M Boucheron(Angoulême) d’un Jean-Noël Guérini à Marseille des Carignon(Grenoble) et Balkany(Levallois) d’un Cahuzac empétré avec les affaires d’un Eric Woerth...et les siennes!.La complaisance de Jérôme Cahuzac face à Eric Woerth dans l’affaire de l’Hippodrome de Compiègne est venu de surcroit renforcer chez le citoyen lamda, l’idée d’une très large collusion, entre le PS et l’UMP. Selon nos informateurs, l’affaire Cahuzac a agit comme un révélateur semble-t-il.pour l’actuel hôte de l’Elysée.
François Hollande a bien compris le danger de la corruption contre la démocratie
Déjà que les électeurs à qui il est demandé des efforts par ailleurs (retraites, pouvoirs d’achat) ne voient plus la sortie du tunnel de l’austérité depuis vingt ans, les affaires à droite comme à gauche leurs deviennent insupportables Cette confusion entre la défense de l'intérêt public et celle de quelques intérêts particuliers dure depuis trente ans. Mais si historiquement, la droite est volontiers assimilée aux puissances de l’argent, à l’entreprise, à la finance, et à une caste qui se sent légitimement dépositaire du pouvoir politique, la gauche l’imite parfaitement.
La gauche elle, qui spontanément était associée aux valeurs d’égalité, d’équité, de respect de la norme commune et de morale politique a perdu cette légitimité.
Plus que l’abstention qui guette les élections à venir, le Front National risque d’apparaître comme le chevalier blanc et le prochain gagnant des futurs scrutins. Le psychodrame entre les chefs de l'UMP Fillon Copé, qui durent depuis deux mois amplifiera ce phénomène. De plus, il se pourrait que l’augmentation des incivilités et de la délinquance (y compris financière et des cols blancs) serait liée au mauvais exemple donné par les politiques au plus haut niveau.(ceci mériterait toutefois d' être vérifié par des enquêtes sociologiques)
Faute d’avoir réussi à ré-enchanter la politique, la gauche devrait pourtant se montrer irréprochable en matière de lutte contre la corruption. Les rigueurs de la loi doivent s’appliquer à tous, justement au nom des valeurs et de l’égalité des citoyens devant la loi.
Comme le souligne Michel Déléan, c’est pourtant en affrontant courageusement les « affaires » que la gauche peut sauver son âme, et garder la confiance de son électorat.
Les politiques en particulier ceux de gauche ont depuis longtemps fini de nous faire réver, inventons le rêve!

jeudi 3 janvier 2013

RCD, sors de ce corps!


Le retour de l'ancien régime Ben Aliste?

De récents propos, pour le moins peu amènes, formulés par Beji Caid Essebsi à l’encontre de ses potentiels alliés, à savoir le parti d’Al Joumhouri, semblent devoir compromettre une possible alliance avec ces derniers et surtout augmenter les doutes quant à la rupture réelle de l’auteur du meilleur «come back» de la politique tunisienne avec certains de ses vieux «démons».
BCE, un peu trop confiant dans son aura, semble avoir, en effet, renoué avec ses anciens reflexes de vieux routier de la «destourie», un parti rappelons-le, que ce soit dans sa version bourguibienne ou rcdiste n’avait pas l’habitude d’afficher un respect notable tant pour ses concurrents que pour ses alliés.
Quel mouche a donc piqué ce vieux briscard de la politique pour traiter de quantité négligeable un futur allié (en l’occurrence Al Massar) ou encore de se gargariser d’avoir renforcé Al Joumhouri par des éléments de qualité, en l’occurrence, des ministres ayant collaboré dans son gouvernement.
Ce moment d’égarement de l’ex-Premier ministre a vite fait de créer un malaise chez les "républicains" et les "massariens". Le moment d’hébétude passé, la charge de l’ex-Premier ministre étant assez inattendue et même inconcevable, vu le timing et les circonstances politiques de l’heure, les premières réactions n’ont pas tardé à venir.
Tout d’abord, Al Massar, requinqué par la réussite de sa réunion populaire dans son ex-fief d’Om Laârrayes et fortement pressé par sa base pour un changement de cap de type «à gauche toute» vient d’envoyer deux signaux. L’un, très fort, est la tenue avec le Front Populaire d’une réunion bipartite soldée par un communiqué, qui ressemble fort bien à un projet d’alliance commune. Le deuxième signal, est la mise au point très policée mais ferme de Jounaidi Abdeljaoued, qui, sans tomber dans le piège d’une journaliste voulant arracher une déclaration fracassante, s’est contenté de révéler les propos «non responsables» de BCE.
Quant au parti Al Joumhouri, il s’en tient pour le moment à une attitude attentiste, quelque chose qui ressemble à un «silenzio stampa». Toutefois, il y a fort à parier que Nejib Chebbi, épinglé par BCE ne va pas tarder à répliquer.
Cette erreur, assurément celle d’un «débutant» et pas du tout du rang d’un homme de sa trempe et de son expérience, risque d’être chère payée par BCE. D’une, rabaisser des personnalités aussi militantes et respectables que peuvent l’être les Ahmed Nejib Chebbi, Maya Jribi, Jounaidi Abdeljaoued, Ahmed Brahim et Samir Tayeb… au prétexte qu’il ne volaient pas très haut dans les suffrages est, pour le moins, une faute d’abord morale. De deux, si BCE est en mesure de se targuer d’être aujourd’hui un recours, c’est précisément en raison de son image de rassembleur, en s’y prenant de cette façon c’est un harakiri assuré pour lui et pour la formation qu’il a créée.
Enfin, pour clore ce sujet, bien que le climat se soit tendu et que la confiance qui régnait jusque là se trouve en quelque sorte égratignée, il semblerait que BCE, conscient de sa «grosse bourde», aurait contacté les dirigeants de ces partis pour se fondre dans des excuses les plus plates et jurer que ses propos ont été largement déformés… Incident malheureux mais «dépassable» ou bien amorce d’une rupture définitive entre Nidaa Tounes et ces deux partis avec lesquels il entretenait une réelle proximité… L’avenir nous apportera vite une réponse définitive… Wait and see !