Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

mardi 30 octobre 2012

Mon agenda parisien:

Mardi 30 Octobre 2012: Echange avec des membres du groupe Tunisie Uni-T
Mercredi 31 Octobre 2012: Rassemblement contre la venue de Netanyahu Place de l'Opéra
Jeudi 1er Novembre 2012: Rencontre le mouvement citoyen pour les municipales de 2014
Vendredi 2 Novembre 2012: Débat sur l'Islamophobie à l'IESH de Paris à 19h00
Samedi 3 Novembre 2012: Réunion avec les militants écologistes de Paris

La circoncision réduit le risque d'infection par le virus du sida!

Photo d'illustration.

Elle a récemment fait polémique en Allemagne, où la décision d'un tribunal assimilant l'ablation du prépuce à une blessure passible de poursuites a fait s'opposer les partisans de la liberté religieuse et les défenseurs des droits de l'enfant. La circoncision est un sujet d'autant plus sensible qu'elle mêle à la fois politique, santé, culture et religion. Les plus anciennes traces de cette pratique remontent à l'Égypte ancienne - certaines religions telles que le judaïsme ou l'islam ont intégré la circoncision dans leurs rites à titre hygiénique. Au cours du XXe siècle, aux États-Unis, la circoncision a été recommandée comme mesure prophylactique. Et 55 % des hommes américains sont aujourd'hui circoncis
Depuis plusieurs années, de nombreux travaux, menés notamment en France par l'Agence nationale de recherche sur le sida (1), ont pu démontrer que la circoncision était le moyen le plus efficace de prévention chez les hommes. En Afrique, la répartition géographique des zones touchées par le sida est grossièrement inverse à celle de la pratique de l'islam. En pratique, les pays musulmans affichent proportionnellement beaucoup moins de patients atteints du sida que les pays chrétiens ou animistes. La question qui s'est posée durant de longues années était de savoir si cet écart était lié à des comportements sexuels différents parce qu'influencés par les religions, ou directement à la circoncision. Récemment, des travaux extrêmement précis et comparatifs ont permis de démontrer que la circoncision elle-même protégeait d'une manière très significative du sida. En pays de haute endémie, on a ainsi tiré au sort deux groupes de garçons, l'un circoncis, l'autre non. Les deux ont été comparés. Résultat : les garçons circoncis sont moins infectés par le virus du sida que les autres (1).

La circoncision remboursée ?

À la suite de cette étude, la Société américaine de pédiatrie vient de publier une recommandation générale qui propose à tous les garçons la circoncision, constatant qu'ils ont plus de chances d'être en bonne santé s'ils sont circoncis (2). Bien sûr, cette recommandation laisse les parents libres de choisir de circoncire ou non leur enfant. Mais, du fait de son intérêt majeur en termes de santé publique, l'acte chirurgical de la circoncision pourrait même être remboursé.
Ainsi, tandis qu'en Allemagne certains parents qui ont fait circoncire leurs enfants se voient menacés de poursuites par les tribunaux, aux États-Unis, les plus hautes autorités médicales recommandent la circoncision généralisée !

lundi 29 octobre 2012

Je signe cette tribune pour un débat sur les OGM

Lepage, Royal et Voynet cosignent une tribune révélée par «20 Minutes»...
Trois anciennes ministres de l'environnement, Ségolène Royal, Dominique Voynet et Corinne Lepage, ont écrit une tribune commune dans 20 Minutes.

Contestée par de nombreuses instances scientifiques, l'étude Séralini sur la toxicité du maïs OGM reçoit le soutien de trois anciennes ministres de l'Environnement. Ségolène Royal (PS), Dominique Voynet (EELV) et Corinne Lepage (Cap21) cosignent une tribune révélée en exclusivité par 20 Minutes pour demander la révision des études qui ont permis la mise sur le marché du maïsOGM NK603.
«Nous, anciennes ministres de l'Environnement, avons pris connaissance de la polémique née de l'étude du Pr Séralini. Nous nous réjouissons de la volonté exprimée par le gouvernement, dans la ligne de la décision du Conseil des ministres de l'Environnement de l'UE de 2008, de remettre à plat les systèmes d'évaluation des OGM et des pesticides et d'exiger des tests de toxicité à long terme, donc sur vie entière de l'animal.
Il est également indispensable que soient rendues publiques toutes les études existantes sur l'impact des OGM sur la santé ainsi que les données brutes (c'est-à-dire les résultats des analyses et des mesures) pour qu'un véritable débat scientifique puisse s'ouvrir au sein de la communauté scientifique dans son ensemble.
En attendant que soient réalisées les nouvelles études et afin de s'assurer de la protection de la santé humaine, en l'absence de mesure de suspension du NK603 et du Round Up, nous demandons que soient revues, comme le permettent les textes communautaires et nationaux, les études qui ont permis l'autorisation de mise sur le marché du NK603 et du Round Up. Il nous apparaît en effet indispensable que la lecture critique qui a été faite des résultats statistiques de l'étude Séralini soit appliquée à ces études, pour s'assurer de leur fiabilité statistique dans la mesure où elles reposent sur un nombre de rats par groupe comparable. Nous souhaitons que cette analyse puisse être faite par des experts choisis pour leur absence de conflits d'intérêts et qui n'auraient pas eu précédemment à se prononcer sur l'un ou l'autre de ces produits.
Nous tenons à rappeler notre attachement au principe de précaution qui doit l'emporter sur la présomption de non-toxicité de ces produits.»

Le PS ne sert plus à rien..., sauf à soutenir Ayrault !

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Ce week-end à Toulouse, le PS tenait son premier congrès depuis l'élection de François Hollande. Harlem Désir a été intronisé au poste de premier secrétaire et les socialistes ont serré les rangs derrière le Premier ministre. À part ça, pas grand-chose. Votre parti pris : le PS ne sert plus à rien..., sauf à soutenir Jean-Marc Ayrault.
Sans surprise, le PS a tenu l'un des congrès les plus ennuyeux de son histoire. Ce n'est pas entièrement de sa faute. Que son vrai chef soit à l'Élysée et ses éléments les plus brillants au gouvernement, ça n'aide pas le parti à garder une dynamique et en plus ça l'oblige à s'aligner sur le pouvoir. De ce point de vue, Harlem Désir est l'homme de la situation : il n'est pas assez fort pour être indiscipliné, ni assez charismatique pour faire de l'ombre à Jean-Marc Ayrault - c'est dire...
Le Premier ministre a eu droit à plusieurs ovations et tous les ténors socialistes lui ont rendu hommage. C'était une mise en scène ?
Plutôt une (re)mise en forme. Jean-Marc Ayrault a du mal, on le sait, à imposer son autorité. Il a été secoué par les couacs de ses ministres. Et vexé, parfois, par les commentaires acides sur son impréparation - dont certains partent de l'Élysée, ce qui est injuste, car Matignon n'a pas le monopole de l'inexpérience... À Toulouse, tout le monde l'a couvert de fleurs. Ça lui a sûrement donné du tonus, mais c'était presque trop : entre la médaille du travail et l'éloge funèbre. Normalement, c'est le chef qui galvanise la troupe. Là, c'est comme si on espérait l'inverse...
L'expression qu'on a remarquée, dans le discours de Jean-Marc Ayrault, c'est "le nouveau modèle français" : sa version d'un mode de gouvernement apaisé, fondé sur la consultation et la négociation. Est-ce que ça peut être l'atout de Jean-Marc Ayrault ?
C'est tout le mal qu'on lui souhaite. C'est vrai qu'il y a une rupture de style avec Nicolas Sarkozy : plus d'attention, de dialogue, moins de décisions expéditives. Mais du coup, Jean-Marc Ayrault et François Hollande laissent s'installer l'impression que les discussions s'éternisent pour pas grand-chose. Pendant ce temps-là, les patrons, les médecins, les enseignants grognent. Et l'affaire du rapport Gallois sur la compétitivité risque d'alimenter ce malaise. En fait de négociation, le gouvernement a surtout l'air de négocier avec Louis Gallois pour que le contenu du rapport ne le mette pas en difficulté... Ou qu'il ne soit pas appliqué.
Vous croyez que le PS est condamné à avaler la potion amère de la rigueur jusqu'à la fin du quinquennat ?
Il n'y a pas de crise de régime, mais c'est bien un régime de crise qui est imposé à la majorité. Et il est douloureux. D'où la nécessité d'en appeler aussi aux sujets qui flattent les militants : le vote des étrangers, le mariage gay, les attaques contre la droite... À part cela, on a vu aussi Ségolène Royal se pousser du col et Martine Aubry se positionner en réserve pour Matignon. Effet positif garanti pour Jean-Marc Ayrault : on peut le trouver brouillon et atone, personne n'est pressé de revoir le duel des deux dames du PS - comme à Reims, en 2008. Mieux vaut sans doute un congrès ennuyeux qu'un congrès meurtrier... et trafiqué.

jeudi 25 octobre 2012

Aidekoum Mabrouk


Quoi de mieux que l'humour pour réconcilier les communautés! En ce jour de fête musulmane, je vous souhaite le bonheur et la santé. J'en profite pour demander pardon à toutes les personnes à qui j'ai pu faire du tort. Je remercie tous les français qui ont une pensée pour nous et qui veulent construire une République fraternelle qui respecte chacun dans sa différence! Vive la France Humaniste...

Un conseil municipal d’enfants à Vénissieux


La semaine des droits de l’enfant a débuté cet après-midi à Vénissieux, dans la salle du conseil municipal, avec un nouveau forum “Paroles d’enfants” organisé par la Ville et l’Apasev (association pour la promotion des activités socio-éducatives). Sur le thème “Mon quartier, ma ville demain”, des élèves de CM2 de l’école Max-Barel ont échangé, pendant une heure et demie, avec le maire Michèle Picard, Christian Falconnet, adjoint, et Serge Lombardi, directeur de l’Apasev.
Un petit garçon intervient en premier : “Vous construisez beaucoup dans notre quartier au Monery. Avez-vous pensé à agrandir nos écoles ?” Une fillette prend la parole : “S’il vous plaît, laissez-nous des espaces verts. Pourquoi avez vous refait le stade Laurent-Gérin? Il était très bien avant.” Un garçon : “Dans notre école, il y a des gens qui viennent jouer au foot alors qu’il est interdit d’entrer. Et dans le quartier, il y en a qui font brûler des poubelles, des panneaux… Comment faire pour les en empêcher ?”
Toutes ces interventions pertinentes faisaient réagir Michèle Picard, qui annonçait à ses jeunes interlocuteurs la création, en septembre 2012, d’un conseil municipal d’enfants : “Les élèves de CM1/CM2, qui le souhaitent pourront se présenter à l’élection au sein de leur école. Ils organiseront une campagne électorale. Ceux qui seront élus choisiront de travailler dans une des trois commissions que nous mettrons en place : environnement, pauvreté, vie quotidienne. Ils participeront à certaines commémorations ou inaugurations à nos côtés. Nous construirons ensemble votre ville de demain.”
À l’issue de ce forum, Nina, Pierre-Louis, Camille et Claudia, jeunes ambassadeurs des droits de l’enfant qui travaillent en lien avec Marie Derain, la Défenseure des enfants, précisaient leur rôle : “Nous intervenons dans les collèges, les centres de loisirs, pour parler de vos droits et de l’importance de les faire respecter.”
La semaine des droits de l’enfant se poursuit à la médiathèque Lucie-Aubrac avec :- mercredi 16 et samedi 19 à 10 h 30: un rallye multimédia sur le thème de l’architecture ;
- mercredi 16, à 15 heures, une rencontre avec Jean-Paul Brocho, architecte et professeur d’arts plastiques (public à partir de 8 ans).

mardi 23 octobre 2012

Le Front Populaire dans l'opposition défie la Troika!

La marche organisée par le front populaire se déroule dans le calme et la discipline totale.
Au niveau du ministère de l’Intérieur, cette marche a été rejointe par les premières lignes de la manifestation organisée par Nidaa Tounes, Al Massar et le Parti Républicain.
Les deux groupes se trouvent actuellement côte à côte, aucune altercation entre eux n’a été signalée, trop absorbés qu’ils étaient par les cris hostiles à destination de la Troïka au pouvoir. Les « DEGAGE » fusent de partout !

vendredi 19 octobre 2012

Attentat de Beyrouth.


Vénissieux pleure.

La marche silencieuse en hommage à Yacine Mebarki, décédé à Vénissieux a finalement été annulée aujourd'hui. Devant la crainte d'un débordement, les personnes venues se rassembler ont observé une minute de silence sur place pour témoigner de notre solidarité auprès de la famille. Trop d'évènements sur notre ville ces derniers jours. La jeunesse est tellement fragile que nous devons tous ensemble dialoguer et construire l'avenir!!!

"Peut mieux faire"

Les Filles d'Origines Marocaines & Tunisiennes Réussissent leur BAC mieux que les Françaises.


mardi 16 octobre 2012

Le Parti Tunisie Verte dans le Front Populaire!

« Nous allons porter plainte contre le gouvernement de Jebali concernant le gaz de schiste »

 
Abdelkader Zitouni, coordinateur général du parti Tunisie Verte et membre fondateur du Front Populaire était, lundi, l’invité de Karim Benamor et Samah Meftah dans le cadre de l’émission Eco Mag sur Express Fm où il a parlé des problèmes auxquels font face les partis de l’opposition en Tunisie vu “que le gouvernement fait la sourde oreille” et qui, selon M. Zitouni, n’a aucune intention de collaborer avec les experts et les connaisseurs.

Le Front Populaire et Hamma Hammami défendent l'UGTT

L’abscence d’Ennahdha et du CPR est un comportement irrésponsable

Hamma Hammami a indiqué sur les ondes de Mosaïque Fm que l’absence du CPR et d’Ennahdha du dialogue national de l’UGTT était un comportement irresponsable. Les deux partis ne sont pas conscients de la gravité d’une situation dont ils sont responsables, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du Parti des Travailleurs a par ailleurs précisé que le Front populaire a l’intention d’être une partie prenante pour mettre en place une feuille de route claire.

vendredi 12 octobre 2012

Ghannouchi, ennahda et les salafistes.

Cette vidéo qui fait polémique sur la toile aurait fuité d'après les dernieres informations.
Moi je pense surtout que c'est une mise en scène pré-électorale pour récupérer l'électorat islamiste.
 
 
La vidéo de Rached Ghannouchi, diffusée dans la soirée du mardi 9 octobre sur les réseaux sociaux est censée avoir été enregistrée en mode caméra cachée. Sauf qu’il ne s’agit pas de la première fois que les dirigeants d’Ennahdha sont filmés à l’insu de leur plein gré.
Les propos tenus par Mourou, le cofondateur du mouvement islamique lors de sa rencontre avec Wajdi Ghanim, ont également été rapportés par une caméra indiscrète.
Rached Ghannouchi, le président d’Ennahdha, que d’aucuns présentent comme étant le vrai dirigeant de la Tunisie actuel, est plutôt réputé pour son rigorisme, à la limite de l’intransigeance. Alors que son camarade de toujours, le très tunisois Abdelfattah Mourou, apparaît tout en rondeur, avec un sens de l’humour aiguisé, couplé à un rire facile qui suscite la sympathie.
Les discours de l’un et de l’autre apparaissent très différents. Une question d’accent, d’abord. Quand Mourou a l’intonation gouleyante des beldis de vieille souche, c’est dans les tons rocailleurs que Ghannouchi s’exprimera. Lorsque le Cheikh Abdelfattah multipliera les bons mots à la tunisoise, le Cheikh Rached préférera l’arabe classique aux consonances golfiques. On conviendra cependant, que sous l’objectif des caméras cachées, les deux personnages assument de troublantes ressemblances.
Dans cette vidéo qui n’a pas fini de susciter des remous, Rached Ghannouchi affirmera clairement que «l’appareil de l’Etat est encore détenu par les adversaires». Mais qu’entretemps, il se propose de fournir «toutes les autorisations nécessaires pour lancer des radios, des chaînes de télévision, des associations». Islamiques bien sûr. Elément intéressant, Ghannouchi dressera la comparaison avec la situation tunisienne actuelle avec celle de l’Algérie des années 80. Il soulignera «qu’il faut être patient, pour garantir les acquis» qui ne sont, selon lui, guère irréversible…
C’est en substance, le même langage que tiendra Mourou en février dernier, face à Wajdi Ghanim, le prédicateur salafiste égyptien, et grand militant de l’excision féminine. Le cheikh Mourou fera ainsi remarquer à son hôte, «malgré les apparences, nous sommes faibles. Nous appuyons sur les boutons mais les commandes ne répondent pas. Parce qu’elles sont encore entre les mains de nos adversaires». Il s’agit donc d’un travail de longue haleine, «pour se réapproprier les leviers du pouvoir». Quant aux moyens préconisés, Mourou ira jusqu’à proposer, de «séduire les enfants, pour mieux les opposer à leurs parents».

Il apparait donc que dans les discours privés, dont la teneur n’est dévoilée «qu’accidentellement», les différences entre les ténors d’Ennahdha sont infimes. A l’abri des oreilles indiscrètes, modérés, colombes, et faucons, tiennent sensiblement le même langage.
On constatera également que les sujets des discussions ébruitées, ne s’intéressent ni au chômage, ni au développement économique, encore moins aux problèmes sociaux de nos régions. Alors que durant la campagne électorale, c’est l’exemple turc qui a été mis en avant, avec le chiffre mirobolant des 400 000 emplois à créer en une année. Or manifestement, pour Montplaisir, la Sublime Porte, n’a guère d’attrait au-delà du marketing électoral. Le hanéfite Erdogan pourra toujours se rhabiller, c’est plutôt la secte wahhabite qui les excite.
Ceux qui croyaient percevoir une lutte de tendances au sein même d’Ennahdha en seront pour leurs frais. Si même Mourou, réputé modéré tient finalement le même discours que Ghannouchi en privé, les Sadok Chourou (celui qui a appelé à démembrer les contestataires), et autres Habib Ellouze, ne peuvent que s’en féliciter. Faut-il vraiment attendre la diffusion des déclarations tenues par Samir Dilou dans l’intimité de son salon pour se convaincre qu’à Ennahdha, on ne parle que d’une seule voix ?

Eric Raoult le taliban!

Eric Raoult le sioniste...Celui qui considerait que les musulmanes etait soumises par leur islamiste de mari...frappait sa femme! Il voulait aussi que le prix Nobel de la Paix soit attribue a son pote Sarko! Pathetique ces politiciens...

L'ancien ministre et ex-député UMP Eric Raoult, maire du Raincy, en Seine-Saint-Denis, a été placé en garde à vue mercredi matin dans le cadre d'une enquête pour violences conjugales, confirmant une information d'Europe 1. L'élu quinquagénaire a été entendu dans le cadre d'une enquête ouverte après que sa femme, qui était également son assistante parlementaire et dont il est séparé, eut déposé plusieurs plaintes à son encontre. Il est sorti de garde à vue en fin de journée. Eric Raoult a perdu aux dernières législatives le poste de député qu'il occupait depuis 2002.

Un fidèle de Chirac, qui a souvent défrayé la chronique

Eric Raoult, 57 ans, a été placé en garde à vue dans les locaux de la Sûreté territoriale à Bobigny. Il connaît des problèmes de santé depuis quelques temps, qui lui ont valu d'être hospitalisé pendant plusieurs jours en juin après un malaise. Ce fidèle de Jacques Chirac avait été son ministre de la Ville et de l'Intégration (1995-97), un domaine dont il a fait sa spécialité. Il a effectué toute sa carrière politique en Seine-Saint-Denis et est depuis 1995 maire du Raincy, commune cossue dans un département pauvre.

Volontiers électron libre et "grande gueule", il a à plusieurs reprises défrayé la chronique. En 2009, il a été un des partisans affichés du controversé débat sur l'identité nationale initié par le ministre de l'Immigration, Eric Besson. Un an plus tard, il a émis des réserves sur la volonté de Jean-François Copé, alors patron des députés UMP, de punir pénalement le port du voile intégral, jugeant que cela donnait "l'impression d'une croisade". Lors des émeutes de 2005, il avait été le premier à imposer un couvre-feu aux mineurs de sa commune, pourtant épargnée par les violences, avant même que le gouvernement ne décrète l'état d'urgence.

Début juin, il avait proposé la candidature de Nicolas Sarkozy au Nobel de la Paix afin que soit "reconnue la part essentielle de (son) action internationale durant son quinquennat pour le maintien de la paix dans le monde".

Vous êtes en sécurité, la Police est en prison!

Sept policiers de la Bac Nord de Marseille ont été écroués vendredi soir. Leur service a été dissous par Manuel Valls.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé vendredi soir la suspension immédiate des policiers mis en cause dans l'affaire de la Bac Nord de Marseille, et la dissolution de l'équipe de jour de ce service.
Soupçonnés d'avoir volé et extorqué de l'argent et de la drogue à des dealers, sept policiers de la Bac du Nord de Marseille, ont été écroués et cinq autres placés sous contrôle judiciaire après leur mise en examen. Ils appartiennent tous à l'équipe de jour de ce service de 70 personnes.
« Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d'une exceptionnelle gravité » et « s'ils sont avérés », ils « portent atteinte à l'honneur et à la probité dont doivent être porteurs celles et ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens », explique l'Intérieur.
« Le directeur général de la police nationale a immédiatement suspendu les policiers mis en cause. Le ministre de l'Intérieur (Manuel Valls) a décidé de dissoudre la Bac de jour de la division de police nord de Marseille », selon le texte.
Une nouvelle structure en projet
Manuel Valls « a demandé au préfet de police, dès le premier jour, de tout faire pour assurer la sécurité des habitants des quartiers nord de Marseille ».
« Une nouvelle structure sera proposée concernant la réorganisation des Bac sur Marseille. Les méthodes et les moyens de sécurisation et de lutte contre la délinquance seront revus », selon l'Intérieur qui rappelle que Manuel Valls se rendra vendredi 12 octobre à Marseille.
Soutien à la police
« En dépit d'une ampleur que nul ne conteste, cette affaire ne doit pas conduire à jeter le discrédit sur l'ensemble des 7 000 policiers du département des Bouches-du-Rhône », souhaite le ministère.
« La situation que connaît Marseille, et notamment ses quartiers nord, exige leur complète mobilisation », conclut l'Intérieur. « Le ministre de l'Intérieur tient à leur faire part de sa confiance et de son soutien. »

Reconnaissance de la traite négrière.

Le président sénégalais Macky Sall et son homologue français François Hollande se sont prononcés vendredi pour une reconnaissance morale de la traite négrière, invitant leurs pays à préparer l'avenir plutôt qu'à s'appesantir sur le passé.
Le sujet a été abordé lors de la conférence de presse donnée par les deux hommes au palais présidentiel de Dakar, peu après l'arrivée du président français au Sénégal, où il a entamé une tournée africaine de deux jours.
"Je ne suis pas un militant du souvenir", a déclaré Macky Sall à la question de savoir s'il était favorable à une demande de réparation pour l'esclavage.
"On ne l'oublie pas (...) mais ça ne doit pas être un facteur limitant pour nos projets de développement. La reconnaissance morale devrait suffire, c'est dans le partenariat que nous devrons nous épauler", a-t-il ajouté.
Pour François Hollande, "la réparation n'est pas que morale, elle est aussi de savoir ce que nous voulons faire ensemble. Est-ce que nous sommes capables, ensemble, de définir un développement partagé".
Le président français a rappelé que l'actuelle ministre de la Justice, Christiane Taubira, a fait voter comme parlementaire une loi reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité. L'abolition de l'esclavage est célébrée en France chaque 10 mai.
Après un discours à l'Assemblée nationale sénégalaise, François Hollande devait visiter l'île de Gorée, lieu de mémoire de la traite négrière située au large de Dakar

Des primaires pour les municipales à Paris?

Le député de Paris et adjoint à la Santé de Bertrand Delanoë a évoqué sa candidature pour 2014, face à celle de la première adjointe Anne Hidalgo. Il espère des primaires fin 2013.

Le député PS Jean-Marie Le Guen a posé mercredi les prémices d’une candidature à la mairie de Paris, quelques semaines après l’entrée en campagne d’Anne Hidalgo, candidate déclarée à la succession du maire Bertrand Delanoë.
«J’ai l’intention de me lancer dans le débat», a affirmé à l’occasion d’un déjeuner avec la presse Jean-Marie Le Guen, député de la capitale et adjoint au maire en charge de la Santé. «Je suis candidat à ce qu’il y ait un débat public sur le programme, la stratégie politique, le bilan (...) Je prends et je prendrai des initiatives qui pousseront à ce débat (...) Je vais ouvrir un site interactif où je ferai des propositions et solliciterai la réaction des lecteurs (...) Je veux tracer les contours d’une autre politique pour Paris», a-t-il dit. Ce site devrait être mis en ligne avant la fin de l’année.
Le député, qui n’a jamais caché son intérêt pour la mairie de Paris, sort du bois quelques semaines après l’entrée en campagne de la première adjointe du maire de Paris Anne Hidalgo, avec le soutien d’une grande partie de l’appareil du PS parisien. Jean-Marie Le Guen serait favorable à l’organisation d’une primaire, qui pourrait se dérouler «à l’automne 2013». «Pour le Congrès nous avons une candidature quasiment officielle (Harlem Désir, ndlr), ce qui est mal vécu par les militants et les citoyens. A Paris on nous propose la même chose. Cela ne me paraît pas la meilleure façon de préparer les échéances municipales», a-t-il expliqué.
La question du Grand Paris sera «au cœur» des propositions programmatiques de Le Guen. «Il ne peut y avoir de projet municipal de Paris hors du Grand Paris. La grande question est l’adaptation de Paris au statut de métropole», a-t-il souligné. Jean-Marie Le Guen imagine la mise en place «vers 2020» d’un «maire du Grand Paris» dont les compétences couvriraient «l’Ile-de-France».
La loi de décentralisation vraisemblablement présentée au Parlement début 2013 devra être l’occasion d’une modification de la gouvernance de la métropole, a-t-il estimé.

477 voix sur 577 en faveur du Traité budgétaire européen

Après le vote des députés mardi, ce sont les sénateurs qui ont décidé aujourd'hui de permettre la ratification de ce traité par la France. Le projet de loi à ce sujet est donc définitivement adopté.    

La plupart des sénateurs PS et UMP ainsi que des radicaux de gauche et des centristes ont voté pour. Les écologistes et frontistes de gauche s'y sont opposé. Mais par 306 voix pour face à seulement 32 contre, le projet de loi qui autorise la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) au sein de l'Union économique et monétaire a été approuvé. Ce texte oblige les pays l'ayant ratifié à ne pas dépasser, à moyen terme, un déficit égal à 0,5% du PIB (produit intérieur brut). Il prévoit également des sanctions en cas de dérapage des finances.
"Traité Merkozy"
Pour le chef de file des sénateurs PS, François Rebsamen, cette adoption du traité européen par le Sénat "conforte le processus de la réorientation européenne voulue et obtenue par le président de la République". Le Président d'EELV Jean-Vincent Placé s'est en revanche montré fortement opposé à ce texte affirmant que c'était "celui celui du président sortant, qui a été battu, et de Mme Merkel, soumise à réélection l'année prochaine", considérant que les principes de la démocrartie était atteints. "Si nous voulons l'Europe, il faut voter ce traité malgré toutes ses insuffisances", a au contraire lancé la sénatrice EELV Leila Aïchi.
Eliane Assassi, présidente du groupe CRC (communistes), a accusé "le traité Merkozy" de "se fonder sur le même credo libéral que les précédents: en son centre, il y a la mise sous tutelle des Etats pour préserver la domination de l'Europe par le pouvoir financier".
La France est le treizième pays européen à adopter une loi instaurant ce traité, signé le 2 mars dernier à Bruxelles par 25 pays de l'Union européenne. Un utlime vote sans grand suspense sur la thématique européenne aura lieu à la fin du mois au Sénat afin de décider de l'approbation ou non par le Parlement de la loi organique qui fixe les modalités d'application de celle approuvée aujourd'hui.

Après la guerre des roses, la guerre des bleus.

En 2008, on avait assisté à la guerre des roses entre Ségolène Royal et Martine Aurby. Ce duel avait affaibli le PS qui restait sans leadership. François Hollande avait pu  bénéficier de la scision du parti pour remporter les primaires, Ségolène Royal s'étant rallié à lui comme fera Jean Françaois Copé avec Nicolas Sarkozy pour son retour en 2017. En effet, je présage la victoire de François Fillon à la présidence de l'UMP mais son échec à remporter les primaires façe à l'ex Président de la République.

"Le match pour 2017 a déjà commencé", commente un ancien ministre. Le match en question est encore hypothétique : c'est celui qui pourrait opposer l'ancien président de la République à l'éventuel futur président de l'UMP pour l'élection présidentielle de 2017. En effet, il n'y a plus beaucoup de doute sur la volonté de Nicolas Sarkozy de replonger dans le marigot politique. Quant à François Fillon, favori des sondages pour gagner la bataille de l'UMP, il affirme haut et fort son ambition de se mesurer à François Hollande en 2017. Âgé aujourd'hui de 58 ans, l'ancien Premier ministre n'entend pas laisser passer cette échéance.

En ce début d'automne, ce parfum de guerre donne déjà la nausée à l'UMP, seulement cinq mois après la défaite à la présidentielle. D'autant que la campagne pour l'élection du président de l'UMP prévue le dimanche 18 novembre est de plus en plus tendue entre les rivaux François Fillon et Jean-François Copé. Et pour ne rien arranger, l'ombre de Nicolas Sarkozy plane toujours. Décidé à ne pas se faire oublier, il n'a pas pu s'empêcher de parler de lui lors de sa première conférence accordée jeudi à New York à une banque brésilienne. "Je vais vous faire une confidence : la politique, c'est très dur, on est attaqué sans arrêt. Mais, en même temps, c'est un grand honneur. (...) Je veux maintenant une nouvelle vie, mais pas seulement pour faire des conférences... Ce que j'aime, ce n'est pas la politique, c'est faire. Faire, dans la politique ou ailleurs. Alors où ? Je ne sais pas", a-t-il expliqué, entretenant le flou sur son avenir.

François Fillon "n'a pas de couilles"


En recevant à tour de bras à son bureau parisien, Nicolas Sarkozy ne décourage pas ses anciens conseillers et ses amis proches qui parlent de son éventuel retour. En tacticien chevronné, il distille même quelques piques à l'encontre de son probable futur rival François Fillon, qui, selon lui, obtiendra une victoire serrée face à Jean-François Copé avec "55 %" des voix. François Fillon "ne sera pas à la hauteur. Il ne saura pas convaincre les Français", explique ainsi en privé l'ancien chef de l'État, selon Le Nouvel Observateur. François Fillon "n'a pas de couilles" et "n'a pas la capacité de faire face", raconte encore l'ex-locataire de l'Élysée. Lundi après-midi, Nicolas Sarkozy prendra d'ailleurs un malin plaisir à remettre l'Ordre national du mérite à Jérôme Lavrilleux, bras droit de Jean-François Copé. Il sait pertinemment qu'en pleine bataille pour l'UMP la remise de cette décoration fera enrager les fillonistes et que cela donnera lieu à une instrumentalisation politique.

Même si François Fillon est agacé, il réagit avec flegme, fidèle à lui-même. Devant les membres de son équipe de campagne, il a minimisé la portée des derniers commentaires de Sarkozy publiés dans la presse : "C'est du clapotis. Cela ne m'intéresse pas. Moi, je fais ma campagne de terrain." Lundi, au moment où Nicolas Sarkozy doit décorer Lavrilleux, Fillon a prévu de tenir un meeting à Tulle, en Corrèze, dans le fief du président François Hollande. Le candidat à la présidence de l'UMP sait bien que, pour Sarkozy, la route est longue et semée d'embûches avant de retrouver les ors de l'Élysée. Finalement, la question n'est pas de savoir s'il a envie de revenir, mais s'il en aura les moyens. "Nicolas connaît trop bien la politique. Il sait qu'on ne revient pas comme ça", a d'ailleurs confié le député de Paris au Figaro Magazine cette semaine.

"Sarkozy, danger numéro un"


En attendant, ses lieutenants se chargent tout de même de répondre aux attaques sarkozystes. "Sarkozy est déchaîné, il prépare sa campagne. En laissant écrire toutes ces insultes, il veut la guerre avec Fillon", fulmine l'un d'eux. Selon les partisans de Fillon, la consigne est claire : jusqu'au 18 novembre, il n'est pas question de déclarer la guerre à Sarkozy puisque ce dernier reste très populaire auprès des militants UMP. Mais après, ce sera une autre histoire.

En cas de victoire à la présidence de l'UMP, l'ancien disciple de Philippe Séguin s'attend en effet à ce que Nicolas Sarkozy fasse entendre pendant trois ans, nuit et jour, une musique retentissante sur l'air "Fillon n'est pas à la hauteur, il n'est pas courageux". Un membre de son staff observe : "Au soir du 18 novembre, le danger numéro un ne sera pas Copé mais Sarkozy." Pour contrer cette offensive, le Sarthois d'origine pourrait prendre de nouveau ses distances avec l'ex-chef d'État et achever ce qu'il avait commencé à faire fin août en expliquant au Point que le "fillonisme pourrait être une approche plus sereine et pragmatique des choses" que le sarkozysme. Dans les rangs de l'UMP, nombreux sont ceux qui pensent que Sarkozy ne reviendra pas. "Loin des yeux, loin du coeur ! Pendant que Sarkozy ira donner ses conférences à l'étranger et gagnera de l'argent, le futur président de l'UMP s'imposera comme la figure de l'opposition. Et puis Sarkozy ne sortira peut-être pas blanc comme neige des affaires Karachi ou Bettencourt", expliquent ces derniers.

Pour la première fois depuis qu'il a embrassé la politique, en 1981, François Fillon veut rouler pour lui-même. Et sa détermination est totale. S'il gagne la bataille de l'UMP, il aura trois ans pour s'imposer comme le chef de l'opposition, démontrer qu'il peut convaincre les électeurs FN et, in fine, prouver que Nicolas Sarkozy n'a pas d'espace pour revenir. "Le futur président de l'UMP doit occuper son poste dès le début, car sinon, les journaux titreront : Et s'il n'y avait que Nicolas Sarkozy ?", observait dernièrement Xavier Bertrand. Et Nathalie Kosciusko-Morizet de résumer : "Le numéro deux saura-t-il se transformer en numéro un ? Voilà le vrai challenge de François Fillon."

Harlem Desir pas si "désiré" que ça au PS

Avec moins de 70%, la motion d’Harlem Désir qui rassemble tout le gouvernement fait un score plus faible qu’espéré. L’aile gauche est satisfaite avec 13.3%. Gaëtan Gorce espère que les 5% de sa motion ne seront « pas remis en cause sur tapis vert ». Stéphane Hessel crée la surprise, avec 11,8%.
Officiellement, les représentants de chaque motion sont contents. Après le vote des militants en vue du congrès du PS de Toulouse, à la fin du mois, la motion d’Harlem Désir, qui rassemble tout le gouvernement, Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry et qui dispose du soutien de François Hollande obtient 68,34% des voix (sur 97,8% des bulletins dépouillés). Elle est suivie par les 13,32% de la motion de l’aile gauche, emmenée par Emmanuel Maurel. Surprise, la motion portée par l’auteur du best-seller Indignez-vous, Stephane Hessel, arrive juste derrière avec 11,84%, suivie de la motion de Juliette Méadel et de Gaëtan Gorce, qui passe la barre des 5% (5,15%), synonyme de représentation au conseil national du parti. La motion de Constance Blanchard, ex-responsable du MJS, n’obtient que 1,34%. La participation s’élève à un peu plus de 50%. Si elle semble faible, elle est à comparer aux 56% du congrès de Reims.

Soupçons à La Réunion

Aucune triche n’a pour le moment était constatée, ni dénoncée, contrairement au funeste congrès de Reims de 2008. Un parlementaire PS note juste que « sur l’île de La Réunion, sur 1000 votants, la motion de la gauche du parti ne recueille qu’une dizaine de bulletins… Mais il faut attendre la commission de récolement des votes pour être sûr ». Mais dans l’ensemble, pas de problème.
Harlem Désir, qui sera sans surprise le prochain premier secrétaire du PS, se réjouit du « score le plus élevé jamais atteint » pour une motion arrivée en tête, vu le nombre de motions. « Le vote d’hier est une démonstration faite par les militants que le Parti socialiste est un parti libre », a affirmé vendredi matin sur Public Senat le porte-parole David Assouline. Pourtant, à regarder les soutiens de poids de cette motion, un score plus important pouvait être attendu, à hauteur de 85-90%. « Tout ceux qui auraient pu imaginer que le score aurait pu être meilleur ne connaissent pas l’histoire des congrès », répond le sénateur Luc Carvounas, proche de Manuel Valls. « Les 80%, c’était une intox montée par Jean-Christophe Cambadélis (candidat malheureux au poste de premier secrétaire, ndlr) qui n’est pas encore revenu de sa mise à l’écart », veut croire Malek Boutih, député PS et ancien président de SOS racisme.

« Qu’on ne cherche pas à nous briser les reins »

Le sénateur de la Nièvre Gaëtan Gorce est moins tendre : « La motion d’Harlem Désir fait un score médiocre, un mauvais résultat », tranche-t-il. Il se réjouit de « l’excellent résultat » de sa motion. « Nous n’en n’espérions pas tant », assure-t-il. Mais celui qui dénonçait un congrès verrouillé craint maintenant un tripatouillage. « Nous devrions avoir une dizaine d’élus au conseil national. J’espère que notre représentation ne sera pas remise en cause sur tapis vert, lors de la commission de récolement. On ne sait pas s’il n’y aura pas la tentation de nous faire passer sous la barre des 5%, car la motion Désir, qui tablait sur un score de 85%, perd beaucoup de sièges. On sera vigilant, on connaît certaines méthodes. Qu’on ne cherche pas à nous briser les reins », prévient Gaëtan Gorce. Selon Malek Boutih, « c’est une mauvaise manière de faire pression. Quand tous les résultats seront connus, il n’est pas impossible de passer juste en dessous des 5% quand on est juste au dessus, comme on peut se retrouver à 6% ».

L’aile gauche gagne au grattage et au tirage

Dans ce vote militant, la gauche du parti s’en tire bien. « On est très content. Surtout que nous sommes au pouvoir. Une tendance légitimiste s’exprime traditionnellement dans ce cas. L’aile gauche se porte bien car il y a une attente sociale, une nécessité de ne pas s’enfermer dans l’austérité », explique la sénatrice Marie-Noëlle Liennemann, l’une des fers de lance de la motion Maurel.
Les 13,3% obtenus sont certes plus faibles que les 18,5% de Benoît Hamon au congrès de Reims. Après avoir hésité à y aller, le ministre de l’Economie sociale et solidaire a fait le choix de soutenir la motion d’Harlem Désir. Il a été suivi par une bonne partie de ses amis de son courant "Un monde d’avance". Un soutien qui s’est payé cher, aux yeux de certains : 30 places réservées au conseil national. Si l’ont ajoute le score obtenu par la motion d’Emmanuel Maurel, l’aile gauche gagne au tirage… et au grattage. « La gauche du parti va être surreprésentée dans la direction », peste Gaëtan Gorce, « alors que leur ligne n’a été validée que par une toute petite minorité et qu’ils sont hostiles à la politique européenne de François Hollande ». Malek Boutih ne croit pas à ce calcul d’une aile gauche trop bien servie. « La composition du conseil national aujourd’hui est une chose. Mais dans 3 ans… Les gens sont libres de leurs votes. L’aile gauche est un courant qui est en train de se diluer. Il est obligé de faire de la tactique pour avance masquer. Mais à force de faire de la tactique, on perd en cohérence politique et on s’affaiblit », selon le député de l’Essonne.

« Chacun va faire un peu de sacrifice »

La surprise de ce vote, c’est surtout les 11,8% de la motion de Stéphane Hessel et Pierre Larouturou. L’auteur d’Indignez-vous a dore et déjà annoncé qu’il ne compte pas siéger au bureau national du PS. Pierre Larrouturou, qui était parti rejoindre Europe Ecologie-Les Verts avant de faire son retour chez les socialistes, joue les modestes. « Notre score est plutôt bon », lance-t-il, « depuis le début, on est bien accueilli par les militants ». Leur motion est basée sur le manifeste Rossevelt 2012. « Nous voulons monter qu’il n’y a pas besoin de l’austérité pour sortir de la crise », explique Larrouturou. « Il y a eu un effet com’ », tance un parlementaire socialiste. Du côté des instances du parti, il faudra bien leur faire de la place. Ce qui n’arrange pas la majorité. « Je suis surpris qu’on ait laissé concourir une motion alors que Stéphane Hessel n’est pas au PS. Cela fait partie des étrangetés. Il a dû agréger beaucoup d’orphelins de l’époque Royal », souligne Luc Carvounas, qui soutient Désir.
Reste que les équilibres négociés au sein de la motion majoritaire avec « la bande des quatre » ministres – Stéphane Le Foll, Pierre Moscovici, Vincent Peillon, Manuel Valls – devront être revus. « Chacun va faire un peu de sacrifice. Tout en gardant les mêmes proportions, chacun va lâcher un peu de lest. Il y aura des discussions, des négociations », reconnaît Harlem Désir. En la matière, les socialistes ont dû savoir faire. L’objectif est de montrer un visage de rassemblement lors du congrès de Toulouse, histoire que la ville rose porte bien son nom.

Surprise et déception pour l'Europe de la Paix

L'Union européenne a reçu le prix Nobel de la paix le 12 octobre.
L'Union européenne a reçu le prix Nobel de la paix le 12 octobre. | AFP/GEORGES GOBET

Parmi les voix discordantes, celle de Lech Walesa, prix Nobel de la paix en 1983, qui s'est déclaré "surpris et déçu". "Certes, l'Union européenne tente de changer l'Europe et le monde de manière pacifique, mais elle se fait payer pour ça", alors que les activistes s'engagent dans leur action juste pour défendre une idée, a-t-il expliqué. Selon l'ancien président polonais, "il existe dans ce monde beaucoup de cas d'engagement personnel".

L'ex-dissidente soviétique et militante russe pour la défense des droits de l'homme Lioudmila Alexeeva a regretté vendredi que le prix Nobel de la paix soit attribué à l'Union européenne plutôt qu'à des défenseurs des libertés. "Franchement, cette décision ne me plaît pas car l'Union européenne est une énorme organisation assez bureaucratique, et je pense que l'attribution de ce prix ne va jouer aucun rôle dans sa politique à l'avenir, a déclaré Mme Alexeeva, 85 ans, à l'agence de presse Ria Novosti. J'aurais été très contente que cette distinction soit attribuée à des prisonniers politiques iraniens ou à nos défenseurs des droits de l'homme, mais pas à l'Union européenne, bien que j'apprécie l'UE."
Comme le fait remarquer la correspondante du Monde aux Etats-Unis, Corine Lesnes, de nombreux commentaires sarcastiques abondent également sur les réseaux sociaux (voir ci-dessous)

"L'HUMOUR" DE L'INSTITUT NOBEL NORVÉGIEN
L'eurodéputé eurosceptique britannique Nigel Farage a également exprimé sa decéption. Pour lui, ce prix "montre que les Norvégiens ont un réel sens de l'humour". Il souligne que "l'UE a créé de la pauvreté et du chômage pour des millions de gens", et attisé l'animosité entre pays du nord et du sud de l'UE.
En France, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a décerné le prix de "l'humour noir" au comité Nobel de la Paix. "Certes, l'Union européenne a garanti la paix aux marchés financiers, aux spéculateurs et aux profits bancaires, écrit-t-il dans un communiqué. Mais ne mène-t-elle pas une guerre contre les peuples qui la composent et leurs droits sociaux ?"
L'attribution du prix Nobel de la Paix à l'Union européenne, "trois ans après Barack Obama, l'homme de toutes les guerres, montre la faillite totale du comité Nobel", a estimé vendredi la présidente du Front national, Marine Le Pen. "L'Union européenne est aujourd'hui le premier facteur de désunion et de montée des tensions entre les nations européennes, en organisant une concurrence féroce entre les peuples, en méprisant toute forme d'expression démocratique et en sacrifiant partout la prospérité sur le dogme de l'euro, écrit la responsable FN dans un communiqué. En récompensant "la guerre économique et sociale tous azimuts entre les peuples, qui ne peut conduire qu'à la guerre tout court", le comité Nobel s'est "discrédité à jamais", conclut-elle.
L'ex-candidat à l'Elysée Nicolas Dupont-Aignan a ironisé vendredi sur le "prix Nobel à titre posthume pour l'Union européenne", considérant que "l'Union européenne a recréé des tensions et rouvert les plaies que l'Europe de la paix avait refermées". "Tous les prix du monde et les déclarations lénifiantes n'y pourront rien, l'Union européenne [...], n'est plus l'Europe de la paix qu'avaient consacrée Adenauer et de Gaulle, Kohl et Mitterrand", a estimé le président de Debout la République.

Les Français contre l'homoparentalité

À mesure que les contours du projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe se précisent, les certitudes des Français semblent s'effriter. Pour la première fois depuis huit ans, ils se disent en tout cas à 52 % hostiles à l'adoption pour les couples de même sexe, selon un sondage Ifop dévoilé par Le Figaro. Cette courte majorité est-elle suffisante pour évoquer un retournement de l'opinion?
L'approbation de l'adoption par les couples de même sexe a toujours été moins forte que celle du mariage, mais les Français avaient fini par adhérer à cette idée. En juin 2011, avant la campagne de la présidentielle, 58 % d'entre eux y étaient favorables. Un pourcentage qui tendait à rejoindre celui des Français en faveur du mariage pour les couples de même sexe. Malgré un léger fléchissement de la courbe, 61 % d'entre eux se disent aujourd'hui toujours en faveur du passage devant le maire de deux hommes ou de deux femmes, selon cette étude réalisée en octobre sur un échantillon de 988 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


«Dix ans après le pacs, en l'absence d'enjeux politiques et d'affrontements entre la gauche et la droite sur la question et hors de toute actualité, le sujet était presque devenu consensuel», analyse le directeur du département opinion publique de l'Ifop, Jérôme Fourquet.
Avec la proposition 31 de François Hollande et l'annonce d'un calendrier accéléré pour le projet de loi par le premier ministre avant l'été, le débat a changé de nature. «Il est redevenu actuel, politisé, commente Jérôme Fourquet. Nous avons noté un premier raidissement de l'opinion publique sur l'adoption en août avec 53 % des Français favorables.» La montée en puissance des opposants au projet a sans doute aussi pesé dans la balance.
C'est également en août dernier que le cardinal André Vingt-Trois lance le débat avec une proposition de prière interprétée comme une prise de position contre le mariage gay. «Les Français expriment sans doute une méfiance à l'égard d'un changement de la filiation. Le remplacement des termes “père” et “mère” par celui de “parent” prévu dans le projet a peut-être fait peur. On peut être pour ou contre, mais c'est une révolution de modèle de passer d'une filiation construite par rapport à la biologie à une filiation plus culturelle, non reproductive», relève Pierre Murat, juriste et professeur de droit à Grenoble-II.
«Il n'y a pas d'opposition franche, souligne de son côté Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans). Ces chiffres sont le reflet d'un débat plus idéologique que centré sur les questions concrètes des familles homoparentales.» Portée par la majorité, cette réforme engendre aussi une réaction de l'électorat de droite, rajoute Jérôme Fourquet. Entre août et octobre, le nombre de sympathisants UMP favorables à l'adoption pour les couples homosexuels a d'ailleurs chuté de 38 à 21 %. Ce changement de tendance illustre enfin «un raidissement de la société sur les questions sociétales en période de crise», selon le directeur du département opinion publique de l'Ifop, qui met ces chiffres en perspective avec des baisses d'opinions favorables sur les sujets du droit de vote pour les étrangers et de l'ouverture de salles de shoot.
Le gouvernement a-t-il anticipé cette érosion de l'opinion en faveur de la proposition 31? En excluant définitivement du projet l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et une réforme en profondeur de la filiation, Jean-Marc Ayrault semble en tout cas avoir pris en compte la levée de bouclier des «anti». «Le gouvernement fait le pari d'un projet de loi a minima pour ne pas mettre le feu à l'opinion et diviser les Français», en conclut Stéphane Corbin, de la coordination Interpride France, qui milite pour les droits des homosexuels.

lundi 1 octobre 2012

A quand de nouvelles élèctions en Tunisie?

Le Mandat de l'Assemblé Constituante Tunisienne (1 an) arrive à son terme le 23 Octobre 2012.

Dans une interview accordée à la chaine de télévision TWT, Rached Ghannouchi, le président du mouvement Ennahdha a annoncé que les dates des prochaines élections seraient annoncées dans deux semaines.
Dans l’interview accordée à la chaine de télévision TWT, le président d’Ennahdha a déclaré que la troïka annoncerait les dates des prochaines élections dans deux semaines sans confirmer la date exacte de cette annonce.
A la question de savoir s’il pourrait être un éventuel candidat d’Ennahdha lors des prochaines échéances électorales comme la présidentielle, Rached Ghannouchi a infirmé cette éventualité.
Concernant son compagnon Abdelfattah Mourou, il a estimé que ce dernier ferait un bon président étant donné le charisme dont il jouit.
D’autres leaders politiques ont été abordés au cours de cet entretien dont Béji Caid Essebsi. Sans s’étendre sur la personnalité, Ghannouchi a affirmé qu’il n’y avait aucun contact entre eux, estimant, par ailleurs que Nidaa Tounes n’était qu’un moyen de recycler les anciens RCDistes, d’où son désir de vouloir les interdire de toute action politique.
Opposé à toute entente avec Nidaa Tounes, Rached Ghannouchi a estimé, d’autre part que le Parti Républicain pourrait devenir un allié potentiel.
Concernant la rumeur de l’existence d’une guerre froide entre Mohamed Jebali et lui à propos du maintien de Rafik Abdessalem (également gendre de Ghannouchi) au poste de ministre des Affaires étrangères, le chef d’Ennahdha est resté évasif se contentant d’affirmer que le concerné restait une composante du gouvernement.

Le danger selon DIAM'S c'est la solitude!

"Tout le monde n'est pas respecteux et tolérant...si j'avais fini comme Amy Whinehouse...est-ce qu'on aurait dit de moi que j'étais un danger pour les jeunes...ce n'est pas la fin que je revais d'avoir...combien de personnes ont fini pendu...encore aujourd'hui voilée je peux me battre pour les femmes et contre les inégalités et les injustices...c'est de l'amalgame et de l'ignorance...j'ai découvert une religion de sagesse et de paix...je suis une maman heureuse..."