Mounir GRAMI

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dimanche 11 novembre 2012

11 Novembre 2012: Hommage d'Hollande à tous les morts pour la France.

Des Musulmans sont morts pour la France...

François Hollande, entouré de Charles et Caroline, enfants de soldats tués au combat cette année.

A l'occasion des cérémonies du 11-Novembre commémorant le 94ème anniversaire de l'armistice de 1918, le président François Hollande a rendu pour la première fois hommage à la fois aux morts de la Grande Guerre et "à tous les morts pour la France", dimanche à l'Arc de triomphe.

Pour le premier 11-Novembre de son quinquennat, le chef de l'Etat est revenu à une forme plus traditionnelle de cérémonie, en ne prononçant pas d'allocution publique, contrairement à ce qu'avait instauré son prédécesseur à l'Elysée. Une continuité avec Nicolas Sarkozy a pour autant été assumée, avec un hommage rendu aux treize militaires français morts en Afghanistan depuis le 11 novembre 2011, les derniers soldats en date "morts pour la France".
Entouré de deux enfants de soldats tués au combat, il s'est longuement recueilli devant la tombe du soldat inconnu, pendant qu'étaient égrenés les noms des treize militaires décédés. Le chef de l'Etat s'est ensuite brièvement entretenu avec des membres de leurs familles.

"Le 11-Novembre c'est l'évocation de la Grande Guerre, nous ne devons jamais oublier tous ceux qui se sont sacrifiés pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui (...) Beaucoup ont en souvenir ce que leur ont dit leurs parents ou leurs grands-parents, c'est mon cas. Donc nous n'oublierons jamais les soldats de 14-18", a-t-il simplement souligné dans une brève déclaration sur France3.
"Et puis, c'est vrai qu'une loi a été votée et qu'aujourd'hui nous célébrons aussi la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France", a-t-il rappelé.
Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées en haut des Champs-Elysées, sous un ciel clément, pour assister aux cérémonies. A l'issue des commémorations à l'Arc de triomphe, le chef de l'Etat a déposé une gerbe devant la plaque dédiée aux étudiants résistants de 1940, qui avaient bravé l'interdiction des autorités allemandes de commémorer l'armistice.
François Hollande devait ensuite décorer dans l'ordre de la Légion d'honneur plusieurs anciens déportés et résistants de la Seconde Guerre mondiale à l'Elysée.
Huit millions de "poilus" français ont été mobilisés durant la Première guerre mondiale, et 1,4 million d'entre eux ne sont jamais rentrés. Le conflit a fait au total environ 10 millions de morts.
"PAS FAVORABLE"
Le 11 novembre 2011, Nicolas Sarkozy avait annoncé le dépôt d'un projet de loi pour faire de l'anniversaire de l'armistice "la date de commémoration de la Grande Guerre et de tous les morts pour la France". François Hollande, alors dans l'opposition, avait indiqué qu'il n'était "pas favorable" à un tel projet. Le 20 février, le Parlement a cependant entériné ce choix, en précisant que "cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationale".
L'anniversaire de l'armistice a été l'occasion d'un début de polémique sur l'organisation des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, à partir de 2014. Le gouvernement a en effet annoncé en octobre la création d'une mission interministérielle associant notamment le centième anniversaire de 1914 et le 70è du débarquement allié de 1944 et de la libération de la France. Une décision susceptible, selon des historiens et des élus, de créer la confusion dans l'esprit des Français entre les deux conflits, alors que l'enjeu des commémorations est au contraire de clarifier. Le gouvernement affirme pour sa part vouloir "redonner une véritable ambition politique à ces commémorations".
Déclaration très polémique également de Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, qui a estimé dimanche au sujet de la guerre de 1914-18, que "quand on combine une grande crise du capitalisme et l'arrogance d'un gouvernement allemand, ça finit mal", et que la chancelière Angela Merkel "ferait bien d'y réfléchir".
Les tensions restent vives en France autour des célébrations des conflits, comme l'a montré la semaine dernière le débat passionné au Sénat sur la date de l'hommage aux victimes de la guerre d'Algérie, finalement fixée au 19 mars.

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