Mounir GRAMI
Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!
mardi 24 décembre 2013
Bientot 2014!
Je vous souhaite a tous de bonnes fetes de fin d'annee!
Une pensee pour ceux qui ont faim, ceux qui ont froid, ceux malade, ceux sans toits, ceux sans proches, aux chretiens de Palestine prives de la Messe de Noel, a tous les peuples opprimes...
Ouvrons nos portes et nos coeurs pour construire un Monde meilleur, un Monde en Paix.
Une pensee pour ceux qui ont faim, ceux qui ont froid, ceux malade, ceux sans toits, ceux sans proches, aux chretiens de Palestine prives de la Messe de Noel, a tous les peuples opprimes...
Ouvrons nos portes et nos coeurs pour construire un Monde meilleur, un Monde en Paix.
mercredi 7 août 2013
إنشاء الله عيدكم مبروك
En cette fin de Ramadan, je vous souhaite tous mes vœux de bonheur, de santé, d'amour et de prospérité!
jeudi 1 août 2013
Vive Uni-T, vive le pluralisme!
Non à la bipolarisation politique en Tunisie !

La Tunisie a connu sa première élection libre et démocratique. Déjà, les heurts commencent entre ceux qui ont formé le nouveau gouvernement et les «autres».
Par Wajdi Liman*
J’écris ce texte en tant que militant se considérant comme progressiste. Comme acteur de la société civile tunisienne en France, animateur de l’association Uni*T, et membre de l’Instance régionale indépendante des élections (Irie) sur le territoire France 1. Je tiens à m’exprimer ici, car la situation dans mon pays d’origine m’inquiète. La radicalisation de part et d’autre n’augure rien de bon, quand l’invective remplace le dialogue.
Revanche de l’Histoire et retour du refoulé
Je pense qu’au départ, il s’agit d’un énorme malentendu. Malentendu ou défaut d’analyse. Mes amis de gauche font du parti Ennahdha leur ennemi numéro un.
A mon avis, c’est là qu’est l’erreur fondamentale. Ennahda n’est pas l’ennemi numéro un. L’ennemi numéro un, s’il devait en avoir, serait formé par les partisans de l’ancien régime, les acteurs à la tentation autoritaire. Ces personnes qui attendent, tapies dans l’ombre, l’échec de l’expérience démocratique tunisienne, pour mieux revenir et vendre leurs projets de stabilité et de normalisation sécuritaire.
Ennahdha est un parti islamiste comparable ni au Pjd marocain, ni au Msp algérien, ni aux Frères musulmans d’Egypte. Non. Pour nous, Ennahdha est la preuve vivante de la caution sécuritaire par la gauche tunisienne. Il est la preuve vivante de la volonté de dés-islamiser la Tunisie par Ben Ali. Ce parti a subi la plus féroce des répressions, au vu et au su de tous ; et ses militants en portent, encore aujourd’hui, les séquelles sur leurs corps.
Dans sa volonté de prolonger l’héritage moderniste de Bourguiba, Ben Ali a combattu Ennahdha, qu’il considérait comme le symbole de l’islam politique. Le voile fut interdit dans les établissements scolaires (certes depuis 1982) et les administrations. Celles qui le portaient furent harcelées par les services de sécurité. Le port de la barbe fut proscrit et aboutit, lui aussi, à une répression. Les fidèles des mosquées furent eux aussi victimes du harcèlement policier.
Sous couvert de lutter contre l’islamisme, Ben Ali a mené une attaque de fond contre les symboles de religiosité. Et ça, les Tunisiens le savent. Qu’ils soient d’Ennahdha ou pas, une grande part des Tunisiens, musulmans «pratiquants», ont subi des attaques dans leur foi. Beaucoup d’entre eux aujourd’hui ont voté Ennahdha, bien que ce parti n’ait aucun lien avec eux. Il s’agit d’une revanche de l’Histoire, une forme de retour du refoulé, en lien avec la question identitaire tunisienne.
Ne pas insulter les électeurs
Ennahdha, par son retour dans la sphère publique, met mal à l’aise une partie de la gauche tunisienne, qui, dans sa grande majorité, a cautionné le régime de Ben Ali, en lui donnant du contenu idéologique et en lui facilitant la répression des islamistes.
Si, formellement, gauche et islamiste ont su s’allier dans le cadre de la défense de la démocratie lors de la rédaction du manifeste du 18-Octobre, il n’en demeure pas moins un profond malaise de la gauche vis-à-vis d’eux.
Un exemple parmi cent, les militants de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh) et d’Ennahdha de l’époque se souviennent d’un Khemais Chammari, dirigeant de la Ligue, répondant à des femmes de militants d’Ennahdha venant se plaindre d’exactions contre leurs enfants, par des gestes obscènes, touchant à la pudeur et à l’intimité et menaçant de contacter la police…
L’existence d’Ennahda en tant qu’acteur politique est le symbole vivant de la compromission de la gauche avec Ben Ali, sous couvert de modernisme et de lutte contre le fanatisme.
Ces éléments sont à prendre en compte dans l’analyse du succès d’Ennahdha auprès du peuple tunisien. Faire l’économie de cette réflexion, c’est agir hors sol. C’est appliquer une grille de lecture classique à un parti qui n’a rien de classique, c’est insulter les électeurs et leur projet de société comme l’appareil sécuritaire Benaliste avait coutume de les insulter.
En tant que militant de gauche, membre de l’Irie France 1, j’ai à cœur d’avoir une approche nuancée de la chose publique. J’estime que si l’on peut, légitimement, ne pas adhérer à un projet de société conservateur et économiquement libéral, il y a toutefois quelques limites auxquelles il faut s’astreindre à :
- ne pas insulter le peuple tunisien en le traitant d’analphabète, comme certains l’on fait ;
- ne pas insulter l’identité tunisienne, comme l’ont fait les dictateurs Ben Ali et Bourguiba ;
- ne pas user de la violence physique dans une logique d’éradication.
La dangereuse logique du «Eux» et «Nous»
Hors de ces trois limites, on peut clairement ne pas adhérer aux propos de Souad Abderrahim [membre de la Constituante élue sur une liste d’Ennahdha, Ndlr] et se battre pour «l’émancipation des femmes», pour le droit de choisir, le droit de disposer de son corps. Mais on peut défendre ces principes sans attaquer le peuple tunisien, ni faire montre de mépris à son égard. On peut attaquer Souad Abderrahim sans servir d’idéologue aux bras qui l’ont agressée devant le Palais du Bardo. Jouer à cela, c’est jeter les graines d’une guerre civile en Tunisie.
Quel sens cela a-t-il eu de manifester jour après jour au Bardo ? Alors que le peuple a tranché et qu’une majorité sortie des urnes s’est construite en Tunisie, pourquoi certains tentent-ils de jouer aux apprentis putschistes ? Encore une fois, cela n’est pas sain, pour la construction d’un processus démocratique.
La société tunisienne est diverse. La fin de la dictature a vu l’émergence de nombreuses tendances ou courants idéologiques. Certains sont porteurs d’un projet d’émancipation, d’autres sont plus réactionnaires, certains sont démocrates, d’autres refusent d’utiliser ce mot.
La Tunisie démocratique est ainsi faite. Pluraliste. Bien entendu, chacun peut se positionner comme il l’entend. Mais stigmatiser la tendance salafiste comme le font certains, en utilisant les termes «extrémiste» et «obscurantiste», vocable préféré de la logorrhée Benaliste, a quelque chose de troublant.
Bien entendu que le salafisme n’est pas porteur d’un projet viable pour la Tunisie, mais n’est-ce pas lui faire de la publicité que de l’attaquer de cette façon ? Ne renforce-t-on pas leur logique du «Eux» et «Nous» ? N’alimentons-nous pas leurs pires fantasmes sur la gauche tunisienne ?
A moins que cela soit plus pernicieux de la part de cette gauche qui les attaque. En attaquant les salafistes, ne cherche-t-elle pas à radicaliser une situation politique déjà tendue ? Cherche-t-elle la confrontation avec eux, afin de pouvoir crier haut que les salafistes font preuve de violence ? A moins que ces attaques servent à ne pas citer nommément Ennahdha, et à les attaquer sur leurs flancs ?
La radicalité, d’où qu’elle vienne, n’a pas d’avenir dans la Tunisie démocratique. Et, hors des slogans de «tolérance, extrémisme», le vivre ensemble se construit pas après pas. Dans le respect des différences, dans la croyance au dialogue et à la pédagogie.
* Wajdi Liman est président de l’association Uni*T (Union pour la Tunisie).
Reproduire ce qui se passe en Egypte? Quand la gauche tunisienne s'enfonce!
L’instance qui remplacera le gouvernement, la présidence et l’ANC
«Le pouvoir transitionnel et ses trois composantes, à savoir la présidence, le gouvernement et l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), devront être remplacés par une Haute instance de salut national. Celle-ci aura pour mission de parachever la rédaction de la Constitution et de former un gouvernement de salut national présidé par une personnalité indépendante bénéficiant de la confiance de la société civile et des partis démocrates».
Telle est la la position que le porte-parole du Front populaire, M. Hamma Hammami a défendue ce dimanche 28 juillet, lors d’une réunion tenue au siège du parti de Travailleurs, à laquelle ont également participé l’Union pour la Tunisie (UPT), ainsi que des représentants et des associations de la société civile comme l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, et l’Union des Diplômés Chômeurs.
M. Hammami a indiqué que le gouvernement de salut national devrait être constitué par un nombre limité de volontaires, appelés à travailler pendant une durée de 6 à 8 mois et assurer un climat propice à l’organisation d’élections. A noter que le leader de la gauche tunisienne, n’a pas exclu que M. Rachid Ammar, le chef d’Etat-Major Interarmes démissionnaire, et M. Abdelkrim Zebidi, ex-ministre de la Défense, en fassent partie.
Le leader du Front populaire a également affirmé qu’il a été décidé de poursuivre le sit-in au Bardo, devant l’Assemblée nationale constituante jusqu’à «la chute du pouvoir transitionnel encore en place». Selon M. Hamma Hammami, la Troïka et ses trois composantes partisanes s’est révélée «complètement déconnectée des besoins du peuple et de ses revendications sociales». Ce qui a, selon lui, «signé son échec et accéléré sa déliquescence».
Gouvernement tunisien et opposition responsable de ce climat de haine!
Deuil national après la mort de soldats tunisiens au mont Chaambi
Le président tunisien a décrété trois jours de deuil national après la mort de huit soldats, abattus par un groupe d'hommes armés au mont Chaambi, près de la frontière avec l'Algérie. |
![]() Il a également appelé à également lancé un appel à l'union nationale. "Nous sommes entrés dans une période de terrorisme. Nous allons traverser une période difficile mais nous la surmonterons. J'appelle tous les responsables politiques, en ce moment historique, à se dresser pour la nation et à s'unir", a-t-il déclaré. La télévision a, en outre, annulé ses programmes habituels et diffusé des versets du coran et des chants patriotiques. L'attaque, la plus grave contre les forces tunisiennes depuis la révolution de 2011, s'est produite dans le secteur du djebel Chambi, massif montagneux qui culmine à plus de 1 500 mètres et où l'armée est aux prises avec des islamistes armés depuis décembre dernier. "Il s'agit de membres d'une unité d'élite", a indiqué la télévision d'État Wataniya 1 lors de son journal du soir, sans plus de précisions sur les circonstances des affrontements. Des sources militaires et médicales ont indiqué à l'AFP que plusieurs victimes avaient été égorgées. La télévision d'État a diffusé des images des corps mutiliés des victimes. Chasse à l’homme au mont Chaambi Le mont Chaambi fait l'objet d'une chasse à l'homme depuis la mort par balles d'un gendarme en décembre 2012. Le ratissage de cette zone par l'armée a redoublé au printemps, après que plusieurs soldats ont été blessés et tués par des engins explosifs cachés dans cette région. Le gouvernement a reconnu qu'un groupe armé lié à Al-Qaïda, composé de plusieurs dizaines d'hommes, était actif dans la région. Certains de ces combattants sont des vétérans de la guerre au Mali. La mort de ces militaires intervient alors que la Tunisie est profondément déstabilisée par une nouvelle crise politique provoquée par l'assassinat d'un opposant la semaine dernière, le deuxième depuis février. L'opposition réclame le départ du gouvernement et organise chaque soir des manifestations à Tunis notamment. Le Premier ministre Ali Larayedh, issu du parti islamiste Ennahda, a rejeté cette revendication dans un discours très ferme, tout en promettant des élections le 17 décembre prochain. |
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