Mounir GRAMI

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jeudi 1 août 2013

Gouvernement tunisien et opposition responsable de ce climat de haine!

Deuil national après la mort de soldats tunisiens au mont Chaambi

Le président tunisien a décrété trois jours de deuil national après la mort de huit soldats, abattus par un groupe d'hommes armés au mont Chaambi, près de la frontière avec l'Algérie.
Le président tunisien Moncef Marzouki a décrété trois jours de deuil national après la mort de huit militaires tunisiens, lundi, lors d'échanges de tirs avec un groupe "terroriste" dans une zone proche de l'Algérie où l'armée tente depuis des mois de neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda.

Il a également appelé à également lancé un appel à l'union nationale. "Nous sommes entrés dans une période de terrorisme. Nous allons traverser une période difficile mais nous la surmonterons. J'appelle tous les responsables politiques, en ce moment historique, à se dresser pour la nation et à s'unir", a-t-il déclaré.
La télévision a, en outre, annulé ses programmes habituels et diffusé des versets du coran et des chants patriotiques.
L'attaque, la plus grave contre les forces tunisiennes depuis la révolution de 2011, s'est produite dans le secteur du djebel Chambi, massif montagneux qui culmine à plus de 1 500 mètres et où l'armée est aux prises avec des islamistes armés depuis décembre dernier. "Il s'agit de membres d'une unité d'élite", a indiqué la télévision d'État Wataniya 1 lors de son journal du soir, sans plus de précisions sur les circonstances des affrontements.
Des sources militaires et médicales ont indiqué à l'AFP que plusieurs victimes avaient été égorgées. La télévision d'État a diffusé des images des corps mutiliés des victimes.
Chasse à l’homme au mont Chaambi
Le mont Chaambi fait l'objet d'une chasse à l'homme depuis la mort par balles d'un gendarme en décembre 2012. Le ratissage de cette zone par l'armée a redoublé au printemps, après que plusieurs soldats ont été blessés et tués par des engins explosifs cachés dans cette région.
Le gouvernement a reconnu qu'un groupe armé lié à Al-Qaïda, composé de plusieurs dizaines d'hommes, était actif dans la région. Certains de ces combattants sont des vétérans de la guerre au Mali.
La mort de ces militaires intervient alors que la Tunisie est profondément déstabilisée par une nouvelle crise politique provoquée par l'assassinat d'un opposant la semaine dernière, le deuxième depuis février.
L'opposition réclame le départ du gouvernement et organise chaque soir des manifestations à Tunis notamment. Le Premier ministre Ali Larayedh, issu du parti islamiste Ennahda, a rejeté cette revendication dans un discours très ferme, tout en promettant des élections le 17 décembre prochain.

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