Mounir GRAMI

Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!

jeudi 9 mars 2017

Royal 10 ans d'avance...

"Parce que le risque est immense, parce que les Français sont désorientés et souvent désespérés, j'ai décidé de faire à Emmanuel Macron une offre d'alliance", a déclaré le 22 février M. Bayrou, qui n'a pas souhaité parler de "ralliement" ni de "ticket" avec M. Macron. "Je lui dis, le danger est trop grand, il faut changer les choses et le faire d'urgence. Unissons nos forces pour y parvenir", a insisté M. Bayrou, qui avait été candidat à l'élection présidentielle en 2002 (6,8% des voix), 2007 (18,6%) et 2012 (9,1%).

Au lendemain de l’annonce de l’alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron, la ministre de l’Environnement était interrogée sur ce sujet, à la sortie des Questions d’actualité du Sénat. Forcément, puisque la ministre avait déjà tenté une alliance avec le président du MoDem. « Cela nous ramène à 10 ans en arrière puisque c’était en 2007» se souvient celle qui fût la candidate à la présidentielle pour le Parti socialiste. « J’avais déjà eu cette volonté de dépasser les clivages et j’avais fait cette proposition à François Bayrou. Il a mis 10 ans de réflexion finalement, mieux vaut tard que jamais » s’amuse-t-elle.
« Quand j’entends dire que c’est vraiment la modernisation de la vie politique… Non, ça fait dix ans que cette possibilité là était ouverte et je regrette que ça n’ait pas eu lieu, et lui aussi, je pense l’a regretté, c’est pour ça qu’il se rattrape » lâche-t-elle dans un sourire.

En 2008, Bertrand Delanoê montait à la tribune du Congrès de Reims sous de timides applaudissements. Presque par politesse. Il en est redescendu sous les clameurs d'une salle chauffée à blanc. Un ring plus qu'une tribune. L'intervention du Maire de Paris devant les délégués socialistes sentait la colère. L'envie d'en découdre. «J'ai lu que je serai le grand perdant du congrès. Je vais vous dire : ça m'est égal ! Je ne veux pas que Nicolas Sarkozy ou François Bayrou en soient les vainqueurs !», tonne le maire de Paris. Dans les couloirs du Parc des expositions de Reims, il aurait pu rajouter le nom de Ségolène Royal parmi les gagnants non désirés.

Revirement, l'ancien maire socialiste de Paris a annoncé ce mercredi matin sur France Inter qu'il votera pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle. Bertrand Delanoë est très sévère vis à vis de Benoît Hamon. Selon lui, son programme est «dangereux». «Il ne rassemble pas et n'est pas en mesure de produire du vrai progrès social», lâche-t-il

2 commentaires:

  1. Depuis des années on vote contre ! À quel moment un candidat, nous incitera à voter POUR lui ?

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    1. http://mounir-grami.blogspot.fr/2017/03/debat-de-2007-2017.html

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