Mounir GRAMI

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jeudi 9 octobre 2014

Issam AYARI - Congrès Pour la République Tunisienne




Jeune Franco-Tunisien comme moi, Issam AYARI est l’un des nouveaux visages du Congrès Pour la République. Aligné en tant que tête de liste dans la circonscription France 2 pour les élections législatives (1 siège CPR en 2011), il incarne une volonté manifeste du "parti présidentiel" de se donner un second souffle en pariant sur la jeunesse, en l’occurrence celle de la diaspora tunisienne. Ancien conseiller ministériel post-révolution, il n’est pas tout à fait étranger à la scène politique tunisienne.

Né à Lyon et âgé de 32 ans, Issam Ayari est rapidement repéré début 2012 par Jamel Eddine Gharbi, ex ministre du Développement régional et de la Planification au gouvernement Jebali, qui le charge du volet communication au sein de son cabinet. A Tunis, il fait la navette entre le ministère et le modeste quartier populaire d’al Intilaqa. De septembre 2013 à mars 2014, il est directement impliqué dans la création et la communication du projet du Haut Conseil des Tunisiens à l'Etranger en tant que chargé de mission, un projet qui ne sera pas constitutionnalisé mais qui n'a pas fini d'agiter les futurs législateurs. Une expérience dans laquelle Ayari dit s’être familiarisé avec l’épineux dossier des Tunisiens résidents à l’étranger.
 
 
Issam AYARI accueilli chaleureusement sur le Marché des Minguettes à Vénissieux
 
Dans les dossiers de l’exclusion politique des ex RCD, celui des accords avec le FMI, de la dette, de l’attribution des marchés des ressources naturelles du pays et plus récemment de la levée du secret bancaire, le bloc CPR à l’Assemblée constituante s’est progressivement affranchi de ses alliances politiques en se distinguant par des votes aux antipodes de ceux prônés par Ennahdha, plus pragmatique et libéral sur ces sujets.
 
Le 5 septembre, son secrétaire général Imed Daïmi a renchérit en affirmant que le CPR n’hésiterait pas à rejoindre l’opposition dans le cas où verrait le jour une coalition comprenant des représentant de l’ancien régime. Une position que cautionne Issam Ayari, qui, interrogé sur le devenir de la troïka à la lumière de ces développements, estime qu’il est encore prématuré de parler de la pertinence d’une troïka 2ème mouture. Le Docteur Moncef Marzouki a tenu bon durant cette période instable, il a présidé la République Tunisienne avec dignité et sobriété laissant aux nostalgiques de l'ancien régime les fantasmes du prestige et du luxe!
 
Peut-être davantage encore à France Sud qu’à France Nord, le CPR, parti réputé discipliné, pourrait bénéficier des déboires pré-électoraux de ses principaux adversaires. De nombreux membres de Nidaa Tounes France Sud ont en effet signé une pétition de la dissidence pour protester contre la gestion verticale du parti, tandis que le Front Populaire est décimé à Lyon par des querelles opposant des cadres du Watad Unifié à ceux d’al Qotb! Représentant Tunisie Verte au sein du Front Populaire, j'ai décidé de m'affranchir du sectarisme et de l'islamophobie qui y régnait. Avec Issam AYARI, les tunisiens résidents sur la circonscription France Sud auront un député pragmatique et indépendant avec lequel on peut discuter des libertés fondamentales, du progrès social mais aussi de développement économique durable pour l'emploi notamment. Je vous invite donc à voter et faire voter pour le CPR et ne pas laisser les RCDistes (Ben Alistes) de Nidaa Tounes et les Islamistes d'Ennahda confisquer les objectifs de la Révolution Tunisienne!
 
GRAMI Mounir
 

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