Un Rassemblement Citoyen pour vous défendre
Venez nombreux!
Réconcilier la France, pour une société meilleure, un Monde en Paix!
Le dialogue national sur le projet de constitution (version 2) avec la communauté tunisienne en France du 19 janvier au 3 février 2013.
Dans le cadre du dialogue national sur le projet de Constitution avec la société civile et l’approche participative adoptée par l’Assemblée Nationale Constituante comme un mécanisme essentiel dans le processus de rédaction de la Constitution qui a permis au public et aux citoyens d'exprimer leurs points de vue, les consultations se poursuivent avec la communauté tunisienne en France du 19 Janvier au 3 Février 2013.
La France compte un nombre important de tunisiens à l’étranger. De ce fait, l’Assemblée Nationale Constituante a tenu à organiser ces consultations afin de permettre aux tunisiens à l'étranger de s’exprimer sur leur Constitution.
Ces rencontres sont organisées en partenariat avec le programme des Nations Unies pour le développement ( PNUD)
Calendrier France Sud avec les elu(es) Karima Souid, Noura Hssen, Dalila Babba, Neji Jmal, Mahmoud El May, Salha Ben aicha, Adel bousaili et Fadhel Moussa
* Grenoble : samedi 19 janvier 2013 à 14h30 au Centre social et culturel Tunisie, 1 avenue Albert 1er de Belgique 38100 Grenoble
* Lyon : dimanche 20 janvier 2013 à14 h 30 : Maison de la Tunisie, 193 avenue Marcel Mérieux 69007 Lyon (Gerland , métro Debourg )
* Toulon : vendredi 25 janvier 2013 (à confirmer)
* Marseille : samedi 26 janvier 2013 à 14 h 30 : Maison de la Tunisie, 2 rue Jemmapes 13001 Marseille
* Nice : dimanche 27 janvier 2013 à 14 h 30 : Maison de la Tunisie 11 place Ile de beauté 06300 Nice
* Bordeaux : samedi 2 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
* Toulouse : dimanche 3 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente )
Calendrier France Nord avec les elu(es) Meherzia Labidi, Bechir Nefzi, Ameur Laraydh, Habib Khedher, Nadia Chaabane et Monia Belarbi
* Paris : samedi 19 janvier 2013 à 14 h 30 Maison de la Tunisie , Cité Universitaire
45A boulevard Jourdan 75014 Paris
* Lille : dimanche 20 janvier 2013 à 14 h 30 Maison de l’Education permanente 1, place George Lyon 59000 Lille
* Aubervilliers : samedi 26 janvier 2013 à 14 h 30 Maison des Tunisiens 95, Avenue de la République 93000 Aubervilliers
* Strasbourg : dimanche 27 janvier 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
* Nantes : samedi 2 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
* Massy : dimanche 3 février 2013 à 14 h 30 (adresse en attente)
Ces consultations sont organisées avec les élu(es) de la communauté tunisienne élus en France ainsi que des membres du comité de rédaction et d élaboration de la Constitution de l'Assemblée.
Les détails manquants vous seront communiqués dans les prochains jours.Vous avez votre mot à dire ! Soyez présents pour débattre de votre future constitution avec les élus de France.
«Ma liberté, je l'exerce, je ne la demande plus. Il est des moments dans la vie où il nous faut assumer nos responsabilités. J'annonce ma démission de mon poste de Conseiller principal chargé de l’information auprès du président de la République.»Le jeudi 28 juin, ce jeune conseiller de Moncef Marzouki laisse tomber avec deux autres de ses collègues le cabinet présidentiel. Il se dit «dégoûté» de la politique et surtout d’un gouvernement sur lequel il ne se fait plus d’illusions.
«Tout le monde a donné raison à Ayoub Massoudi. Dans la suite des évènements, il s’avère que cette extradition était une faute grave», déclare l’un de ses avocats.Or Ayoub Massoudi a entretemps été désavoué par sa famille politique, le Congrès pour la République (CPR), qui l’a suspendu de ses fonctions. Le président de la République qui a dénoncé dans les médias le scandale, n’a pas commenté l’arrestation de son conseiller.
«Ce procès n’a pas lieu d’être car la justice militaire n’est pas indépendante».Les mots de maître Anouar Al Bassi ont résonné dans la salle d’audience de la cour d’appel du tribunal militaire de Tunis. Depuis le début des poursuites à l’encontre d’Ayoub Massoudi, l’avocat a insisté sur le parti pris de la justice et les vices de procédures dans l’instruction. Cette justice d’exception est utilisée fréquemment dans les procès de l’après révolution.
«Le verdict l’a bien montré, la justice militaire a raté une occasion de prouver son indépendance. Ce que l’on retiendra de ce procès c’est que la justice militaire a puni la liberté d’expression. Pour moi, cela nuit plus à l’image de l’armée que l’objet du procès lui-même», a-t-il rajouté.Mise à mal par les procès des martyrs de la révolution qui stagnent, la justice militaire aurait perdu sa crédibilité avec le procès Ayoub Massoudi aux yeux d’Anouar Al Bassi. Bien qu’une réforme du code de justice militaire ait laissé plus de marge pour la partie civile après la révolution, il semblerait qu’elle soit aujourd’hui trop utilisée dans des procès supposés être jugés en «civil».
«Ce procès politique illustre l’épreuve de force qui se dispute en coulisse entre le CPR et Ennahda au sommet de l’Etat. M. Massoudi est un dommage collatéral. Le fait que cela se passe sur le terrain militaire concerne la seule personne "atteinte dans sa dignité": Rachid Ammar. Son impartialité politique a été éprouvée. Et l’armée tunisienne, qui bénéficiait d’une relative bonne image, pâtit à son tour de cette confusion des genres et des rôles», analyse un ancien haut gradé.
«Si Rachid Ammar incarne à lui seul l’armée tunisienne, alors que dire de Moncef Marzouki qui est chef suprême de l’armée? Va-t-on punir tous les internautes qui oseraient critiquer le président de la République?», a plaidé l’avocat qui estime que son client n’a jamais porté atteinte à l’institution militaire mais à des personnes et leur implication dans une affaire bien précise.Une question reste sans réponse derrière le procès d’Ayoub Massoudi. Que le ministre de la Défense, un nahdhaoui, se soit allié à la décision du chef du gouvernement d’extrader Baghdadi Mahmoudi malgré la décision du président de la République, n’est pas surprenant.
«J’ai parlé clairement de cette affaire et j’insiste sur le fait que je n’ai jamais voulu porté atteinte à l’armée. Mes critiques étaient dirigées contre des personnes et leur complicité dans une affaire grave où le Premier ministre a outrepassé une décision commune entre le président de la République et l’Assemblée.»Selon lui, ce sont aussi ses déclarations sur la corruption à Sidi Bouzid et ses propos anti-Ennahdha qui lui ont valu une réaction directe des autorités et l’interdiction de voyager.
«C’est regrettable que l’on ait eu recours à la justice militaire pour ce procès qui est clairement un procès d’opinion.»Le jeune homme va continuer à se consacrer à son activité associative au Kef et laisse derrière lui, amer, six mois de procédures judiciaires. Mais le cas Ayoub Massoudi n’est pas isolé et apparaît comme un avertissement pour quiconque entend faire des révélations sur le gouvernement.